Vos plus beaux souvenirs de montagne

…toutes disciplines confondues.

ce qui vous a le plus plu, marqué, laissé des souvenirs particuliers. liste longue ou courte, tout dépend des souvenirs justement. avec un petit commentaire ou une anecdote pour chacun.

pour ce qui me concerne :

le buet en « courant »
; à l’époque je ne faisait pas encore d’escalade (mais ça me démangeait) et faisait que de la course à pied. je l’avais réussi en 2h10 à la montée et 1h30 à la descente. c’est un très beau parcours, long et varié.

la jaune devant 6c/7a
: un dièdre déversant et lisse à pierre taillée qui est d’une grande qualité (rare en calcaire je pense) avec une fissure qui court jusqu’en haut. réussi après un bon paquet d’essais et quelques (petits) vols.

l’équipement des grattons laveurs ; une très belle voie de vincent sprungli en 5+/6a. cela s’est étalé sur 3 jours. c’est mon plus beau souvenir toutes disciplines confondues.

le lac cornu depuis cham
; une belle et longue rando fait en amoureux.

jeanne sous la lune ; « ça » c’est ma voie.

les 6b de la colombière
qui si on apprécie le style sont d’une beauté et d’une qualité exceptionnelle.

pointe de dran
: a capella 6a+, caprice de pétiole 6b, woody wood pecker 6a+ avec des longueurs en dalles vraiment magnifiques et engagées parfois.

sous dine en raquettes
dans un brouillard qu’on aurait même pas pu couper au couteau et un vent bien glacial.

Alors…

RANDONNEE :

  • mon 1er 3000m à 9ans (Tête de la Fréma, 3151m) avec ma première nuit en refuge.
  • la Grande Séolane, d’où j’ai vu le mont Blanc pour la première fois.
  • Haute route du Mercantour : 12 jours de rando et de complicité avec mon frère et un cousin. Que de beaux souvenirs de cette traversée.

ALPINISME :

  • la sortie au sommet de la Verte après avoir gravi le couloir Couturier. C’était magique, un rêve se réalisait.
  • le mont Blanc avec mon parrain. Malgré le froid très vif (-27°c au sommet), nous avions réussi le sommet au terme d’une semaine d’initiation à l’alpinisme.
  • le Chardonnet par l’éperon Migot, le jour de mes 25ans où l’art d’énerver ma famille. J’avais préféré faire ça que de faire la fête en famille :lol:
  • Le rateau Est, première course en tête de cordée.

ESCALADE :

  • la Pierre-André en Ubaye, ma première grande voie.

SKI DE RANDONNEE :

  • un raid à skis sur les 4000m de Zermatt. Le premier raid à skis face au mythique Cervin.
  • le tour des Combes des Aravis via le Passage du Père, une météo + neige parfaite.

VIA FERRATA :

  • Punta Civetta dans les Dolomites. Quelle ambiance ! Un temps extraordinaire, on s’est tappés la bourre avec mon frère.
  • Toffana di Roses, Dolomites. Passage dans les tunnels militaires.

Dans la catégorie « BUTS », je pourrais en mettre un paquet, mais ça reste de bons souvenirs même si certains fois on s’est retrouvés dans la merde :rolleyes: Pêle-mêle : Face N de l’Aiguille du Midi (Mallory-Porter), traversée de la Meije, Charbonnel, Aiguille Verte, …

Des beaux souvenirs, il y en a en pagaille. Il serait intéressant de voir aussi nos pires souvenirs !

de manière pèle-mêle :

RANDONNEE :

  • mon 1er 3000m à 7ans, le Rateau d’Aussois, ou j’ai pu voir le Mont Blanc
  • la montée à la cabanne du Grand Mountet en 93, l’émotion devant un des plus beaux cirques de 4000 alpins
    -un grand som en automne et en raquette, ambiance brumeuse exceptionnelle
    -un Taillefer avec Albank une journée de conditions anticycloniques parfaites
    -arches de l’Aulp du Seuil (répétito 3 fois)
    entre autres…

