Vos plus beaux souvenirs de montagne

Pour moi ca a ete:

Randonnee:
*mon premier 3000’ a 7ans, le Tsate dans les Alpes Valaisannes.
*ma premiere nuit en cabane a 7ans, avec la decouverte de la marche sur glacier.

Alpinisme:
*Tour du Mont-Collon a 9ans (Valais). longue marche de 10h dont 7 sur glacier.
*1er sommet en alpi a 11ans, le Gioberney (Ecrins)
*1er 4000’ a 17ans au Dome des Ecrins.
*Dent Parrache avec des conditions hivernales (Vanoise)
*Sommet du Mont-blanc a 18ans (l’annee passee)
*3 semaines non-stop a parcourir les cimes (l’annee passee)

Ski de rando:
*1er sommet en ski de rando a 15ans (1ere fois sans 1 personne experimentee), le Grand Croise baulet (Mont-blanc)
*Le col du bonhomme (Mont-blanc) ou mon compagnon de ski et moi avons du faire demi tour a 100 metres du col a cause des terribles rafales de vent, et des coulees de neige qui partaient des pentes avoisinantes.

Cascade de glace:
*1ere approche hivernale - cascade de la Puchottaz (Val d’Anniviers)

Parapente:
*1er vol biplace en parapente a 9ans (Valais)
*1er stage de parapente pdt 3 jours, a 14ans (Valais)
*2 1er vols en solo a l’issu du 2e stage, a 15ans (Valais)

Que de bons souvenirs!!
Je tiens a remercier mes parents pour m’avoir enmene des mes 1an et durant toutes ces annees a 2000m dans un superbe chalet.
Je tiens egalement a remercier mon pere qui m’a fait decouvrir l’alpinisme. Avant, c’est lui qui planifiait et m’enmenait faire des courses en montagne, maintenant c’est a mon tour de l’enmener…, et ouiiii… les niveaux se sont intervertis!

[quote]de l’escalade: que des classiques

mais " Frisson d’Automne " avec 1c+ au début de ma passion !
Première grande voie verticale, longue , gazeuze dans le 6a sur les Dents de Lanfon
Un magnifique souvenir ![/quote]

merci l’ami ! ça fait chaud au coeur.
c’est un très souvenir pour moi cette voie également. pour moi la dalle raide de la 3è ou 4è longueur avec des fissures de toute beauté est un 5+ majeur ; une référence dans ce niveau de difficulté. à mes yeux un voyage dans cette voie juste pour cette longueur est une belle ascenscion.

en alpinisme :

  • la traversée des dômes de Miage en AR depuis Notre dame de la gorge, dans la journée. Avec une sensation de soif une grande partie de la course, comme je n’en ai jamais plus eue. Nos gorges étaient tellement desséchées qu’on ne produisait plus de salive, et du coup on ne pouvait plus rien avaler, les barres énergétiques tournaient dans la bouche et ne voulaient plus descendre

  • la traversée de la tête du replat, spécialement la descente du glacier vers le refuge de la Selle. Un souvenir de grand bonheur, une belle pente, qui se cramponnait bien, un soleil encore pas trop haut, des petits cristaux de neige-glace qui voltigeaient autour de nous, … et puis on ne connaissait pas encore ce qui nous attendait comme descente du refuge de la Selle vers St-Christophe … !

  • la montée à la barre des Ecrins par la voie Coolidge. C’était vers le 15 août, il avait neigé 30 à 40 cm dans la nuit, on ramait à faire la trace. En haut, y’avait du vent, et - 15°C, un bouchon de glace dans la gourde, on est au sommet ? bon, ben on redescend, la rimaye en rappel (en S à l’époque) pendulaire. Et en souvenir un gros orteil qui est resté insensible quelques mois.

le but le plus marquant : ce fut à la Pentecôte dernière. L’objectif, c’était la tête de Lauranoure depuis le refuge de l’alpe du pin. On a eu un accident. Pourtant le copain avec qui j’étais n’était pas un mauvais. Il avait notamment grimpé 2 fois la face nord des grandes Jorasses, dont le linceul en solo. Mais voilà, y’a des fatalités. En tous cas, quand le réveil a sonné, il ne s’est pas souvenu qu’il dormait dans un châlit en étage. Il est tombé de tout son long et s’est cassé le poignet. On a quand même monté 400 m de dénivelé. C’est un bel exploit vu les conditions. Le pharmacien de St-Christophe nous a dignement envoyé vers le médecin plâtreur de service qui a très bien fait son travail.

en randonnée :

  • le tour du Queyras, une très belle lumière. De beaux souvenirs également en Ubaye.

