Posté en tant qu’invité par Francois:
J’ai un fort faible pour Paul Gayet-Tancrède, ses livres, ses dessins. L’homme était un visionnaire qui a compris, il y a 60 ans, où pouvait conduire l’alpinisme et a croqué ça en 3 coups de crayon.
Henri Isselin fut un de mes pères spirituels: la Meije, les Ecrins, les Aiguilles de Chamonix, du côté de l’Aiguille Verte, tout ça chez Arhaud mais introuvables maintenant, sont des livres que je lis et relis sans jamais me lasser à tel point qu’ils tombent en quenouille. Autre papa spirituel: Pierre Chapoutot dont un article dans « la Montagne » (revue du CAF) de 1971, intitulé « Grandes Courses », m’a marqué de son empreinte indélébile et au fer rouge (vous voulez voir?).
Sinon, les grands classiques des pionniers de l’âge d’or: Whymper, Stephen, une tendresse particulière pour Mummery et Rodolf Toepffer (Voyage en Zig-Zag). Tous ces bouquins exhalent un petit fumet délicieusement désuet mais sont inexpliquablement intemporels. Allez comprendre.
J’oubliais dans le style humoristico-rétro « Tois curés en montagne » de Jean Sarenne.
Buzzati n’est pas vraiment un joyeux drille mais il est profondément humain et donc émouvant.
Les récits de circonstance (342h…) je trouve ça chiant.