Lis tout ce que j’ai écrit .
Vitesse de dégradation d'un anneau de corde en extérieur
Est-il plus facile d’évaluer la tenue d’un coinceur que tu poses ou celle d’une cordelette déjà en place dans une lunule ?
Vous avez 2h…
Aucun de tes coinceurs ou sangles ne s’est jamais délogé de son emplacement lors de la progression ? Ca ne t’es jamais arrivé de te dire : « Celui-là c’est plus pour le moral qu’autre chose, je ferai mieux plus loin » ?
Faut pas psychoter non plus avec cette histoire de lunule. Sur une longueur, tous les points ne sont pas des lunules avec des cordelettes de 50 ans. Si on en trouve une, soit on la saute et on passe au point suivant, soit on la mousquetonne quand même parce que ça rassure (ce que j’appelle des points fantômes), soit on peut la changer si on a du temps à perdre. Mais y’a pas de quoi fouetter un chat à cause d’une cordelette merdique.
Si c’est un relai, le pb est différent.
sauf si elle protège un pas dur pour ton niveau et que le point précédent est loin en dessous
Deux heures c’est beaucoup trop.
Il suffit de chuter dessus et en 2 secondes la tenue est évaluée.
Tout ce que je pose ou que je rencontre comme point d’assurance est soumis à mon évaluation personnelle ( y compris le matériel métallique en place ) quand à sa tenue pour assurer ma (relative) sécurité.
Cette aptitude à l’évaluation se construit en fonction de mon niveau personnel ( et du degré d’exposition et d’engagement que je peux supporter mentalement ) en rapport avec la difficulté des passages et de mon expérience pour le choix et la pose correcte du matériel qui doit assurer ma sécurité.
Un exemple : je ne m’amuserai pas à protéger une voie de ce style, comme le fait A. Petit, si j’avais à la parcourir en tête et à me protéger pas plus sur coinceurs qu’avec de la cordelette sur lunule (même neuve) à supposer qu’il y en ait en place .
Donc il me reste la solution si je veux la parcourir à tout prix :
- d’augmenter mon niveau pour avoir la marge de sécurité nécessaire et suffisante pour ne pas chuter.
- de la faire en second ce parcours dantesque ce qui n’est pas une mince affaire et me vaudra, malgré tout, l’admiration de toute la communauté grimpante étant entendu que sans second de cordée pas de premier de cordée.
- de renoncer à ce parcours pour en choisir un autre plus adapté à mes capacités physiques, techniques et mentales .
- de changer d’activité si je psychote et flippe à chaque fois que je vois un point d’´assurance en tête ( ou en second ) car l’escalade, on ne le répétera jamais assez , est une activité des plus périlleuse.
PS : par curiosité j’aurai apprécié , une fois A.Petit sortie au sommet , de voir le résultat de la chute d’un sac lesté à 70 kg , à partir du dernier crux de la voie en question .