Voie ceresa au maupas (pyrénées)

Quelqu’un a-t-il entendu parler d’une voie (ancienne) ceresa (ou cerezat) au pic de Maupas ?
Et qui est (ou était) ce ceresa?

François Céreza (1925), guide emblématique de la vallée du Luchon. Il se tue en 1965 sur une arête dans le Valais. Son piolet est au refuge d’Espingo.

Au Maupas, y a une voie Céréza versant nord, dans un dièdre qui aboutit dans le pierrier du plateau sommital. Assez courte, 200m. Côtée TD sup à l’époque, avec une longueur d’A2 à la fin, évitable par la droite. Je ne sais pas ce qu’elle vaut maintenant.
Y a peut-être une voie Céréza (Céréza-Malus ??) sur les dalles versant sud du maupas (300m), mais là je ne pourrais être affirmatif…

Au temps pour moi, le piolet, c’est peut-être celui d’Albert Pradal, décédé aux Spijeoles.

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Il y a également une voie ouverte en face sud est du Maupas par Cereza et Comet (TD+)

Dans le guide Ollivier « vallées d’Aure et de Luchon », on trouve

  • une voie Céréza dans la face nord, TD, 200m avec un surplomb A2/A3, évitable à droite (V). Le guide indique « très intéressante, aujourd’hui [1969] presque classique. Excellent rocher »
  • une voie Céréza-Comet dans la face SE, TD+, 180m, « très délicate, exposée, raide et soutenue. Mauvais relais. »
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Bon, ben, j’étais pas trop loin avec mes souvenirs d’enfance !!! :wink:

Pour la face sud, j’ai failli dire « Céréza-Comet », mais je ne me souvenais plus s’ils avaient grimpé ensemble.

Philippe, tant que tu as l’Ollivier sous la main, y a pas une voie Candau à la face nord du Maupas, pas trop loin de la Céréza ? Et si tu pouvais me dire aussi avec qui il était pour l’ouverture de l’intégrale du Tuc de Labesque, ça me rafraîchirait les souvenirs…

Il y a effectivement une voie Candau-Sol de 1961, TDinf, à gauche de la Céréza. Elle démarre dans le couloir qui sépare de la tusse du Maupas et aboutit au pointement qu’on laisse à droite en haut du « mauvais pas » de la voie normale. Un schéma mais pas de description dans le guide (« renseignements non parvenus »).

Directissime Cereza au du Tuc de l’Abesque : M. Gajac avec le guide F. Cereza, le 9 sept 1948.

Posté en tant qu’invité par Saute-cailloux:

[quote=« Philippe Q., id: 934626, post:7, topic:92102 »]Il y a effectivement une voie Candau-Sol de 1961, TDinf, à gauche de la Céréza. Elle démarre dans le couloir qui sépare de la tusse du Maupas et aboutit au pointement qu’on laisse à droite en haut du « mauvais pas » de la voie normale. Un schéma mais pas de description dans le guide (« renseignements non parvenus »).

Directissime Cereza au du Tuc de l’Abesque : M. Gajac avec le guide F. Cereza, le 9 sept 1948.[/quote]

J’y suis allé; p***ain, la fissure en 6!!! Allo maman!!! :smiley: :smiley:
Baston velu velu!!

Posté en tant qu’invité par Saute-Cailloux:

Précision: celle du Tuc de l’Abesque

Posté en tant qu’invité par Saute-cailloux:

je me demande si je ne suis pas en train de confondre; j’ai souvenir d’une fissure Malus, une de celles qui laissent des souvenirs impérissables.
Elle n’est pas au Tuc de l’Abesque? IL me semblait bien que c’était une Cereza Malus

Il y a une fissure Malus-Cereza (VI inf) dans une variante de l’éperon NE des Spijeoles, donc au-dessus du tuc de l’Abesque.

J’ai une fois longtemps cherché cette fissure, sans la trouver… Elle est où ???

Dans le guide Ollivier, n°192 ?

Non, quand même pas… :frowning:
Sur place !! On voulait enchaîner la Céréza au Tuc de Labesque (on a bien trouve un vague pas de V, mais rien de folichon) et la Malus. Mais on n’a rien compris au descrptif du guide Ollivier, comme d’hab. C’est pour ça que le récit/avis de Saute-cailloux m’intéresse.

Aprés j’ai un rapport un peu spécial avec le spijeoles, la même mésaventure m’est arrivé avec la dalle en VI de la Directe Brau-Mourret, impossible à trouver (mais Satgé, rencontré au détour du chemin m’avait dit que c’était normal…).