  • et d’une manière générale toutes les balades en Chartreuse et dans Belledonne, massifs que j’apprécie beaucoup et qui sont accessibles depuis Lyon pour la journée.

Meilleurs souvenirs :

RANDONNEE :

  • ma première rando en montagne (traversée des 7 laux) avec mon oncle, mon père et mon frère en 1984. Ce qui a tout déclenché …
  • traversée des arêtes du Buet en 2003 avec ma femme. Une belle bavante, sans rencontrer personne !
  • le Capu d’Ortu en 2004. On s’est tiré la bourre pour arriver au sommet.
  • Un bivouac au lac d’Anterne avec tous nos amis du Chablais

ALPINISME :

  • le Pic de l’Etendard en 2002, ma première course.
  • le Tondu par l’arête NE du Pain de Sucre en 2007 : super conditions, seul sur la course. Que du bonheur !!

VIA FERRATA :

  • La traversée de la Brenta en 2005, même si on s’est abimé les genoux, c’était grandiose.

Pour les pires souvenirs, le Dôme des Ecrins en 2003 : trop de monde, c’était limite la baston … écœuré !

Posté en tant qu’invité par David P1:

En haute montagne:
la voie Livanos a la face SW de l’A de Sialouze en 1978
la sortie au sommet du Pic Sans Nom apres la Chapoutot a la face WNW en 1979 et pour faire court:
l’eperon Walker en 1995, un reve, une jouissance permanente…
d’autres encore: la descente en moto trial apres avoir rate le dernier train du Nid d’Aigle (on avait appelle des copains pour venir nous chercher…on revenait du Freney)
La veille: un enorme eclat de rire a Eccles quand un suisse rigolard a renverse sa gamelle de pates dans le capuchon de la doudoune d’un autrichien plutot tendu qui etait en dessous de lui…
Et maintenant, beaucoup de cafard en pensant a cet ami trop vite disparu.

En grimpe, le pilier Livanos a Archiane (1977). Surtout la longueur d’artif de la deuxieme partie, les bras bien exploses!
La belle longueur de la directe du lac au petit Bargy (celle de la photo des cent plus belles)

A skis: Un souvenir fort: la remontee integralement dans le brouillard, sans trace, de Concordia a Monchjochhutte tout a l’altimetre et la boussole…incroyable quand on a debouche au col devant le refuge!!

Beaucoup d’autres: le sommet de la Barre des Ecrins, la Meije, les bivouacs (col de Coste Rouge…), le decollage du sommet du Mont Blanc!

Posté en tant qu’invité par David P1:

J’ai oublie le Kilimanjaro avec ma femme en 2001! Une enorme joie pour tous les deux; elle est plutot ocean…mais sans trop savoir que je pratiquais la montagne, elle m’a dit qu’elle voulait faire le Mont Blanc…qu’a cela ne tienne! quelques mois plus tard, Mont Blanc ,Kili puis l’annee suivante Cotopaxi…

À chaque fois que je suis au sommet du Canigou.
À chaque fois que je suis en montagne en général.

Pas de classement, que des excellents souvenirs.
Et la bière à la descente en est aussi un …

… et la descente de la bière aussi :lol:

[quote=« Matt82, id: 846226, post:21, topic:84020 »]

… et la descente de la bière aussi :lol:[/quote]

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Posté en tant qu’invité par franck1:

L’arrivée au sommet du Trident du Tacul

up !

Posté en tant qu’invité par R.S:

Jai toujour aprés des années de montagne autant de plaisir a me retrouver au sommet du Mont Blanc.
Que la montagne est magnifique… faisons en sorte qu’elle le reste.

Je dirais que toutes les « premières fois » laissent un souvenir particulier :

  • Premier weekend dans les Ecrins, découverte des Alpes, magique!
  • Première couenne, à la frontale, passablement alcoolisé (en moulinette :stuck_out_tongue: ) sur une dulfer granitique superbe et facile, surnaturel!
  • Première sortie « alpi » au glacier du Tour, départ de nuit, la cordée, découverte d’un environnement unique, re-magique!
  • Première « grande » escalade", arête E du pic Geny, rocher superbe, longue course et belle étoile à 2700m la veille, ambiance!

