euh bien…le petit souci que j’y vois est qu’on n’est pas en cercle fermé.
Dans des contextes relativement fermés (je connais un gars qui connait le type en face de moi), je serais le premier à faire confiance et le deuxième à taper (physiquement) sur celui qui en profite (ou plutôt inversement)
Entre inconnus, je taperais quand même sur celui qui en profite mais je ne ferais pas confiance…
quelques anecdotes autour de ce(s) thème(s), chacun en fera sa morale…
1)Italie.
je me rappelle avoir fait un « test gratuit de ski » il y a 10 années.
le vendeur ne m’avait rien pris en caution à part mes propres skis, dont je venais d’éclater une fixation. Les skis qu’il m’avait prêté avaient une bien plus grande valeur commerciale que les miens.
en venant me revenir, il avait l’air soulagée et surprise, il m’a très franchement avoué s’être senti un peu con quoi…
2)Catalogne.
un grimpeur de renommée internationale achète du cannabis lors d’un trip, par l’intermédiaire d’un grimpeur local, qui n’est pas vraiment un dealer et est quelque part sous l’emprise de la notoriété de l’autre.
Au moment du règlement, l’acheteur est short en argent et négocie un paiement différé, en matos d’escalade (une corde neuve ou un truc du genre).
Le mutant qui carbure au pétard s’est vite remis sur la route et n’a plus jamais mis le pied en catalogne.
Le vendeur attend toujours sa corde…
3)Italie.
On est dans un milieu vraiment très local. Petit village, quelques dizaines de grimpeurs.
Le cador du coin, un bon gaillard bien baraqué pour un grimpeur de haut niveau, a ses dégaines en place dans un projet.
Un jour, ses dégaines ont disparu.
Le cador se rend tout de suite au bar du village, lieu de rendez-vous des grimpeurs.
Il lève la voix, demande l’attention de tout le monde et prend la parole:
"Po%c0 D18!!! SI JE CHOPPE L’ABRUTI QUI M’A VOLE LES DEGAINES JE LUI ECLATE LA GUEULE, D%0 C$N3 £A M4D022A!!!
ensuite il s’en va.
Le lendemain, il retrouve ses dégaines pendues au 1er point du projet…
4)innombrables anecdotes concernant grimpeurs effectuant des petits vols ou tricheries dans des grandes surfaces d’alimentation et de sport. Certains allant jusqu’à publiciser leurs exploits sur les réseaux sociaux.
Aucune sanction de la part du milieu, vu que les victimes de ces vols ne sont pas perçus comme en faisant partie, ni comme des faibles.