Votre premiere fois!

Posté en tant qu’invité par Nico:

Petite enquête pour que vous nous fassiez partager votre première expérience avec l’escalade…
Pour vous c’était comment, c’était ou, c’était quand, dans quel niveau???
Et maintenant, c’est plutôt ou, avec qui (couple, amis, rencontre sur forum,…), plutôt dans quoi : moule, grande voie, TA, … Votre niveau, votre progression, nombre de fois par semaine…
Vous faites quoi comme autre sport ?

Posté en tant qu’invité par ju:

En salle avec des inconnus / dehors avec des potes
J’ai commencé dans le 7a+ / 7b pour parvenir difficilement à 6b, mais justement c’est la faute aux potes et à ce qu’ils ramènent en falaise. Et pas d’autres sports, même pas l’escalade qui est vraiment une activité qui sourie aux flemmards.

Posté en tant qu’invité par Bob161:

ça a été en SAE avec des potes en commençant à 6a (sur les dalles pas en devers)

Aujourd’hui, je passe du 7b/c en travaillant durement en SAE, (7a à vue) et 6c à vue en Falaise, et 7b-c après travaille (surtout après mémorisation en fait)

Posté en tant qu’invité par louis:

La grimpe, à 5 ans dans les arbres du jardin, et sur tous les rochers à portée de main.

La varappe, en colo à Clécy (Orne), vers 12 ans…

L’escalade, au SUAPS de Nantes en 2002, sans connaître personne mais j’y ai découvert mon meilleur compagnon de cordée et de bloc, qui découvrait l’activité.

Maintenant, la grimpe c’est tous les jours dans la tête, 2 séances programmées par semaine (voies), et au moins une troisième, le jour et l’heure dépendant des dispos de chacun ou alors séance de pan depuis peu, je me remets au bloc et ça m’a trop manqué ces 2 dernières années.

Je grimpe avec des potes, 2 personne rencontrées sur c2c, et des connaissances croisées à EV à Grenoble.

Avec presque 5 ans de pratique, j’arrive à enchaîner régulièrement des 7a en SAE, parfois à vue. Même niveau en bloc, toujours en SAE.

En falaise, j’arrive pas à me lâcher, je flippe à mort à l’idée de chuter, d’où un niveau moindre (meilleure perf 6b+ à vue, je n’ai jamais travaillé de voie en falaise, j’y vais avant tout pour le décor, pour moi la perf c’est en salle). Meilleure perf en bloc 6b à la Capelle.

Autres sports : ouverture de voies/blocs en salle, lecture de Grimper, rêve de grimpe, répétition de mouv’ partout, dans mon lit, les files d’attentes, au taf.
Autres activités : rando, vélo, natation, petit-déjeûner, déjeûner, goûter, dîner, jouer aux échecs.

Posté en tant qu’invité par Cisa:

C’était il y a bien longtemps à Pralognan, je cherchais une course de glacier à faire avec un guide, mais je ne trouvais rien qui me convienne. La secrétaire du bureau des guide m’a proposé l’escalade. Pourquoi pas. C’était parti. Après un premier essai dans du 4 et 5 quelque chose, j’avais attrapé le virus.
Après ça a été la recherche d’un club pour partiquer régulièrement, diplome d’initiateur etc… etc …

Posté en tant qu’invité par Zgueg:

Moi, c’est avec une brunette de 15 ans (j’en avais 16) que j’ai planté mon premier piton dans une fissure.

Posté en tant qu’invité par Lily:

J’avais 15 ans, au mois de juillet, à St Montant où j’participais à un chantier international. Donc en falaise, certainement des voies en 3 et 4.
En revenant de vacances j’me suis inscrite au club de ma ville.
Aujourd’hui j’grimpe dans le 6 (a, b, c suivant la saison), avec des potes rencontrés au club, mes cousins et leurs potes, et dans quelques années j’espère bien embarquer ma nièce.

Posté en tant qu’invité par le Roro:

Terrain d’aventure!!!..Zgueg a écrit:

Moi, c’est avec une brunette de 15 ans (j’en avais 16) que j’ai
planté mon premier piton dans une fissure.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Zgueg a écrit:

Moi, c’est avec une brunette de 15 ans (j’en avais 16) que j’ai
planté mon premier piton dans une fissure.

Quelle cotation tu lui donnes à la fissure ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Nico a écrit:

Petite enquête pour que vous nous fassiez partager votre
première expérience avec l’escalade…
Pour vous c’était comment, c’était ou, c’était quand, dans quel
niveau???

Une 5b en grosse qu’un ami m’a proposé d’essayer. On venait de faire une via, il y avait un site d’escalade et (comme par hasard :wink: il avait une corde. J’ai fait 3m tout au plus dans la voie. Dans la semaine j’avais des chaussons et c’est parti.

