Votre avis sur les ballons avalanche

Posté en tant qu’invité par gaby:

j’ai vu qu’il existe des systeme de balon qui permette de se faire repérer lors d’une avalanche. Ce n’est pas le system ABS mais un system mecanique qui n’empêche pas de se retrouver au fond.
Qu’en pensez-vous?

Posté en tant qu’invité par Manolito74:

Ben s’il faut creuser sur 20 m en suivant la ficelle pour retrouver la gars, c’est plus ARVA-pelle-sonde qu’il va falloir prendre avec, mais des pelleteuses mécaniques…

Posté en tant qu’invité par catherine:

Il y a pas mal d’années, les arvas n’existaient pas encore, je m’étais acheté ce système de petit ballon :
On s’accrochait le dispositif au bras, il y avait une petite bouteille d’air comprimé pour gonfler le ballon.
Si on se faisait prendre par une avalanche, il fallait taper d’un coup sec sur un bouton du dispositif (avec la main de l’autre côté)
Plusieurs problèmes pour ce dispositif :
1 - ça demande une action volontaire alors que lorsque l’on est pris, on pense plutôt à tenter de s’échapper latéralement par exemple
2 - ce dispositif ne fonctionne qu’une fois : si on le déclanche intempestivement par exemple, il ne sert plus.
3 - l’ensemble ballon+ficelle peut être complètement enseveli dans la coulée, sans rien qui dépasse (ou alors ça peut être très peu visible) et dans ce cas, ça ne sert plus à rien.
4 - si la ficelle est visible, on peut avoir à creuser longtemps avant d’arriver à l’enseveli, comme le dit Manolito.

… et pour l’anecdote : lorsque j’ai eu un pieps (l’ancêtre des arvas), j’ai voulu voir ce que donnait le déclanchement de ce petit ballon : je me le suis attaché sur le bras, j’ai tapé => rien ! j’ai tapé plus fort => rien !
après je ne pouvais pas taper plus fort sans risquer de me casser le bras : j’ai coincé le truc dans un étau et j’ai tapé avec un marteau => rien de rien :frowning:

voilà ! mais ça m’étonne qu’on parle encore de ce truc : ça se vend encore ?
pour le moment, le seul truc valable pour nous pour avoir une chance d’être retrouvé « vite » c’est la panoplie « arva/pelle/sonde » pour chacun, plus l’entraînement à la recherche.

Posté en tant qu’invité par Francois:

C’est ce qu’on appelait un « ballon Hölder ». C’est un système qui date de 15-20 ans. Je ne savais pas que ce matériel était toujours commercialisé et utilisé. Comme le dit Catherine, c’est un système qui n’a jamais très bien fonctionné mais j’imagine que depuis, ils ont du faire quelques progrès… Cependant, le meilleur reste tout de même ARVA/pelle/sonde qui permet d’arriver directement sur la victime sans avoir à déterrer au préalable 20 ou 30 m de cordelette.

Posté en tant qu’invité par Ivan:

Il y a aussi le systeme de rien prendre du tout pour diminuer les chances de se faire prendre. Plus leger, moins de temps dans les zones a risque. Plusl leger et moins de volume signifie aussi moins de chance d’etre enterre profond… :slight_smile:
(et bla bla bli)

Posté en tant qu’invité par Francois:

« Plusl leger et moins de volume signifie aussi moins de chance
d’etre enterre profond… :-) »

Grave erreur, mon ami, grave erreur! Dans les avalanches, on a constaté que les objets les plus volumineux restaient en surface. C’est sur cette constatation qu’est basé le système du ballon ABS.

Posté en tant qu’invité par catherine:

en fait, il faut du volume, mais il ne faut pas que ce soit trop lourd pour « flotter » en surface de l’avalanche.
Par exemple, un gros sac à dos bien lourd aurait plutôt tendance à entraîner au fond de l’avalanche.
Un copain du club s’est fait prendre dans une plaque l’an dernier, il faisait une grande traversée en autonomie seul : il avait un très gros sac bien lourd. Il a senti que c’était pas bon du tout de ne pas avoir réussi à se débarrasser du sac !
Il a réussi à s’en sortir tout seul, il a eu une sacré chance.

