Virage sauté ou glissé?

Qqun a liké un de mes messages hier, j’ai été notifié, et j’ai relu la discussion.
Je me suis aperçu que les images et liens que j’avais mis dans mes posts n’apparaissaient plus. J’ai corrigé mes posts.
Il y avait aussi des balises de citations qui étaient mal décodées, je les ai corrigé aussi pour faciliter la lecture (corrections dont @Gros et d’autres ont profité, ce n’était pas inutile de passer 10min pour ça).
Ces modifs ont fait remonter la discussion. C’est un défaut de Discourse.

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C’est un fonctionnement qui n’est pas illogique en tout cas.
Et si ça peut profiter aux petits nouveaux qui n’avaient pas suivi la discussion à l’époque (dont je fais partie) ou aux plus anciens qui la redécouvrent, je ne qualifierais pas ça de « défaut » qui a un certain sens péjoratif.

Bonjour,
Je suis tout nouveau et je crois n’avoir jamais rien publié ici (je ne me souvenais même plus que j’étais déjà inscrit !). Je lisais presque par hasard cette discussion sur la technique virages sauté/glissé et les remarques des uns et des autres.
Je serai bien incapable de décrire comment je tourne sur mes skis, mais je sais si un skieur que j’observe tourne correctement ou pas, voire à quelle époque il a appris…
Je pense que la technique doit devenir « instinctive » pour être pratiquée dans les meilleures conditions de sécurité, sans être analysée. Bien sûr, on peut toujours s’améliorer et essayer de corriger des petits défauts mais il me semble inconcevable de réfléchir à comment skier dès qu’on est en montagne.
J’habite près de Nantes et je m’amuse comme je peux à peaufiner mes virages. Delà à dire si ils sont sautés, glissés etc…, je n’en sais strictement rien. A+
[video]https://youtu.be/Gi3q4s1K0IA[/video]

Bonjour François,
Je comprends ce que tu dis sur l’aspect instinctif, mais, lorsque l’on commence à parler de virage sauté, c’est que l’on entre dans le domaine de la pente raide. Et la pente raide, voire très raide, peut t’opposer des difficultés ou le ski devient extrêmement technique, par exemple sur un passage précis. Et dans ce cas-là,

devient vital - au sens littéral du terme. C’est là où ski et alpinisme se mêlent totalement. Le geste à accomplir doit être d’abord trouvé, imaginé, conceptualisé, comme en escalade (tu lis le passage) avant d’être envisagé, jaugé (est-ce vraiment possible ?) puis réalisé (à la perfection, cela va de soi, puisque le droit à l’erreur n’existe pas vraiment dans la discipline en question).
Et sinon, même sur du ski de pente raide plus basique, je pense qu’il faut rester en permanence concentré, donc appliqué, attentif à chacun de ses gestes (j’ai observé pas mal de « sketches », ou réalisé moi-même des erreurs, qui auraient pu très mal se terminer). La vie est si fragile…

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Bonjour Thierry,
Cette notion de ski « instinctif » n’est pas de moi mais j’y adhère totalement.
Je sais tourner en pente raide. Je sais que ma technique va complètement se modifier selon la nature de la neige que j’ai dessous et la pente . Ce que je voulais écrire, c’est qu’il me semble à ce moment, beaucoup trop tard pour réfléchir à conceptualiser son virage.
C’est instinctif parce que non réfléchi. Je dirai effectivement que la première nécessité, c’est une bonne concentration sur ce qu’on va faire et surtout pas comment on doit le faire.
La vidéo de Lecluse à Chamonix (sous l’arête de l’Aiguille du Midi) est une belle classique mais il n’y a qu’à voir la neige pour s’apercevoir que ce sont des conditions idéales : on rêve de les rencontrer en permanence à chaque sortie,
(j’ai écris plus haut « je sais… » mais je continue de m’entraîner sur dans des coins en essayant de rechercher une pente très forte avec une faible exposition, parfois sur une neige qui interdirait une prise de risque inutile sur des vraies sorties. Jamais plus de 5 à 6 virages. Il m’est arrivé de chuter dans ces zones avec plus ou moins de casse et je dis toujours que c’est alors une double faute : faute d’appréciation de la neige/pente associée à une petite faute de ski ).
A+