Posté en tant qu’invité par pierre yves:

tout mômes sur les rochers de bleau… bien après …pralognan le rocher des singes et la montagnes… après le dôme, merci papa…

Posté en tant qu’invité par françois:

déjà raconté, mais bon…

mon fils ( 7 ans à l’époque) voulait essayer l’escalade
on trouve un guide pour l’initier
il nous dit « allez toute la famille vient »:
le grand père, le père, le frère
on s’est retrouvés à 4 , trois générations confondues, à tater le rocher
et voila…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Comme je suis paresseux, copié-collé !

http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=89512&t=89443

J’ai commencé en 1980. Enfin pour de vrai. Parce que ça faisait 7 ans que je grimpais dans ma tête… Depuis ce jour où mes parents m’avaient emmené à la Grave, au pied de la Meije, et qu’à 11 ans, j’avais fait le voeu de la gravir… Seulement comme ma famille avait décidé que l’alpinisme, c’est dangereux, j’ai dû attendre ma majorité pour me lancer… Mais cette longue attente m’a donné le temps de lire : Rébuffat, Frison-Roche, Terray…

J’aurais bien directement commencé par la haute montagne, mais quand on habite en Normandie… Alors je me suis dit qu’à l’instar de Rébuffat dans ses Calanques, ma carrière pourrait commencer sur des falaises…

Et les plus proches étaient en craie ! A 45 minutes de vélo de la maison, s’offraient à mon appétit les tours de Connelles, dans un cadre sympathique au dessus de la Seine…

Alors je me suis inscrit au CAF de Rouen, et me suis décidé à les retrouver tous les dimanches - sans pluie - sur le terrain.

La première fois ? je m’étais équipé en suivant scrupuleusement les conseils de Gaston dans « Glace, Neige et Roc » : knickers, chemise de laine et grosses en cuir… Pas de baudrier bien sûr : encordement à la taille, assurage à l’épaule… Bon, on ne s’est pas trop moqué de moi, parce que visiblement, dans le club, il y avait des nostalgiques des tricounis…

Je me souviens encore de ma première voie : un dièdre-cheminée de 20m, coté III ; la première longueur de « l’E », à la falaise de « l’M », pour ceux qui connaissent. J’étais en second, et je connaissais par coeur, pour les avoir lues et relues, les techniques d’oppositions. A ma grande surprise, à peine décollé du sol, j’avais l’impression d’avoir toujours su grimper, et ce fut une joie intense que de pouvoir enfin, pour de vrai, défier la pesanteur !

10 mois plus tard, c’était l’été, et j’affutais ma technique de rochassier sur les montagnes de l’Oisans…

NB : le voeu… je l’ai réalisé, mais bien après, en 1998 !

http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=90058&t=89443

Bon, j’ai un peu pipoté mes débuts… car j’avais commencé bien avant !

J’avais 7 ans. Nous passions nos vacances dans un petit hameau de Bretagne, à 500m de la mer. Oh, pas une belle plage de sable fin, non, juste une petite crique rocheuse. Nous y déscendions tous les matins, avec ma grande soeur et mon grand frère ; c’était l’aventure, on crapahuttait un peu partout…

Et là, au milieu d’un chaos de blocs de granit rose, il y en avait un plus beau, plus grand que tous les autres… j’y étais souvent monté, car il réserve un accès facile côté mer ; pour la vue, pour le fun… Mais à l’opposé, c’est une véritable paroi verticale qu’il offrait au regard. Et sans savoir pourquoi, l’envie de la gravir commençait à me tarauder…

Un jour que frangine et frangin étaient occupés avec quelques crustacés un peu plus loin, je ne pus m’empêcher de saisir l’occasion. Et c’est armé de mes seules espadrilles, que j’ai affronté la paroi.

A ma grande surprise, tout se passe bien : le rocher est bien sculpté, je m’y aggrippe sans mal, et m’élève peu à peu. Déjà, les pieds sont loin au dessus du sol. Le sommet est proche. Je suis presque déçu de ne pas avoir dû combattre une quelconque adversité. Tant pis, ce n’est pas encore aujourd’hui que je deviendrai un héros. Plus qu’une bonne prise à aller chercher, et ce sera fini. Allez, je n’ai pas que ça à faire !

