Excusez-moi de casser la baraque, mais de mon point de vue, tout ça c’est de la branlette intellectuelle (si je puis risquer cette vulgarité prolétarienne).
Si on veut des renseignements sur une voie, on lit le topo.
Si on veut plus de renseignements, on lit la (ou les) sortie(s).
Si on souhaite encore plus de renseignements, on prend contact avec les participants de la sortie.
Voilà, je retourne à la niche, comme dit l’autre.
[Vote] Présentation cotation ski et escalade en page d'accueil
Certes mais il me semble bien que dans la définition actuelle de C2C au-dessus de 2700 ça devrait être RHM. Quelqu’un avait mis la référence.
En effet:
Mais quand il y a tellement d’exceptions à une règle, est-ce que ça ne veut pas dire que la règle n’est pas vraiment fondée sur de bonnes bases ?
Par ailleurs, quand bien même on imposerait un classement en fonction de l’altitude (du départ? de l’arrivée? le même seuil pour le Maroc et pour le Groenland?) , ça n’empêchera pas les contributeurs des sorties de choisir leur propre classification, comme ils le font déjà. Et on voit bien que leurs choix sont extrêmement variables, et ce pour un très grand nombre d’itinéraires.
Enfin, pour revenir dans le Dévoluy: avec ce critère, le Pic de Bure gagne (de justesse !) le droit au label systématique RHM. Alors que les Gillardes seront résolument Escalade (et de loin).
Cela reflète-t-il une différence réelle entre les 2 parois ?
mon vote aurait été différents si cela avait concerné les itinéraires montagne également.
Mais pour les itinéraires pur escalade, il me parait évident que la cotation libre max doit être celle affichée. C’est la cotation en libre de la voie, la plus logique.
Si après on envisage de faire la voie en tire clous, on trouvera la cotation dans le détail, mais ca ne doit pas être ca qui oriente nos recherches …
En fait, je pose uniquement une définition d’un itinéraire « standard » de l’activité pour répondre à la question. Il s’agit justement de faire abstraction de ces zones grises pour éviter de rentrer dans le débat rhm/escalade. Je ne pose pas de critères définissant l’activité.
Mais, on peut aussi se dire que compte tenu de ce contour flou, la cotation globale est la plus pertinente car applicable quelle que soit l’activité. C’est un argument pour cette cotation.
CPPCMCEQLRHM ?
Ça peut paraitre con mais c’est quoi le RHM ?
Vu que j’ai pris le train en marche et que j’ai horreur des abréviations et des Anglicismes, je sais pas ?
C’est comme GHM, sauf le R qui stands for Rocher.
Merci, tu vas m’éviter de mourrir idiot …
Mais je ne savais pas que le rocher de haute montagne pouvait être différend du rocher de moins haute montagne voire de plaine
C’est une opinion, que d’autres ont aussi semble-t-il.
Qui conduit donc à afficher Adieu Zidane (6a+) comme plus dur que La Demande (6a)… Hum…
Ou Une Valse pour Manon (6c+) plus exigeant que Les Enragés (6b+) … Hum hum…
Là encore, ce ne sont pas des voies anecdotiques, mais des grandes classiques très régulièrement parcourues. Et bien en-dessous de 2100m d’altitude…
La question qui me vient alors: en quoi une information aussi peu représentative est-elle utile au visiteur ? Cela apporte-t-il quoi que ce soit à la page d’accueil des sorties ?
C’est pas faux.
Et en même temps, le choix n’est pas si anodin que cela. La tendance à ne considérer comme seul critère de choix d’une voie sa difficulté maximale, qu’on voit se manifester ici à des degrés divers, est une tendance réelle qu’on peut observer parmi les grimpeurs. Bien sûr que les grimpeurs expérimentés savent qu’il faut aussi regarder tout le reste (équipement, exposition, etc). Il n’en reste pas moins qu’encourager les moins expérimentés, qui visitent aussi camp2camp, à se fier en premier lieu à la cotation max en libre (ou éventuellement obligatoire) plutôt qu’à l’outil le plus approprié, car fait expressément pour cela, à savoir la cotation globale, m’apparaît peu avisé.
Par exemple, lors de mon dernier passage dans le Verdon, j’ai été stupéfait de voir qu’un participant avait listé la Guy Héran parmi les voies « abordables avec un petit niveau ». Bah oui, c’est 6a max dans le topo… (6b max sur c2c).
Il faut dire à ce sujet que le topo 50 ans/500 voies, par ailleurs excellent sur bien des plans, n’aide pas beaucoup: il ne mentionne en effet plus les cotations globales, seulement les cotations max et/ou obligatoire. Je trouve ce choix bien regrettable, car il faut en fait lire (et décrypter…) les commentaires, ou bien aller chercher d’autres sources d’informations, pour avoir une information fiable sur le niveau de difficulté effective. Information qui pourrait être fournie bien plus efficacement avec la cotation globale.