Posté en tant qu’invité par Saute-Cailloux:

[quote=« Circus, id: 935858, post:14, topic:92102 »]Non, quand même pas… :frowning:
Sur place !! On voulait enchaîner la Céréza au Tuc de Labesque (on a bien trouve un vague pas de V, mais rien de folichon) et la Malus. Mais on n’a rien compris au descrptif du guide Ollivier, comme d’hab. C’est pour ça que le récit/avis de Saute-cailloux m’intéresse.

Aprés j’ai un rapport un peu spécial avec le spijeoles, la même mésaventure m’est arrivé avec la dalle en VI de la Directe Brau-Mourret, impossible à trouver (mais Satgé, rencontré au détour du chemin m’avait dit que c’était normal…).[/quote]

J’avais failli écrire: « Circus saura, lui »!!!
Nous étions montés là (au Tuc de Labesque) pour observer le Quaïrat et faire une voie de l’am; trouvée dans le guide Ollivier.
Eh bien…Je n’ai jamais compris où était le départ!!! On est donc montés au pif, dans des rochers licheneux pas très engageants, en gros, en diagonale vers la droite.
Et dans le haut, cette saleté de fissure large. J’en ai tellement bavé que je n’ai pas douté que ce ne soit pas la fissure en VI (ou VI inf, je n’ai pas le topo ici et ne peux me rafraichir la mémoire). Il était gros, Cereza? Parce que coter ça VI inf…Non, en fait, c’est le genre incotable… :rolleyes:
Donc, tu me fais douter!!

On était bien au Tuc, ça, j’en suis sûr et on a démarré à 15/20m à droite de l’extrémité gauche de la paroi en tirant à droite pour ne pas se retrouver sur l’arête trop tôt; rochers verdâtres et licheneux.
C’est quand même la plus belle bouse que j’ai jamais grimpé!!! :o

Pour ma part je me rappelle d’un vague facette, avec un léger changement d’orientation par rapport à la Directissime des spijeoles (d’où ta mousse peut-être) et d’un topo qui évoquait une niche/grotte caractéristique dont il fallait sortir par la droite grâce à une fissure en VI-.
Du bas, impossible de distingue un truc reconnaissable : de vagues éperons, de vagues dièdres/couloirs, mais pas de niche/grotte caractéristique. On avait erré en zigzaguant, pour au final avoir fait davantage de traversées que de grimpe en ligne directe, la recherche de ce soi-disant passage difficile… On avait dû ouvrir en tout cas, vu le chemin improbable qu’on avait suivi :confused:

en tout cas, à te lire, je me dis qu’on n’a rien manqué !!

il faudrait que Philippe nous fasse un copié/collé de ce que dit le topo sur cette Céréza/Malus.

Ça fait un peu long à recopier, d’autant que l’itinéraire est décrit comme une variante d’un autre qu’il faut aussi recopier…
Notez bien que la fissure Malus-Cereza n’est pas dans la montée au tuc de l’Abesque, mais au-delà de celui-ci, « dans le deuxième tronçon de l’éperon NE » (je cite).

oui, oui, y avait pas de confusion ici.

Feignasse :wink:

Et si chacun avait sa pile de guides Ollivier à côté de soi, ça serait plus simple, non mais !

Posté en tant qu’invité par Saute-Cailloux:

[quote=« Circus, id: 935897, post:16, topic:92102 »]Pour ma part je me rappelle d’un vague facette, avec un léger changement d’orientation par rapport à la Directissime des spijeoles (d’où ta mousse peut-être) et d’un topo qui évoquait une niche/grotte caractéristique dont il fallait sortir par la droite grâce à une fissure en VI-.
Du bas, impossible de distingue un truc reconnaissable : de vagues éperons, de vagues dièdres/couloirs, mais pas de niche/grotte caractéristique. On avait erré en zigzaguant, pour au final avoir fait davantage de traversées que de grimpe en ligne directe, la recherche de ce soi-disant passage difficile… On avait dû ouvrir en tout cas, vu le chemin improbable qu’on avait suivi :confused:

en tout cas, à te lire, je me dis qu’on n’a rien manqué !!

il faudrait que Philippe nous fasse un copié/collé de ce que dit le topo sur cette Céréza/Malus.[/quote]

Oui, quand j’écrivais paroi, c’était peut-être un peu prétentieux!!! :slight_smile: D’ailleurs, on s’était demandé si Tuc ne voulait pas dire « tas » en langage Toy… :smiley:
Effectivement, je n’avais rien reconnu de ce que décrivait le topo, ren de ren!!!
Et quand je suis allé faire la directissime, je n’ai pas regardé; sincèrement, il y a de chouettes voies dans ce secteur, donc celle-ci n’a que 2 avantages, on y est tranquille et on est sûr de faire du trad’climbing!!!

@ Philippe Q.: bon, c’est ma mémoire qui me trompait, alors; je ne sais pas pourquoi j’avais retenu Malus.