Après, j’aurai du mal à classer… Je me sens toujours privilégié en montagne (un bon pétard au coucher du soleil, une nuit à deux en cabane, la voie lactée, le ptidéj aux lueurs de l’aube… bon je m’arrête!).

:smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley:

Better than sex?..
Faut pas déconner, mais en tout cas c’est une drogue…

En escalade:

comme pour beaucoup, l’arrivée à la voiture!!! Au petit clocher du portalet, nous etions partis du bas à 4h du mat’ sans passer par le refuge (nous voulions à tous prix faire cette voie, et la meteo etait incertaine pour le lendemain, nous nous étions décidés de partir à 23h30 la veille).
On s’est perdu durant l’approche (cela ne nous a pas empecher d’en profiter quand meme!), nous avons raté le départ de la voie, il nous a donc fallu faire une longue traversée sur des vires avec un ressaut pas evident pour la rattraper, la longueur clé fut bien difficile, puis mon compagnon s’est pri un vol impressionant dans une dalle. Meme la derniere longueur fut difficile, j’avais oublié les friends au relais.
Au sommet, l’orage annoncé 24 heures plus tard éclate d’un coup, nous redescendons à toute vitesse, mais nous coinçons la corde à 20 metres du sol, il m’a fallu pas loin d’une heure pour remonter sous la pluie les 60 metres pour la décoincer, puis nous tirons un autre rappel, et elle se recoince.
Orage de grele durant la descente à pied, plus d’eau… je m’éclate sur une dalle plate juste avant la voiture… aie!
Heuresement, on y arrive quand même, à la voiture, et des anglais y bivoiquant nous remplissent nos goudes. Il est 22 heures, ce fut une grosse journée, et nous sommes tellement crevés qu’on perd un baudrier et le soir on s’endort en laissant cuire nos steacks et la purée…

On a mis quatre jours sans rien faire à s’en remettre, mais on ne l’oubliera jamais!!

Egalement la Murciana aux mallos de riglos, d’autant plus que tout s’est hyper bien passé, la croix de fer dans les fiz pour une mini aventure d’un autre genre: l’approche à vue, c’est interessant, et ça nous a fait grimper des beaux ressauts, et tout s’est également bien passé!

en haute montagne:

l’arete sud des dorées, la voie est superbe, l’approche incroyable, et j’adore l’escalade pas trop dure quand il n’y a pas d’équipement en place, et que l’on choisit alors soit-meme son itineraire, en reflechissant où passe le plus simple!

Hep, gueuth, magnifique ta premiere couenne à la frontale!! un soir nous avons presque fait la meme (l’alcool en moins, on etait en voiture!): on a failli aller faire une grande voie de nuit, mais il etait déja une heure du mat’, on a réalisé à temps que c’était nul et que le lendemain on allait passer une journée de beau temps à dormir!

Août 92 : mon premier camp canyon. Découverte de la Sierra de Guara, des canyons, du Moscatel, de biens des choses qui ont fait évoluer ma vie. Mon déclic vers la montagne en quelque sorte… :cool:

Toussaint 99 : rando entre filles (dont mon homonyme préférée), on part de Bordeaux direction les Pyrénées mais on ne sait pas où…
Finalement, on atterri par hasard (aléas de la route et de la météo) dans le massif du Mont Perdu. Une MAGNIFIQUE rando à partir du village de Bestue jusqu’à la cabanne de San Vincenda où l’on dormira.
Ciel bleu (la nuit fut frisquette), sommets saupoudrés de neige, végétation au couleurs d’automne (du vert, du jaune, du rouge, du marron…), le canyon de l’Anisclo (ouvert par un ami cher) à nos pieds, les petites fleurs au sol au milieu de la verdure, les poneys pas loin (merci à eux pour leur crottins qui cela le seul combustible de notre « feu » de la soirée), le champ des oiseaux (j’ai aussi vu mon premier Gypaète ce jour là) et ce que j’oublie peut-être, mais la découverte d’un « paradis terrestre » pour moi… :slight_smile:
La motivation pour rentrer à Bordeaux et en cours le lendemain a vraiment été très très dure à trouver ! (c’est la finale de la coupe du monde de rugby, vue en rentrant en accéléré qui nous a motivée…)