ALPINISME :
-première course d’alpi à la Levanna à 11ans
-petite ciamarella à 13ans, premier gros glacier, émerveillement
-traversée de la Pointe de l’Echelle en conditions automno-hivernales bien platrées, que du mixte
-face nord de l’Aiguille du Midi (goulotte Carli) avec Annapurna il y a plus de 3 ans
-une parrachée givrée et platrée en octobre, très insolite
-une glière en conditions d’automne somptueuse
-traversée de l’Aiguille de la Vanoise avec Visse ou on s’est vraiment éclaté et il y avait personne…
-un couloir de la Table + arête Tour avalé illico presto avec Visse dans des conditions magnifiques
-un gerbier entre amis récemment
entre autres…

SKI DE RANDONNEE :

  • l’Epaisseur : 1000m de transfo à 25-30° max, 1000m de godille
    -un tour dans le cirque du Merlet où il y avait une lumière d’hiver somptueuse
    -un Buet en condis grandioses malgré la foule
    -le Grand Morétan, descente extraordinaire par la pente S directe
    -grand pic de la Lauzière par les Aiguillons cette année : poudre exceptionnelle
    -un tour entre la combe de la Croix et Combe Madame avec Visse
    entre autres…

BUTS MEMORABLES (mais qui sont finalement de beaux souvenirs quand même!!)

  • gros orages sur la tronche (avec de la grêle) en allant vers Labby
    -pluie sur l’arête de l’Aiguille Percée à la Levanna alors qu’il faisait beau partout côté français et même sur le Grand Paradis = le pas de bol local
    -grosse chute de neige estivale pour la Séa (on voyait pas à 100m aux Evettes)
    -bien malade à la Selle au départ, retour au bercail par le replat
    -pas réussi à me lever un matin à la parrach’ après une grosse course pour faire un petit col (et terminer le WE)
    -grosse dégonfle à Tré-la-Tête quand on a vu le couloir péteux et la rimaye fouareuse d’accès au glacier
    et j’en passe…

Posté en tant qu’invité par Aaaa…tchoum:

A dix-huit ans
Cervin 4478 m, en face nord, remonter la pente de glace, emprunter le grand dièdre occupant la partie centrale de la paroi, parvenir au sommet en suivant une ligne invisible, mal définie. Il neige, et nous sortons du rêve dans lequel nous évoluons depuis plus de vingt heures: réussir l’ascension d’une voie mythique sur l’une des plus grandes parois des Alpes. Toute trace est recouverte par un froid manteau blanc, tout relief est gommé par la nuit qui s’installe, par le brouillard montant qui enveloppe de sa glaciale écharpe les hommes et la montagne. Scrutant l’obscurité, traversant, retournant sur nos pas, remontant, nous errons de longues heures sur la montagne, avec à l’esprit une seule préoccupation: par où descendre? Au coeur de cette terrible nuit, alors que la vie, fragile comme une flamme au grand vent exposée, chancelle, sur le point de s’éteindre; alors qu’il faut lutter, ne pas renoncer, mon compagnon ne cesse de répéter:" Finissons-en tout de suite! Sautons!" Enfin je crois reconnaître un passage, soudainement j’ai même la certitude que nous sommes très proches du salut. J’entreprends la désescalade d’un haut mur vertical. Les rares prises utilisables me conduisent à traverser à main gauche, ce qui m’écarte de plus en plus de l’axe du relais dans lequel coulisse ma corde d’assurage. Je crains de lâcher prise et de me retrouver au terme d’un long pendule, suspendu, impuissant, dans un dévers. J’élimine ce risque en passant ma corde derrière quelques écailles de roche et poursuis la descente. Je pressens l’existence d’une terrasse à quelques mètres sous mes pieds lorsque la corde se bloque, coincée dans les écailles. Agrippé à la raide paroi glacée par quelques fuyantes prises enneigées, j’essaie de communiquer avec mon compagnon: mes mots se perdent dans l’obscurité. Je devrais remonter, décrocher la corde bloquée, modifier mon installation et reprendre la descente interrompue… Au lieu de cela, je tente de me désencorder: les noeuds, gelés, refusent de se défaire. De deux à trois coups de piolet je tranche le filin et vole dans le ciel sombre de cette nuit troublée: quelques mètres plus bas, sur la terrasse pressentie, j’atterris sans dommage. La vie qui semblait se tarir prend un nouvel élan. Au fond de son sac, mon camarade avait une corde de soixante mètres qu’il utilisera pour me rejoindre. Encore quelques vires, faciles à suivre, et nous atteignons enfin le refuge Solvay 4003 m, robuste boîte de bois calée sur une épaule de la montagne.

