Virage sauté ou glissé?

Posté en tant qu’invité par groin groin:

Ho oui!!! cette phrase pourrait devenir culte! :lol:

Edit Modération: merci de conserver le même pseudo tout au long de la discussion.

Posté en tant qu’invité par MattH:

au regard de la video et des commentaires, je comprends deja que le modele du saut facon crapaud n est pas le bon, ce qui me conforte et me laisse penser que ma question n est pas si isolee. Je suis d accord que les choses se passent sur le terrain avec sa diversite de situations mais ces echanges permettent tout de meme de savoir dans quel perimetre orienter la reflexion et le travail. Je ne suis pas non plus au niveau 0 de la pratique, sans doute encore bien loin de ton niveau bof mais les posts repondent a mes questions et m apportent un eclairage tout a fait valide que j aurai plaisir a experimenter avec plus de lumiere. :cool:

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Ce n’est pas possible de faire le même geste de pédalé en ski qu’en télémark !
En 2003 je croyais que le virage sauté à ski (et ses variantes) s’appelait pédalé-sauté, mais depuis je me suis mis à jour : /viewtopic.php?pid=867214
En été, pour descendre des névés raides à pied, je fais au choix des virages sautés en mode ski (à l’arrêt, pied amont plus avancé que le pied aval), ou des virages pédalé-sauté en mode télémark (à l’arrêt, pied amont derrière le pied aval). Je peux donc comparer facilement les différences entre les deux types de virages. En télémark, on fait vraiment le geste du pédalage. En ski, tout au plus on pompe plus ou moins avec les jambes, mais ça ne ressemble pas à du pédalage.
Le pédalé-sauté de Chantriaux, est en fait un virage sauté « crapaud » en enlevant le défaut des skis horizontaux (c’est plutôt le contraire : le virage « crapaud » est un virage chantriaux mal fait).
Perso comme je peux faire un virage sauté parallèle en descendant seulement de 20cm dans du 45°, je n’ai pas l’utilité de ce virage. Quand je me loupe dans un virage sauté parallèle, ça ressemble au virage chantriaux. Mais à voir dans du plus raide, ça devient peut être obligatoire. Je n’ai jamais réussi un virage dans du 55°, c’est peut être pour ça.

Si ça peut aider : http://www.montagnes-magazine.com/blog-la-technique-tardivel-pente-raide

Et sinon est ce qu’on peut faire du ski sans savoir faire de vélo ??

Entre autres virages :

Posté en tant qu’invité par laster:

Merci.Je t’invite même à l’imprimer, l’agrandir et la punaiser au-dessus de ton lit pour en faire un précepte qui guidera ta vie de skieur.Pourquoi rédiges-tu la tienne au conditionnel ? Tu manques d’assurance dans la vie comme sur tes skis ? Lol

J’attends ton « expertise technique » sur la question posée par MattH…au plaisir de te lire.

Encore une énigme de l’évolution.

Patrick Vallencant au ralenti, mais la poudre vole un peu trop pour que tout soit bien visible

whah les moustaches! la classe :stuck_out_tongue:
en tout cas on voit bien sur les deux manœuvres qu’il se réceptionne presque face à la pente et finis son virage ensuite
ce qu’il y’a de bien avec youtube c’est qu’en glissant sa souris le long de la barre de lecture on peut bien disséquer les mouvements

ça dépends comment tu t’y rends :).

en tout cas un virage sauté avec des skis de 2m faut engager sévère… :slight_smile:

C’est ce que je me disais : ya tellement d’inertie, que pour faire un virage le plus court possible, donc en tournant les skis le plus rapidement possible, on doit être un peu obligé d’engager la rotation des skis l’un après l’autre (on n’a pas assez de force pour faire tourner les 2 en même temps assez vite), ce qui donne le virage décrit par Chantriaux.
Pour la stabilité en dérapage sur grande pente, les skis droits de 2m sont top, mais pour les virages la longueur est un inconvénient.

Posté en tant qu’invité par bof:

Question d’habitude.
2m etait relativement petit a ces époques.

c’est vrai que c’était des skis courts…
mais bon aujourd’hui faire de la pente raide ou de la profonde avec des VR27 de 2.05 (comme jean marc boivin) : plus d’un de nous mettrai un certain temps à s’habituer…ou pas

Posté en tant qu’invité par laster:

Le haut de gamme en 2m, c’était un parfait compromis pour le hors piste et la piste raide/couloir.Si on est un bon technicien, ça tourne sans problème.Si on prend plus court, ça flotte avec la vitesse.Plus long, ça permet de belles courbes type géant mais faut les braquer en tous terrains.Pour les virages sautés, ça demande quand même de bonnes cuisses si l’exercice se répète de façon trop soutenu (c’est pas tous les jours quand même !).D’où une bonne indépendance des jambes nécessaires…

Et les VR27 etaient des skis de geant donc bien plus faciles. En profonde (terme de l’epoque…), il suffisait de s’assoir sur les talons pour faire dejauger les spatules. Bon ca limitait un peu les velleites de godille… :smiley:

« Patrick Vallencant au ralenti, mais la poudre vole un peu trop pour que tout soit bien visible »

on voit très bien la prise d’appui sur le ski amont qui est primordiale dans ce type de pente pour le déclenchement (+ de 50°) à l’époque, c’était les VR17 type slalom en 2 ou 2,07 m, pour mon cas, des Atomic slalom en 2m montés en Petzl (et le poids qui va bien pour monter et descendre) j’ai une petite vidéo de Maître Détry dans les Carabiniers, je mets ça en ligne d’ici peu.

Posté en tant qu’invité par laster:

Non non non, pas d’accord.Les ski de cette èpoque étaient faciles et polyvalents…quelle que soit la marque…fallait simplement avoir la bonne longueur et les entretenir…
Tout est une question d’aisance et de technique…

Bon, ça a bien dévié ce post, cf le titre et le message d’origine (ci-dessus).
Je reviens sur la question initiale: glissé ou sauté?
Cela dépend évidemment des conditions de neige. J’ai déjà skié un 5.2 sans aucun virage sauté, mais les conditions étaient exceptionnelles (poudreuse qui tenait). A contrario, dès 4.1/4.2 tu peux avoir besoin du virage sauté. Celui-ci devient nécessaire à partir du moment où tu as besoin de tourner et descendre sans prendre de vitesse. Ne pas maîtriser le virage sauté et passer par des godilles « stemmées »(je cite) me paraît à un moment dangereux, car tu passeras nécessairement par une phase d’accélération et de glisse pouvant être risquée. En couloir étroit, neige dure ou difficile (genre croûtée), même niveau 4, le virage sauté pourra se révéler la meilleure solution, celle permettant d’effectuer un changement de sens et une perte d’altitude en maîtrise, sans prise de vitesse. Après, entre le pur virage sauté et le virage glissé, la palette est large, il existe des mix que l’on ajustera en fonction des conditions du jour.