Vos avis sur les fixation Dynafit

Posté en tant qu’invité par ludovic:

bonjour, je cherche des avis aussi bien négatif que positif sur les fixations Dynafit. Plus présisement les TLT speed

voici mes grandres interrogation:
-résise elle bien a l’usure? (par exemple aparait il un jeux entre la fixation et la chaussure)
-déchausse t-elle bien lors de chute?
-sont elle éficace lors des déscente sur piste ou en grosse poudreuse

merci d’avance

Posté en tant qu’invité par Loïc:

Récent possesseur de Dynafit Speed (l’appellation TLT a disparu), je peux t’apporter quelques réponses après 13 sorties :

  • résiste-t’elle bien à l’usure? (par exemple apparaît-il un jeu entre la fixation et la chaussure)

Ca c’est encore trop tôt pour le dire, pour le moment rien à signaler.
Seulement à 2 reprises je me suis retrouvé je ne sais pas comment avec les ergots de la talonnière au-dessus du débord arrière de la chaussure, au lieu d’être dans les inserts, je ne sais pas comment c’est arrivé; j’ai rapproché un peu la talonnière (je suis donc plus près que ce qu’indique la notice et la réglette fournie), et pour le moment ça ne s’est plus reproduit - à suivre.

  • déchausse-t’elle bien lors de chute?

Et bien sans me vanter je n’ai pris pour le moment qu’une seule chute, en descendant avec les peaux et en position montée (talon libre) avec le levier bloqué : ça a déchaussé quand même.
Sinon j’ai commencé en les réglant au minimum, et ça déchaussait dans tous les sens sans chute dès que la neige était un peu profonde. J’ai resserré progressivement jusqu’à ce que ça tienne normalement.

-sont elles efficace lors des descentes sur piste ou en grosse poudreuse

Une fois réglées correctement en dureté de déclenchement, ça a l’air bon.

Je suis bien conscient que je t’apporte peu d’informations, mais ma réponse va sûrement en entraîner d’autres.
Sinon globalement je ne m’y suis pas encore habitué, je regrette toujours mes anciennes Diamir pour leur côté pratique (ouh la, je vais me faire écharper !).

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

ludovic a écrit:

-résise elle bien a l’usure? (par exemple aparait il un jeux
entre la fixation et la chaussure)

C’est un des gros points forts de la LowTech : c’est pas inusable, mais les miennes qui ont 10 ans d’usage non négligeable commencent à prendre un chouille de jeu…

-déchausse t-elle bien lors de chute?

Oui, sachant qu’elles demandent d’être soigneusement montées par qqun de sérieux (pas n’importe quel skiman de station ;o) et bien réglées ensuite.
Le seul pb documenté est en chute avant pure, je ne l’ai jamais rencontré… Mais depuis que j’en ai entendu parler, je règle les fix un peu plus molles sur cet axe là.

-sont elle éficace lors des déscente sur piste ou en grosse
poudreuse

Oui, de toutes façons en rando la fix n’est pas le maillon faible en descente, c’est plutôt la chaussure.
Le plus de la LowTec : avec leur poids léger, tu t’es moins fatigué à la montée, et tu as donc plus de ressources pour attaquer!
Evidemment, pour faire des gros gros sauts et autres bêtises de chevaucheur libre ;o), il vaut mieux des fix de piste blindées et pas des fix de rando…

Posté en tant qu’invité par jean Pierre:

Débat x tenu fois sur ce site. Soit le sujet est considéré épuisé soit c’est reparti pour un fleuve d’avis.
Quatre points principaux à mon avis (certaines rarement avancées) :
1- le risque de blessure en skiant n’est absolument pas garanti par aucune fixation existante (y compris fixations piste les plus élaborées). Un seul exemple pour faire court (de nombreux autres cas existent ) : c’est pas parceque la fixation déclanche comme et quand il faut que tu ne vas pas ensuite planter le pied déchaussé dans la couche de neige et par inertie du haut du corps te faire une entorse du genou.
Il cependant vrai que certaines fixations assurent mieux leur rôle que d’autre. La LT, qui a un niveau de sécurité acceptable pour la rando, ne peut pas garantir la même probabilité d’assurer la sécurité qu’une fixation de piste (ni tout à fait qu’une Diamir).

2 - conceptiellement la LT a un inconvénient majeur : c’est pas avoir de sécurité de déclanchement en position montée. Dans le cas d’avalanche à la montée, problème très agravé. On peut faire l’hypothèse très optimiste de pouvoir abaisser en situation les leviers avant… les 2 pieds… (je suis un rescapé assez miraculeux d’une très grosse avalanche de plaque. J’ai pu larguer mes 2 skis au départ de l’avalanche avec une fixation type Diamir. Si j’avais eu des LT dans cette situation, je pense que je ne serai plus en mesure de donner cet avis)

3- la TL a d’indéniables avantages : légereté, et pour moi celui d’une liaison chaussure-ski avec une rigide latéralement bien meilleure (avantages efficacité en monté et descente) et quand même sa robustesse plutôt supérieure aux autres alternatives.