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

Je ne mets que les souvenirs les plus forts (par ordre chronologique) sinon la liste serait trop longue:

  • première traversée de la meije un début septembre, seuls au refuge, personne d 'autre que nous dans la traversée à part une cordée (ayant bivouaqué dans la voie) doublée dans la traversée Zsygmondy
  • première ascension de l’aiguille verte (par le Whymper) un we de pentecôte, seuls sur la montagne avec des conditions excellentes
  • ascension du Chopicalqui (Andes), seuls sur la montagne avec de la fraiche jusqu’au genoux, l’impression de faire une première !
  • ascensions successives depuis le même camp du Quitaraju et de l’Alpamayo (Andes), seuls ou presque sur la montagne
  • ascension de l’Artesonraju (Andes), partis derniers (plusieurs cordées), arrivés seconds, rentrés premiers en milieu de journée avant le mauvais temps, après-midi tranquille bien au chaud dans la tête pendant que les autres cordées ramaient à la descente dans le mauvais temps :stuck_out_tongue:
  • Pointe de Charbonnel à skis un début mai avec de merveilleuses conditions anticycloniques
  • ascension du Pic Korjenevskaïa puis du pic du communisme (renommé pic Ismael Samani depuis) au Pamir par merveilleuses conditions anticycloniques
  • ascension à skis du Mestia Tau (Caucase), magnifique vue à 360° sur de superbes montagnes gavées de neige (comme les alpes du sud actuellement), descente mémorable dans une neige de cinéma
  • face nord des droites en automne avec des conditions magnifiques, seuls dans la montagne

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

Il fallait bien sûr lire : « bien au chaud dans la tente »

Un fou-rire aviné et interminable avec des amis allemands et américains au refuge Ca d’Asti en Italie.

Une purée industrielle dont le lait avait été remplacée par du vin blanc quelque part dans un alpage au-dessus des Contamines.

Un repas au restau à Trient après 10 jours de TMB, et une odeur de sueur à faire fuir tous les clients.

Un lever de soleil magnifique à Rochemelon.

4 heures d’attente sur une moraine latérale à la Uia di Ciamarella à attendre mes amis, bloqué par une douleur au genou.

Sacré souvenir !!!

[quote=« strider, id: 843035, post:3, topic:84020 »]-traversée de l’Aiguille de la Vanoise avec Visse ou on s’est vraiment éclaté et il y avait personne…
-un couloir de la Table + arête Tour avalé illico presto avec Visse dans des conditions magnifiques
-un gerbier entre amis récemment[/quote]

Arghh, yes, yes, yes !!

auquel je rajouterai, pour ce que l’on a fait ensemble, en randonnée, la traversée du col Rouge et du col du Souffre, en cette belle journée de novembre 2006, avec toute la palette lumineuse, du matin au soir…magique !!

En rando, le mont Thabor en septembre, toujours sensible à cette lumière automnale qui sublime les couleurs ocres du sommet.
La Grande Ruine, ma première vraie course alpine.
L’Aiguille Noire des Cerces, si facile pour une ambiance dolomitique !!
L’arête Nord de l’Arcalod en octobre, avec Annapurna, peut-être plus pour les bons moments amicaux que pour l’esthétique pure de la course (et pour les couleurs explosives de la forêt baujue en automne)
Le Goléon un 28 octobre, avec Quent et Dalle en Pente, avec un bivouac magique au lac, sous une lumière psychédélique, puis une pleine lune qui éclaire la Meije !!
Et aussi toutes les bambées en montagne où la dimension humaine a parfois éclipsé l’unique intérêt alpin de la course !!

