Posté en tant qu’invité par Bubu:
Euh…
Je n’ai jamais été pris dans une avalanche digne de ce nom.
Le « pire » (qui reste soft), est cette petite plaque dont je ne m’attendais pas à son départ (une connerie : « tient, ya 10cm de carton sur poudre, s’il y en avait 20cm, ça serait parti », j’avance d’1m sans me poser de question, mais là l’épaisseur était passée à 20cm… zooouuu, une conversion pour sortir par le côté le plus près, sortie de la plaque après avoir glissé de 20m sans être tombé: c’était une petite plaque, mais gros enseignements). Mais j’avais quand même évalué avant la situation: s’il y avait une plaque, elle serait petite, d’où mon analyse trop grossière en l’abordant.
Je me suis aussi pris d’un peu trop près qq aérosols ou gros spin drift en alpi (sans conséquence mais ça fait réfléchir).
Sinon j’ai fait quelques « surf sur plaque » volontaire, pour vérifier mon évaluation de l’instabilité d’une (petite) pente: arrivée par le haut, déclenchement et sortie au bout de 10m.
Par contre j’ai fait pas mal de purge de pente (plaques friables ou neige gorgée d’eau): ce n’est plus pour jouer, c’est pour passer sans danger, donc parfois il faut nettoyer gros, ça chiffre vite en centaines de tonnes.
Je n’en suis pas fier, car ça signifie que la pente n’était pas en condition mais j’ai forcé le passage: c’est limite du vandalisme, car j’aurait pu passer sans rien déclencher 1 ou 2 jours plus tard une fois que c’était mieux stabilisé (plaque friable: cohésion avec la sous couche et renforcement des ancrages; neige humide: regel). Après ça, il ne faut pas que je vienne me plaindre qu’il manque de la neige dans les faces !
Mais bon ça fait partie des erreurs à limiter.