Bon, moi j’ai un gros sac gonflé à l’hélium, le pb c’est que je ne touche plus la neige :wink:
non, je blague, mais j’aimerais bien essayer :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par âlex:

Eurêka ! C’est la poussée d’Archimède mon cher Watson !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Grave erreur, mon cher Watson, grave erreur! Si tu révises tes bases, tu verras que la poussée d’Archiduchesse n’a rien à voir avec la saucisse sèche, je veux dire n’a rien à voir là-dedans. Elémentaire, mon cher Bridou.

Posté en tant qu’invité par Dom:

et que pensez-vous du mouvement brownien, chère duchesse ?

Posté en tant qu’invité par âlex:

Si on assimile la neige à un fluide (ai-je raison?), la neige qui entoure le sac ou le ballon ou la saucisse sèche exerce une pression dessus correspondant à l’opposé du poids du volume de neige « déplacé ». Si la saucisse est bien sèche, son propre poids est plus faible que l’action de la neige et elle remonte, dans le cas contraire, elle coule…

Ptet que c’est plus compliqué que ca ou que sais-je mais en tous cas votre maïeutique, cher Francois, me parait un peu légère. Si j’me mets le doigt dans l’oeil, c’est plus constructif de dire pourquoi.

Veuillez agréer cher monsieur…

Posté en tant qu’invité par âlex:

Ca y est j’ai trouvé : j’ai oublié de prendre en compte l’âge du capitaine !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Il était une fois un petit garçon affligé d’un chien un peu fantasque. Un jour qu’il était en vacances d’hiver à la montagne, le chien, en coupant une pente, fit partir une grosse avalanche. Heureusement, le petit garçon, qui n’était pas tombé de la dernière neige, put se mettre à l’abri. Mais quand la coulée s’arrêta, le chien avait disparu. Affolé, le petit garçon, qui aimait son chien (car bien que fantasque, c’était un chien intelligent avec qui on pouvait discuter) courut de tous côtés sur le cône de l’avalanche en se cognant le nez sur toutes les boules de glaces. Mais de chien, point.
Au soir, désespéré, le nez égratigné, le visage cabossé, le petit garçon rentra tristement au chalet où il retrouva son chien discutant tranquillement avec Monsieur Babin, Madame Babin, bébé Babin et le canari Riri autour du robinet superhydrotonique de la cuisine qui, goutte à goutte, gouttait.
C’est depuis ce temps là que les mouvement des gugus sur les cônes d’avalanches s’appellent des mouvements browniens. Parce que le petits garçon s’appelait Charlie Brown et son chien s’appelait…

Posté en tant qu’invité par mau:

Prenez un bol mettez-y du sable avec des grains de différentes grandeurs. Vibrez le tout. Vous verrez que les petits vont au fond et que les gros remontent à la surface et ce indépendamment de leur densité. Un skieur même équipé avec un ABS à une densité supérieur à celle de la neige d’une avalanche. En théorie il devrait couler. Ce qui le fait rester en surface ou remonter ce serait son côté « grosse boule ». Ce n’est plus le cas quand l’avalanche ralentit! Moralité: faites le gros dos et hérissez vos poils. Quand aux célèbres techniques de nage, difficiles de faire des bulles et de regarder dans quel sens elles vont pour différencier le haut du bas! Dans tous les cas larguer les skis qui font office d’ancres, d’où le regain d’intérêt pour les stopppers en lieu et place des lanières.

Posté en tant qu’invité par âlex:

Et les stoppers ils permettent de retrouver les skis quand tu t’es gamellé dans la profonde ?

S’il faut équiper les skis d’ARVA on est pô sorti de la taverne !

Posté en tant qu’invité par mau:

Question de choix personnel: perdre la vie ou perdre les skis! Chacun est libre.
Qu’en pensent les spécialistes de la branches?

Posté en tant qu’invité par âlex:

Probablement que c’est un vaste débat et qu’y a pas de solution miracle puisque y a toujours un hic pour chaque choix.

Perso j’trouve que les stop-skis ca rajoute du poids et c’est d’une efficacité pas toujours fulgurante surtout quand la pente se redresse.

Posté en tant qu’invité par Dom:

euh … Albert ?

Posté en tant qu’invité par lulu:

Cruel dileMMe, oserais-je liu faire remarquer ses fautes… allez, j’ose: des mouvements avec un « s »…et…petit garçon sans « s »!
lulu

Posté en tant qu’invité par Francois:

Damned! je suis pris la main dans le sac!