Depuis le temps que j’espère faire une p’tite nuit là-haut (peut-être à mon mariage, dans la chapelle)

Quant à moi, rien d’exceptionnel, mais des cueillettes de myrtilles avec les parents, grand-parents, frangin, oncles et tantes, cousins et cousines du côté du Grand-Bornand. Avec une montée au refuge de Gramusset, puis à la Pointe Percée pour les plus grands.
Et le pépé…

J’ai tellement de beaux souvenirs… le choix est trop difficile !
Allez, je vais quand même jouer au jeu : une activité - un beau souvenir.

Rando pédestre

Août 1979. Ascension du Pic de Campbiehl, mon premier 3000. Il a plu 5 jours de suite, il n’en reste plus qu’un avant de boucler bagages… et c’est par une luminosité extraordinaire, dans 50cm de fraîche, que je vais fouler cette cîme tant convoitée… Depuis la corniche sommitale, toutes les Pyrénées à mes pieds, de la Méditerranée à l’Atlantique… et l’impression de pousser la porte du monde des alpinistes.

Alpinisme

Juillet 1998. Je réalise un rêve de gosse, imaginé 25 ans plus tôt, quand petit garçon de 11 ans je l’admirais depuis la Grave : la Meije ! Une traversée superbe, un moment d’intense émotion au sommet du Grand Pic, la satisfaction d’avoir été fidèle à mes promesses d’enfant… Et tous ces sommets, ces lacs, ces villages, d’où mille fois j’ai contemplé ma montagne préférée, je les embrasse d’un seul regard circulaire, comme si toute ma vie de montagnard défilait en cet instant.

Grandes voies rocheuses

Juillet 2003. Au dessus du petit village familial de Bastelica, en Corse, une aiguille de granit me nargue depuis des années ; j’ai gravi toutes les montagnes de la vallée, sauf cette dent inconnue du massif de la Mantelluccia, qui répond tout de même au nom de Punta Secca. Il me faudra 3 étés pour déjouer les pièges du maquis et trouver un accès possible depuis le bas de la vallée.
Et le jour venu, après 3 heures de marche harassante, je gravis une belle face fissurée de 100m, versant NE, maintes fois repérée aux jumelles.
La première longueur fut la plus éprouvante, surtout dans la traversée foireuse qui me conduira à un nid de tafonis où je pourrai enfin faire relais, alors que mon compagnon a déjà dû entamer son escalade malgré les 50m de corde ; mon dernier piton tient mal, je n’ai confiance que dans le friend posé 10 m avant… jamais je n’ai été aussi concentré de ma vie, posant les pieds sur des micro-grattons, les doigts glissant sur les bords arrondis d’une petite fissure horizontale évasée improtégeable ; heureusement que mon pote ne m’a pas dit que j’étais en bout de corde et qu’il avait dû démarrer… Le soulagement d’atteindre les bacs que constituent ces tafonis (trous) dans le rocher est indescriptible. Et je ne vous dis pas comme mon compagnon a dû lui aussi batailler… ah, les traversées en second ! Cette longueur fut ainsi un grand moment de confiance mutuelle dans l’assureur… en TA c’est primordial !
La suite sera plus facile, et l’arrivée au sommet un grand moment de satisfaction… j’avais ouvert ma voie sur mon aiguille !
Un reste de cairn nous montre que nous ne sommes pas les seuls fous… notre face ne recelant aucune trace de pitonnage (pourtant nécessaire), nous repérons lors du rappel un autre itinéraire possible, sans doute plus facile, en versant SE… itinéraire caché, mais logique si on a tenté l’accès au pied de la dent depuis le haut du massif.
On poursuivra à pied jusqu’à la Punta di Mantelluccia, histoire de finir en beauté et de dominer furtivement ce petit monde ; pour finir cette petite expédition sous un soleil déclinant, déshydratés, mais heureux comme des gamins… et n’aspirant plus qu’à une bonne Pietra !