4 - objectivement , c’est pas la fixation la plus pratique à chausser-dechausser, même si avec de l’accoutumance cet inconvénient (par rapport aux autres modèles) ne pose pas de réel problème.

nb : par bilan personnel positif sur avantages/inconvénients, j’utilise la LT.
Es ce raisonable après l’expérience indiquée §2 ?
(sécurité : vaste question ou chacun doit se déterminer en choix personnels, les plus appréciés possible, mais ou la rationnalité ne peut être totale)

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Débat x tenu fois sur ce site. Soit le sujet est considéré
épuisé soit c’est reparti pour un fleuve d’avis.

2 - conceptiellement la LT a un inconvénient majeur : c’est pas
avoir de sécurité de déclanchement en position montée. Dans le
cas d’avalanche à la montée, problème très agravé. On peut
faire l’hypothèse très optimiste de pouvoir abaisser en
situation les leviers avant… les 2 pieds… (je suis un
rescapé assez miraculeux d’une très grosse avalanche de
plaque. J’ai pu larguer mes 2 skis au départ de l’avalanche
avec une fixation type Diamir. Si j’avais eu des LT dans cette
situation, je pense que je ne serai plus en mesure de donner
cet avis)

Je répète ce qui a déjà été dit dans les débats x fois tenu sur ce site :
Lorsqu’on traverse une zone craignos à la montée, il vaut mieux mettre le levier en position descente, en faisant attention à ne pas faire d’effort de torsion avec la chaussure, et en faisant les conversions en douceur, pour éviter que ça déchausse. Il est vrai que ce n’est pas toujours facile pour un novice de la low tech.
Je l’ai déjà fait en remontant 500m sans déchausser, et aussi d’autres fois sans faire exprès en oubliant de passer en position montée après un déchaussage rapide (pour debotter ou passer une zone déneigée).
Ca fait parti du B.A. BA des précautions à prendre dans une zone risquée, comme s’espacer, enlever les dragonne, etc.
Si la neige ne permet pas de faire une trace large (plaque dure), donc que l’on risque facilement de déchausser (effort de torsion), ben soit on met des lanières à fusible, soit on reste en position montée et on veille un départ de plaque en espérant pouvoir sortir de la plaque avec les skis (j’ai déjà testé, ça peut le faire pour des petites plaques où l’on a peut de chance d’être enseveli mais où il faut vite sortir avant de sauter une barre), soit on s’arrange pour passer à côté.

Posté en tant qu’invité par orengo:

Dans combien d’avalanche as-tu été pris ?

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Euh…
Je n’ai jamais été pris dans une avalanche digne de ce nom.

Le « pire » (qui reste soft), est cette petite plaque dont je ne m’attendais pas à son départ (une connerie : « tient, ya 10cm de carton sur poudre, s’il y en avait 20cm, ça serait parti », j’avance d’1m sans me poser de question, mais là l’épaisseur était passée à 20cm… zooouuu, une conversion pour sortir par le côté le plus près, sortie de la plaque après avoir glissé de 20m sans être tombé: c’était une petite plaque, mais gros enseignements). Mais j’avais quand même évalué avant la situation: s’il y avait une plaque, elle serait petite, d’où mon analyse trop grossière en l’abordant.
Je me suis aussi pris d’un peu trop près qq aérosols ou gros spin drift en alpi (sans conséquence mais ça fait réfléchir).

Sinon j’ai fait quelques « surf sur plaque » volontaire, pour vérifier mon évaluation de l’instabilité d’une (petite) pente: arrivée par le haut, déclenchement et sortie au bout de 10m.

Par contre j’ai fait pas mal de purge de pente (plaques friables ou neige gorgée d’eau): ce n’est plus pour jouer, c’est pour passer sans danger, donc parfois il faut nettoyer gros, ça chiffre vite en centaines de tonnes.
Je n’en suis pas fier, car ça signifie que la pente n’était pas en condition mais j’ai forcé le passage: c’est limite du vandalisme, car j’aurait pu passer sans rien déclencher 1 ou 2 jours plus tard une fois que c’était mieux stabilisé (plaque friable: cohésion avec la sous couche et renforcement des ancrages; neige humide: regel). Après ça, il ne faut pas que je vienne me plaindre qu’il manque de la neige dans les faces !
Mais bon ça fait partie des erreurs à limiter.

Posté en tant qu’invité par jean Pierre:

Belle position théorique… (le « b.a. - ba » du novice…)

Evidement les avanlanches ne se produisent que lorsque on l’a prévu, que lorsque l’on estime qu’il y a un risque ( « que c’est craignos »). Il y aussi les petites plaques pour lesquelles " on peut espère s’échapper ou alors on passe à coté"…

Ben c’est aussi simple que çà les gas… :
Ca craint : montez sur des oeufs les TL deverouillées.
Si les LT sont verrouillées (ce qui est quand même pratique si on veut avancer) c’est que ça craint pas (puisque vous l’avez décidé).

