Vol du leader/vol de l'assureur

Posté en tant qu’invité par Seber:

[quote=« 7pierro7, id: 1629241, post:13, topic:144073 »]

Pour moi la question du renvoi ne se pose pas (largement assez débattue dans le sujet d’à coté). Du moins en grande voie classique, pour le reste (TA, Alpi etc.) je ne connais pas assez pour en parler et j’imagine qu’il doit exister des situations ou le renvoi est pas évident à mettre en place voire impossible.[/quote]

En France, ce n’est pas courant l’assurage du leader avec un système posé directement sur le relais. Mais, j’avais vu cela en Italie.

En France, les situations se rapprochant de l’assurage directement au relais que j’ai en tête, serait :

  • le solo avec corde attaché au relais et grigri sur soi.
  • gestion d’une initiation de plusieurs personnes a l’artif. Tu fais grimper plusieurs personnes en même temps en les assurants avec des grigri placés sur un relais au sol. C’était utilisé par Tchouky a l’ENSA lors des journées artifs des aspi. Attention a prévoir un nœud de blocage en back up.

=> ce n’est vraiment pas classique.

Oui.

Avis aux spécialistes:

En grande voie sportive avec relais béton et système d’assurage type reverso.
Puisque Les assureurs de type reverso fonctionnent normalement soit lorsque la corde allant vers le grimpeur est orienté vers le haut soit lorsqu’il est utilisé en mode auto-bloquant.

Assurer un second:

  1. la corde est orienté vers le bas. On place donc le système en mode auto bloquant.
  2. ou bien on assure au baudrier avec un point de renvoi: c’est moins confortable et ?

Assurer un leader:

  1. on assure au baudrier + un point de renvoi pour s’assurer que la corde part toujours vers le haut.
  2. ou bien on assure en mode auto bloquant directement au relais: c’est la galère pour donner du mou.

J’ai juste ?

[quote=« jeandekling, id: 1629270, post:22, topic:144073 »]Assurer un second:

  1. la corde est orienté vers le bas. On place donc le système en mode auto bloquant.
  2. ou bien on assure au baudrier avec un point de renvoi: c’est moins confortable et ?[/quote]
    Les deux sont possibles

[quote=« jeandekling, id: 1629270, post:22, topic:144073 »]Assurer un leader:

  1. on assure au baudrier + un point de renvoi pour s’assurer que la corde part toujours vers le haut.
  2. ou bien on assure en mode auto bloquant directement au relais: c’est la galère pour donner du mou.[/quote]
    non, on n’assure pas en mode autobloquant.

(rien, j’avais mal lu…).

En lâchant la corde avec le grigri, tu risques d’envoyer au tapis le grimpeur qui vole.

J’ai pris un vol de 15m en grande voie sur ce qui était une dalle assez verticale en moyenne avec un espèce de bombé : plus en vue de mon assureur quand j’ai zippé. Résultat, une malléole un peu fendue. Vue le plomb, quand il a vu l’action son réflexe a été de bloquer. S’il n’avait pas assuré du baudrier, vaché un peu loin du relais, la dynamisation aurait certainement été moindre et j’aurais eu bcp plus mal… Il utilisait un reverso, rien au dessus pour assommer, le temps nécessaire pour bien serrer la corde…

Petit retour d’expérience…

Posté en tant qu’invité par Seber:

A noter que dans toutes ces grandes théories, on oublie le cas de figure du running belay.
Dans des couennes expos en dalle pas trop raide, genre 2-3 points (ou protections) pour 50m, il est nécessaire que l’assureur court en arrière en cas de chute du leader, afin de rattraper le mou de la corde et limiter les retour au sol.
C’est à anticiper : l’assureur doit choisir son emplacement en prenant en compte cette nécessité de partir en courant en arrière. Prévoir des vêtements solides pour se jeter dans les buissons et éventuellement une machette pour préparer le terrain.

L’assurage dynamique en grandes voies est loin d’être uniquement lié au type d’assurage utilisé.
Reverso, grigri, huit, poignées jumars, shunt j’en passe et des meilleurs (bon ok, on oublie quand même les 2 derniers)… Même résultat pour tous en terme de dynamisme si l’assureur est vaché « collé serré » au relais.
Un bon assurage dynamique passe avant tout par une fluidité de toute la chaine d’assurage, y compris le grimpeur et l’assureur.
En général, pour le leader, en cas de chute, pas trop de problème pour assurer une certaine fluidité (merci la gravité…).
En revanche, tout à gagner en fluidité si l’assureur est vaché loin.
Si déjà le relais ne l’arrête pas net 50cm au dessus, ça rend les choses beaucoup plus soft pour tout le monde.
En cas de chute, relais non sollicité = dynamisme assuré…
Putain, il est trop top ce proverbe :smiley: :smiley:
Enfin bon, moi c’est ce que j’en pense…