Grandes voies sportives

Juillet 1998. Quelques jours avant la Meije, « Ventre à terre » dans la face SW de l’Aiguille de Sialouze. Un granit de rêve, l’agréable sensation de dominer toutes les difficultés, de se ballader dans le 6a, et la naissance d’une cordée réversible mixte à la symbiose parfaite, qui se reforme chaque été dans les Alpes avec toujours autant de plaisir et de connivence.

Escalade en falaise

Octobre 2000. « Fausses fractures », une superbe fissure légèrement déversante du Kronthal, le site de grès rose sur lequel tous les grimpeurs bas-rhinois font leurs armes, à 15 minutes de chez moi. J’ai « flashé » pour cette voie, et c’est la seule que j’ai vraiment travaillée avec acharnement (un an) ; il m’aura fallut 12 essais pour un enchaînement extraordinaire, dans la mesure où je me suis étonné à me trouver parfaitement fluide, dominant tous les mouvements, sans aucune hésitation… comme si toute pesanteur était anéantie.
Je me suis même payé un petit luxe : d’ordinaire on termine la voie au point sous le relais, sinon impossible de mouliner à cause du frottement ; mais je voulais que l’enchaînement soit parfait, tout en installant la moule pour mon assureuse ; je suis donc allé jusqu’au relais final, sans le clipper, puis j’ai désescaladé jusqu’au point du dessous, et c’est seulement à cet instant que je me suis mis dans la corde et ai pu pousser un cri libérateur… pour mon premier 7a !

Ski de rando

Janvier 2006. Ascension du Brisen, dans les Alpes suisses. C’est mon premier sommet à skis… et le début d’une nouvelle passion !

je n’ai pas une vie aussi chargée que les doyens du forum je garde des beaux souvenirs

des trecks :

mes 15 jours en islande en 2006 dans le Landmannalaugar( a l’est de Reykjavik) , mon premier treck . Le dépaysement pour le petit savoyard que je suis, une ambiance phéérique , 15 jours de rando dans des régions dépeuplées, des champs de lave devant les yeux, un premier test physique pour moi. je me souviens des marécages, des rivières qu’il fallait traverser a 8 h du mat ,avec de l’eau qui arrivait au niveau des genoux et plus, en grosses chaussures de rando car j’avais perdu 1 baskets sur mes 2 2 jours apres mon arrivée, celles utilisées pour la traversée des rivières.
La j’ai assisté a la violence des paysages , aux vallées déchiquétées avec le glacier Myrdalsjokull en toile de fond sans oublier la présence du soleil qui se couchait qu’a 1 h du matin .

Mon Gr 20, une aventure inoubliable
la traversée Calenzana / Conca. un challenge personnel . Ce voyage a été pour moi un élétrochoc , heureux d’avoir rencontré cette fille qui a réchauffé mon coeur .
La corse , j’en suis tombé amoureux , on ne peut pas rester impassible devant ces paysages si sauvages et décourageants. Les 4 premières étapes du nord était magnifiques , passer par ces brèches, ces failles, la remontée des grandes dalles apres la passerelle de Spasimata qui monte sur le lac de Muvrella avec le si fier Cinto en toile de fond …
Tout cela pour terminer sur les Aiguilles de Bavella, ce rempart de granit majestueux .

de l’escalade: que des classiques

mais " Frisson d’Automne " avec 1c+ au début de ma passion !
Première grande voie verticale, longue , gazeuze dans le 6a sur les Dents de Lanfont
Un magnifique souvenir !