Quand je parlais d’une rationalité qui avait forcement des limites en matière se sécurité je n’envisageais quand même pas cette nature de « rationalité » …

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Ben oui, c’est bien là le problème: détecter si c’est craignos ou pas.
Il y a des cas sans ambiguïté. Et d’autres où on ne sait pas. Par rapport au levier des LT, chacun met la limite du « craignos/pas craignos » où il veut, c’est seulement sa vie qui est en jeu, donc ça n’embête personne s’il se plante (enfin, pas plus que s’il avait des diamir). En sachant que monter en position descente dans un passage craignos est préférable statistiquement, mais il y a des cas où il vaut mieux rester en position montée…

Je répondais juste au problème que tu as soulevé. Je n’ai pas de meilleure réponse.
Si ça ne convient pas, on peut toujours changer de fix, ou ne sortir que sur des classiques surtracées 3 semaines après la dernière chute.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

jean Pierre a écrit:

2 - conceptiellement la LT a un inconvénient majeur : c’est pas
avoir de sécurité de déclanchement en position montée.

En pratique, on se rend compte aussi que le blocage montée se fait ouvrir par une grosse chute (la chaussure vient taper dedans), on peut aussi le vérifier en se mettant à genoux.

Mais bon, ce n’est pas dit que ça fasse comme dans une avalanche : ça fait effectivement partie des inconvénients.

Posté en tant qu’invité par orengo:

L’autre inconvénient c’est son poid.

Si dans un groupe tu as une L.T et que tous les autres ont une vieille, lourde (mais solide 404 silvretta), tu avances comme un avion, et c’est toi qui est désigné pour faire la trace !!!

:wink:

Posté en tant qu’invité par Fil:

Sérieux, un vrai inconvénient, c’est que ces fixs ne s’adaptent pas à de nouvelles chaussures (si celles ci, d’une marque différente ont une longueur différente).

Donc, tu ne peux prêter tes skis, ni les vendre au premier prenneur, ni même changer facilement de fix.

Il faut des chaussures qui acceptent la L.T (TR9, TR 12 impossible) par ex.

Débattre sur simplement une fix est limité, car il faut considérer l’ensemble du matos

skis+fix+chaussures…

Tu préfères être sûr en descente (au détriement d’avoir un matos léger et donc performant en montée) => oubli la L.T et autres altiplumes…

Tu préfères éblouir par tes 1000m / h de montée… et lorsque la neige est trafollée tu est prêt à galèrer en descente … prend L.T + Altiplume + etc…

Après tu adaptes en fonction de tes besoins.

Posté en tant qu’invité par ???:

Fil a écrit:

Tu préfères être sûr en descente (au détriement d’avoir un
matos léger et donc performant en montée) => oubli la L.T et
autres altiplumes…

Tu préfères éblouir par tes 1000m / h de montée… et lorsque
la neige est trafollée tu est prêt à galèrer en descente …
prend L.T + Altiplume + etc…

tu es trop reducteur…
j’ai un matos qui est bon a la descente AVEC des LT et il est suffisement leger pour avoir une bonne cadence a la montee.
je crois que c’est surtout une affaire de compromis

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Fil a écrit:

Tu préfères être sûr en descente (au détriement d’avoir un
matos léger et donc performant en montée) => oubli la L.T et
autres altiplumes…

Y’a des idées reçues tenaces quand même… Pour ça, oublie l’altiplume (même s’il parait que le dernier a fait des progrès, ce n’était pas très dur d’en faire ;o) et garde les lowtech!

Comme je l’ai déjà dit, fatigue moindre à la montée implique meilleure descente, sachant qu’en descente toutes les fix modernes se valent à très peu près.

Posté en tant qu’invité par Astiaou:

Ton raisonnement sur l’efficacité de ces fix en cas d’avalanche à la montée est quand même surprenant. Si ce que tu dis ne peut être mis en doute, la fix ne peut être accusée que de non assistance de personne en danger mais pas de meurtre le(s) coupable(s) sont ailleurs.

Posté en tant qu’invité par Pintou:

Durant les sixties, ond se pêtait tous les guiboles avec les fix à cable, c’était pas marrant ni malin, mais on se prenait moins le chou. Faut arrêter d’enculer les mouches, Dynafit, Diamir ou que saias-je, tout ça est c’est du tout bon.

Posté en tant qu’invité par patriceh:

Petite contribution au débat : j’ai des LT depuis Noël ; je viens de me faire une entorse de la cheville avec (chute en torsion en neige lourde), chose que je ne m’étais plus fait depuis l’abandon des fix à câbles…

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

j’ai du mal à comprendre comment on peut se faire une cheville avec des chaussures de ski, tu peux expliquer ?

merci

Posté en tant qu’invité par davidof:

tu peux expliquer ?

non mais j’ai meme cassé ma cheville en godasse de ski (en LowTech). 2 ans plus tard j’ai toujours mal.

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

toi aussi !! j’avais jamais imaginé que cétait possible. Je me suis pas mal malmené les chevilles au rugby mais encore jamais en ski… pourvu que ça dure !!!