MDR, Je suis retournée vers le Mont Perdu (toujours avec mon nyme préférée et Tifred, entre autres) côté Ordesa en août 2001, on a merdé au niveau de l’eau… on a su soif, très soif, tellement soif qu’on se réhydratait avec les abricots secs… :confused:

[quote=« J.Marc, id: 843388, post:12, topic:84020 »]Rando pédestre

Août 1979. Ascension du Pic de Campbiehl, mon premier 3000. Il a plu 5 jours de suite, il n’en reste plus qu’un avant de boucler bagages… et c’est par une luminosité extraordinaire, dans 50cm de fraîche, que je vais fouler cette cîme tant convoitée… Depuis la corniche sommitale, toutes les Pyrénées à mes pieds, de la Méditerranée à l’Atlantique… et l’impression de pousser la porte du monde des alpinistes.[/quote]
Ahh ! contente de voir qu’un de tes meilleurs souvenirs est dans nos belles Pyrénées !

peu importe où et avec quoi au pieds, au sommet j’ai plongé mon regard dans le sien, bleu comme le ciel ce jour là, pur comme l’air, sans un mot, juste deux étoiles qui se sont mises à briller, une sensation au creux du ventre qui te ferait oublier de redescendre…
Merveilleux souvenir, instant suspendu…merci à toi.

  • la vue, tous les matins depuis que je suis née, sur l’aiguille de Bionnassay (un fantasme est né…)
  • mon premier tour du Mont Blanc, à 9 ans
  • mon premier « sommet », la grande Réchasse (!!!), à 16
  • ma première grosse souffrance à la montée, le Chasseforêt (j’ai bien pensé qu’on ne m’y reprendrait plus…)
  • l’accident qui change tout… en redescendant de l’Albaron… et qui met la montagne à jamais dans les tripes
  • mon premier 4000, le Mont Blanc du Tacul, l’année suivante pour conjurer le sort et faire la nique aux cicatrices
  • mon premier sommet en tête, Levanna Occidentale pour conjurer les craintes
  • les Dômes de Miage voilà 2 ans, à faire la trace après une chute de neige toute la nuit, et où j’avais tellement la caisse que j’avais l’impression de voler…
  • et n’importe quel rhodo, gentiane, bière de fin de course, sentier verdoyant ou sérac menaçant, c’est quoi d’abord un « meilleur souvenir »…
  • Quand j’étais lycéenne, l’Ascension chaque année à Pen-Hir avec le CAF, même juste avant le bac, avec le soleil, la mer émeraude, le rocher franc, les goélands…
  • Furfande, ma toute première nuit en refuge, ses vieux chalets d’alpage parmi les herbes folles, et cette formidable paroi qui rougeoyait dans la brise du petit matin.
  • Orages d’Etoile à Ailefroide, tous seuls au milieu du granit, et même le ciel maussade n’a pas pu nous atteindre.
  • Le Dièdre des Spijeoles dans le Luchonnais, première course en tête de cordée.
  • Les sublimes descentes dans les vallons vierges de toute trace du Marcadau, après une chute de neige.
  • Les innombrables bivouacs en randonnée, que ce soit au bord d’un torrent de Belledonne, égarés sans eau sur une improbable corniche du Vercors ou grelottants en décembre par -15°C dans le Doubs (on n’est pas sérieux quand on a 16 ans…).
  • Et puis tous ces moments de rire, de partage, les regards, l’arrivée au sommet, l’aube qui vient dissiper la nuit, …

j’ai commencé à en rédiger quelques uns de bons souvenirs, j’ai effacé : il y en a trop ; j’aurais plus vite fait de raconter les mauvais … vous n’aurez donc pas mes meilleurs souvenirs

Posté en tant qu’invité par mat69:

Rando : sommet dela croix de belledonne avec bivouac de fou : on a creusé des sièges dans neige, on s’est fait un parasol avec des couvertures de survie, une fondue… LE lendemain on a carapahuté sur tous les petits sommets qu’on a croisé en redescendant et on s’est plongé dans le lac du crozet…

Escalade : diagonaldu fou sialouze… pfiouuuuuu

Alpi : pic de chabournéou dans le mauvais… et 100 m sous le sommet on sort au dessus d’une mère de nuages

ski de rando : tour de la meije

canyon : le grouin

escalade sportive : calanques… tous les ans