Bref, si par ce choix décisif (?!), camp2camp peut aider à prendre conscience de l’importance de la cotation globale en grande voie plutôt que de la reléguer à l’arrière-plan, ce ne sera pas forcément tout à fait inutile.
Oui, bon, après tout tu as peut-être raison…
C’est à dire que même si ça posait un problème pour l’escalade (à mon avis un peu exagéré), il n’y a pas que des sorties escalade sur C2C.
Pour certaines grandes voies escalade tu as sans doute rasion la cot globale serait plus pertinente.
Mais il faut trouver un cahier des charges réalisable. C’est pour ça que je proposais cot obli pour l’escalade. Si c’est faisable de faire mieux en différenciant les itis d’escalade en fonction de leurs caractéristiques ok super pas de pb.
Donc après 140 posts, on revient au point de départ ?
Je pense que Franchois à parfaitement résumé la situation …
Il est certain que le 7A+ de la voie du Poisson à la Marmolada est pas comparable au 7A+ d’une belle longueur à Kalymnos, y’a pas la même clientèle
Bah, j’ai proposé un cahier des charges plutôt réalisable, enfin il me semble:
- quand il y a une cotation globale, mettre la cotation globale.
- quand il n’y en a pas, mettre la cotation max en libre.
- quand il n’y a aucune des deux… déjà, ça ne doit pas arriver souvent… mais alors on peut toujours mettre la cotation obligatoire s’il y en a une. Et s’il n’y a aucune des 3, c’est vraiment que la voie ne mérite pas de cotation !
La même règle peut s’appliquer pour les voies Escalade et RHM (et Escalade+RHM), pas besoin de différencier.
Je ne sais pas bien ce qui cloche avec cette solution. Y a-t-il des exemples pour lesquels elle ne conviendrait pas? Je n’en ai pas encore vu signalé sur ce fil, sauf un seul, dans ce message:
Là, on a sans doute un vrai désaccord: pour ma part, je ne vois pas en quoi c’est un problème d’indiquer « La Saphir: D- ». Cela correspond bien au niveau de difficulté de la voie en question.
Indiquer 5a (ou 4c obligatoire) à la place ne donne pas une meilleure information. Au contraire, surtout quand on lit la remarque suivante sur l’iti c2c:
un niveau 5b est nécessaire pour s’y sentir à l’aise
OK, je comprends ton point de vue (même si je reste en accord avec le mien…).
Il me semble tout de même que, même en tenant compte de ce point de vue, on génèrerait davantage d’incohérences en mettant systématiquement en avant la cotation max en libre pour toutes les voies Escalade qu’en mettant systématiquement en avant la cotation globale pour toutes les voies Escalade.
(je ne parle pas ici des multiples suggestions de redéfinir de la catégorie Escalade, de modifier massivement les catégorisations d’une grande partie des voies, voire de créer de nouvelles catégories: toutes ces possibilités, évoquées au fil de cette discussion, me semblant à la fois trop demandeuses d’investissement au regard de l’enjeu, trop peu consensuelles, et surtout probablement vouées à l’échec, tant la définition de catégories homogènes et clairement distinctes les unes des autres me paraît illusoire; mieux vaut faire avec ce qu’on a: ce n’est pas en ajoutant de la complexité qu’on aura mieux).
Possible oui. Je ne suis pas dev. Si c’est faisable pourquoi pas.
En vieillissant, un critère devient de plus en plus important, c’est la patine !
Je propose P0 : voie neuve sans aucune patine jusqu’à P6 : la Saphire par exemple …
Ou juste qu’un gentil contributeur ait la bonté de compléter la fiche itinéraire…
Moi aussi je donnerai la cotation max (C’est plus valorisant ) mais lors du choix c’est pas le 1er truc que je regarde.
Et si on leur demande « pourquoi ils l’ont choisi ? »
Le but est d’afficher sur la page d’accueil, dans la liste des sorties, une ou plusieurs cotations déjà disponibles dans les infos de la sortie.
Or actuellement, à l’édition d’une sortie :
- quand on sélectionne RHM, on a les champs cotation globale et engagement
- quand on sélectionne escalade, on a les champs cotation globale, cotation libre, qualité de l’équipement
Donc ce n’est pas possible facilement d’afficher la cotation obligatoire.
Et bien sûr pas question d’alourdir les requêtes à la db en allant chercher des infos des itinéraires associées, tous ces champs dans une sortie sont entre autres faits pour alléger les requêtes quand on affiche une liste de sortie (et aussi pour que l’auteur de la sortie puisse les modifier à sa guise sans toucher l’itinéraire).
Fort bien.
Donc, lorsqu’il n’y a ni cotation globale ni cotation libre, on ne met… rien.
On ne va quand même pas mettre la qualité de l’équipement.
Mais encore une fois, c’est un cas rarissime: pas la peine de se prendre la tête dessus.