Un orage avec J2 dans les " Grattons Laveur " . Déja , on avait galeré pour trouver le départ en dessus de la dalle Rousse et dans la 3eme longueur, on voyait les nuages tout noirs au fond dans les Bauges et on se dit on va terminer la longueur et tirer les rappels !
ET 5 minutes plus tards , J2 la haut au relais , on a droit a l’orage et a la pluie ! Dans les cannelures, je voyais des mini ruisseaux qui coulaient . Moi en tee-shirt trempé jusqu’au slip, j’attendais que la pluie passe .

en randonée

2 randos en haute maurienne. C’est un massif que je connaissais pas et je lui trouve un interet majeur.
j’ai ecumé le col d’Ambin , le col du Mont cenis,Mont Froid, les fortifications militaires italiennes vestiges de cette époque agitée. Des randos a caractère haute montagne

Pour moi ca a ete:

Randonnee:
*mon premier 3000’ a 7ans, le Tsate dans les Alpes Valaisannes.
*ma premiere nuit en cabane a 7ans, avec la decouverte de la marche sur glacier.

Alpinisme:
*Tour du Mont-Collon a 9ans (Valais). longue marche de 10h dont 7 sur glacier.
*1er sommet en alpi a 11ans, le Gioberney (Ecrins)
*1er 4000’ a 17ans au Dome des Ecrins.
*Dent Parrache avec des conditions hivernales (Vanoise)
*Sommet du Mont-blanc a 18ans (l’annee passee)
*3 semaines non-stop a parcourir les cimes (l’annee passee)

Ski de rando:
*1er sommet en ski de rando a 15ans (1ere fois sans 1 personne experimentee), le Grand Croise baulet (Mont-blanc)
*Le col du bonhomme (Mont-blanc) ou mon compagnon de ski et moi avons du faire demi tour a 100 metres du col a cause des terribles rafales de vent, et des coulees de neige qui partaient des pentes avoisinantes.

Cascade de glace:
*1ere approche hivernale - cascade de la Puchottaz (Val d’Anniviers)

Parapente:
*1er vol biplace en parapente a 9ans (Valais)
*1er stage de parapente pdt 3 jours, a 14ans (Valais)
*2 1er vols en solo a l’issu du 2e stage, a 15ans (Valais)

Que de bons souvenirs!!
Je tiens a remercier mes parents pour m’avoir enmene des mes 1an et durant toutes ces annees a 2000m dans un superbe chalet.
Je tiens egalement a remercier mon pere qui m’a fait decouvrir l’alpinisme. Avant, c’est lui qui planifiait et m’enmenait faire des courses en montagne, maintenant c’est a mon tour de l’enmener…, et ouiiii… les niveaux se sont intervertis!

[quote]de l’escalade: que des classiques

mais " Frisson d’Automne " avec 1c+ au début de ma passion !
Première grande voie verticale, longue , gazeuze dans le 6a sur les Dents de Lanfon
Un magnifique souvenir ![/quote]

merci l’ami ! ça fait chaud au coeur.
c’est un très souvenir pour moi cette voie également. pour moi la dalle raide de la 3è ou 4è longueur avec des fissures de toute beauté est un 5+ majeur ; une référence dans ce niveau de difficulté. à mes yeux un voyage dans cette voie juste pour cette longueur est une belle ascenscion.

en alpinisme :

  • la traversée des dômes de Miage en AR depuis Notre dame de la gorge, dans la journée. Avec une sensation de soif une grande partie de la course, comme je n’en ai jamais plus eue. Nos gorges étaient tellement desséchées qu’on ne produisait plus de salive, et du coup on ne pouvait plus rien avaler, les barres énergétiques tournaient dans la bouche et ne voulaient plus descendre

  • la traversée de la tête du replat, spécialement la descente du glacier vers le refuge de la Selle. Un souvenir de grand bonheur, une belle pente, qui se cramponnait bien, un soleil encore pas trop haut, des petits cristaux de neige-glace qui voltigeaient autour de nous, … et puis on ne connaissait pas encore ce qui nous attendait comme descente du refuge de la Selle vers St-Christophe … !