Bon, voir la bonne prise, savoir que c’est elle qu’il faut attrapper, c’est bien… mais comment ? Je m’aperçois, un peu tard, que ma petite taille ne m’aide pas, et qu’il me manque au moins 20cm pour me sortir de là ! Le constat est vite fait : je suis bloqué !!! Pas question de redescendre, trop dur ; ni de sauter, trop haut, avec ces blocs saillants qui m’attendent… et impossible de monter : mes pieds sont sur une bonne vire, ma main gauche tient un petit quelque chose, mais mon bras droit refuse catégoriquement de s’allonger…

Je ne sais plus combien de temps je suis resté dans cette position, pas vraiment fatiguante, mais pour le moins inconfortable… Que faire ? D’un premier réflexe finalement assez raisonnable, j’appelle au secours ! Hélas en vain, les vagues se fracassent sur les rochers dans un vacarme qui couvre sans peine ma petite voix… Pleurer ? Non, ça, je sais que ça ne sert à rien… Attendre ? Après tout, on finira bien par s’inquiéter de ma disparition…

Et puis soudainement, une horrible pensée m’envahit… Que va-t-il se passer, après ? Une fois secouru… Non, pas ça !!! Pas l’engueulade de ma soeur , qui quelques minutes avant, m’avait instamment priée de ne pas m’éloigner, et surtout, de ne pas grimper sur les rochers tout seul ! Et je ne parle pas du savon qui suivrait à la maison… Jamais !

Aussi, complètement terrorisé à l’idée d’essuyer les foudres de la réprimande, c’est sans réfléchir, aggripé aux doigts de ma main gauche, que je monte le pied droit en appui, pousse dessus, décolle le pied gauche… et c’est presque en spectateur que je vois les doigts de ma main droite aggriper avec frénésie la prise salvatrice !

Sommet du rocher, grand vide dans la tête… et silence sur cette histoire pendant des années !

J’attendrai même 4 ans avant de retenter la moindre ascension…


Et aujourd’hui ? je grimpe en Alsace et autour, environ une fois par semaine, sur le grès ou le granit des Vosges, le calcaire du Jura, je m’entraîne au TA en Allemagne, et l’été me voit arpenter, coinceurs au baudrier, grandes voies ou courses rocheuses alpines ou corses…
Tout ça dans un niveau tranquille qui fluctue avec ma forme (et mon poids ;-)) entre 5c et 6b.
La dernière nouveauté : je me remets depuis peu au bloc… nostalgie de mes vacances en Bretagne ?

Posté en tant qu’invité par françois:

J.Marc a écrit:

Comme je suis paresseux, copié-collé !
merci jean marc!
je me souvenais de ce post, mais je ne l avais pas retrouvé :wink:

Posté en tant qu’invité par pierrot le fou:

il y a 5 ans, à mon lycée.
C’était une dalle 3c en moul’.

actuellement 4 seances par sem, bloc et voies.
Niveau 6c en tête, adepte des voies engagées, voire expo…

comme quoi, tout évolue.
Mais je grimpe avec la personne qui m’a appris la grimpe, et je le remercie pour ce qu’il m’a fait découvrir.
A mon tour je fais découvrir la grimpe a 2 personnes, et j’espère que cette chaine continuera.

Posté en tant qu’invité par Gique®:

Moi c’était à l’école, il y avait un mur, j’allais grimper entre midi et deux, un jour par semaine. Dommage, ils avaient organisé ça que la dernière année ou j’y était. Ensuite je n’ai pas regrimpé pendant longtemps, il n’y avait pas de club à côté de chez moi.

Quand j’ai eu mon permis, je me suis inscrite dans le club à côté de mon école, ou mon oncle y allait, et là ça été le début d’une grande histoire d’amour… Cela faisait à peine 3 semaine que je grimpai à ce club, que je m’embarquais déjà sur les falaises.
Ma toute première falaise 4C à Rompon (07).

Maintenant je passe du 5c/5c+ en tête mais je n’arrive pas à passer le cap du 6a!! C’est frustrant. Faut dire que je ne m’entraîne pas assez en extérieur. Mais bientôt ça va changer!

Posté en tant qu’invité par eltar:

Il est sympa ton topic, ça change un peu …

Ma première fois, c’était une tentative de l’ascension de la voiture de mes parents à l’âge de 6ans, ça s’est fini avec un bras cassé sur le trottoir…
Il m’a fallu une bonne dizaine d’année pour recommencer, sur SAE et depuis j’ai pas beaucoup arrêté, essentiellement en falaise, grande voie ou couenne et ps mal de bloc aussi…un niveau 6c a vue, 7b après travail, bloc 7a+ comme meilleur perf mais surtout beaucoup de plaisir à pratiquer cette activité , ou on peut être amené à faire de belles rencontres, je crois…

:wink: :-s :smiley:

Posté en tant qu’invité par Michmuch_isere:

Zgueg a écrit:

Moi, c’est avec une brunette de 15 ans (j’en avais 16) que j’ai
planté mon premier piton dans une fissure.

Comme c’est bien dit :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Michmuch_isere:

En 96, coup de blues à Rennes, vacances urgentes
Où partir 1 semaine ?
Allé hop, UCPA, Calanques
Resultat, niveau presque 5C à la fin de la semaine
Sitot revenu, je m’inscrit ds un club breton, où j’ai mis presque 1 an pour y grimper du 5C …