  • la montée à la barre des Ecrins par la voie Coolidge. C’était vers le 15 août, il avait neigé 30 à 40 cm dans la nuit, on ramait à faire la trace. En haut, y’avait du vent, et - 15°C, un bouchon de glace dans la gourde, on est au sommet ? bon, ben on redescend, la rimaye en rappel (en S à l’époque) pendulaire. Et en souvenir un gros orteil qui est resté insensible quelques mois.

le but le plus marquant : ce fut à la Pentecôte dernière. L’objectif, c’était la tête de Lauranoure depuis le refuge de l’alpe du pin. On a eu un accident. Pourtant le copain avec qui j’étais n’était pas un mauvais. Il avait notamment grimpé 2 fois la face nord des grandes Jorasses, dont le linceul en solo. Mais voilà, y’a des fatalités. En tous cas, quand le réveil a sonné, il ne s’est pas souvenu qu’il dormait dans un châlit en étage. Il est tombé de tout son long et s’est cassé le poignet. On a quand même monté 400 m de dénivelé. C’est un bel exploit vu les conditions. Le pharmacien de St-Christophe nous a dignement envoyé vers le médecin plâtreur de service qui a très bien fait son travail.

en randonnée :

  • le tour du Queyras, une très belle lumière. De beaux souvenirs également en Ubaye.

  • et d’une manière générale toutes les balades en Chartreuse et dans Belledonne, massifs que j’apprécie beaucoup et qui sont accessibles depuis Lyon pour la journée.

Meilleurs souvenirs :

RANDONNEE :

  • ma première rando en montagne (traversée des 7 laux) avec mon oncle, mon père et mon frère en 1984. Ce qui a tout déclenché …
  • traversée des arêtes du Buet en 2003 avec ma femme. Une belle bavante, sans rencontrer personne !
  • le Capu d’Ortu en 2004. On s’est tiré la bourre pour arriver au sommet.
  • Un bivouac au lac d’Anterne avec tous nos amis du Chablais

ALPINISME :

  • le Pic de l’Etendard en 2002, ma première course.
  • le Tondu par l’arête NE du Pain de Sucre en 2007 : super conditions, seul sur la course. Que du bonheur !!

VIA FERRATA :

  • La traversée de la Brenta en 2005, même si on s’est abimé les genoux, c’était grandiose.

Pour les pires souvenirs, le Dôme des Ecrins en 2003 : trop de monde, c’était limite la baston … écœuré !

Posté en tant qu’invité par David P1:

En haute montagne:
la voie Livanos a la face SW de l’A de Sialouze en 1978
la sortie au sommet du Pic Sans Nom apres la Chapoutot a la face WNW en 1979 et pour faire court:
l’eperon Walker en 1995, un reve, une jouissance permanente…
d’autres encore: la descente en moto trial apres avoir rate le dernier train du Nid d’Aigle (on avait appelle des copains pour venir nous chercher…on revenait du Freney)
La veille: un enorme eclat de rire a Eccles quand un suisse rigolard a renverse sa gamelle de pates dans le capuchon de la doudoune d’un autrichien plutot tendu qui etait en dessous de lui…
Et maintenant, beaucoup de cafard en pensant a cet ami trop vite disparu.

En grimpe, le pilier Livanos a Archiane (1977). Surtout la longueur d’artif de la deuxieme partie, les bras bien exploses!
La belle longueur de la directe du lac au petit Bargy (celle de la photo des cent plus belles)

A skis: Un souvenir fort: la remontee integralement dans le brouillard, sans trace, de Concordia a Monchjochhutte tout a l’altimetre et la boussole…incroyable quand on a debouche au col devant le refuge!!

Beaucoup d’autres: le sommet de la Barre des Ecrins, la Meije, les bivouacs (col de Coste Rouge…), le decollage du sommet du Mont Blanc!

Posté en tant qu’invité par David P1:

J’ai oublie le Kilimanjaro avec ma femme en 2001! Une enorme joie pour tous les deux; elle est plutot ocean…mais sans trop savoir que je pratiquais la montagne, elle m’a dit qu’elle voulait faire le Mont Blanc…qu’a cela ne tienne! quelques mois plus tard, Mont Blanc ,Kili puis l’annee suivante Cotopaxi…

À chaque fois que je suis au sommet du Canigou.
À chaque fois que je suis en montagne en général.

Pas de classement, que des excellents souvenirs.
Et la bière à la descente en est aussi un …