Posté en tant qu’invité par Jonathan Griffith:
J’ai finalement fini une video de Ueli sur les Jorasses- un montage des photos et video que j’ai pris de son speed solo
Jon
http://www.alpineexposures.com/pages/ueli-steck-smashes-the-grandes-jorasses-north-face-record
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Posté en tant qu’invité par Jonathan Griffith:
[quote=« Samourai, id: 890716, post:2, topic:88359 »]Merveilleuse vidéo ! Merci, Jon.
Concernant l’ascension d’Ueli Steck, je n’ai qu’un mot : RESPECT !
Je lui souhaite une longue vie.
PS 1 : Jon, je crois qu’il y a deux erreurs dans ton film : 1° le temps de cette ascension a été de 2h21min, 2H47min est le record d’Ueli Steck pour l’ascension de la face Nord de l’Eiger ; 2° l’adresse du site d’Ueli Steck est uelisteck.ch et non .com
PS 2 : La musique est de Daft Punk. Quelqu’un sait-il sur quel album elle se trouve ? Merci.[/quote]
Oui, tu as tout a fait raison. Je suis en cours de remplacer la video mais cela vas prendre encore 24 heures avant que ca soit ‹ pret › pour l’internet! merci!
Je ne sais pas le nom car c’est sur un album mais il n’y a pas de nom ecrit pour cette chanson…un peux etrange mais voila!
Jon
la chansons c’est « Human after all » sur l’album du même nom je crois, enfin pas dur de trouver
merci pour cette belle video, quel mutant ce mec, rien qu’a voir les images, j’ai peur.
[quote=« HS, id: 890854, post:3, topic:88359 »]
:/[/quote]
oui effectivement vu son style de grimpe particulierement couillu il aura besoin d’un peu ( beaucoup) de chance …
Je vais me faire taper dessus… 
mais tant pis : vous ne pourriez pas mettre de la musique un peu différente dans ces clips ? pour ma part, j’aime la musique classique et au fond, je préférerait qu’il y ait juste le bruit du piolet ou des crampons sur la glace que ces notes insupportables (à mon goût, bien sûr) et peut être un vague commentaire. C’est d’ailleurs la même chose sur tvmountain : j’aime bien voir, mais les oreilles me sifflent parfois !!
Vous allez me dire : t’as qu’à enlever le son, mais ça ne va pas non plus, car on entend souvent le son (de la montagne) en plus et ça j’aime bien !!!
Autant sur le bas, j’ai le sentiment qu’il ne prend pas trop de risques, autant dans la partie mixte quelques poses/coincements de lames me donneraient des sueurs froides si c’est moi qui avais dû les faire…
En tout cas bravo à lui et « pourvou qué ça doure »…
ouais , j’aurais aimé en voir plus que les quelques mètres proposés
Posté en tant qu’invité par yop73:
une machine le gars
C’est ce que j’ai eu , quand j’ai vu les images du haut de la voie
oui d"ailleurs c’ est de l’ humour non? 
parce que moi ça me fait bien rire, enfin ce qui me fait pas rire c’ est que ce petit joueur aurait pu redescendre en base jump quand même, histoire qu’ on ait quelque chose à voir… 
A signaler un article dans le dernier Montagnes magazine d’un membre de l’Observatoire des pratiques en montagnes (ou quelque chose comme ça, je ne me souviens plus très bien du nom…) qui écrit un article dans lequel il critique les performances de Ueli Steck en se posant la question du sens de telles ascensions en solo dans le but de battre des records de vitesse. Il s’agit un article intéressant, la critique étant toujours constructive et suscitant le débat.
Mais à mon avis et d’après ce que j’ai pu lire des interviews de Ueli Steck, les performances de vitesse qu’il a réalisées sur l’Eiger, les Jorasses et le Cervin (à vue sur ces deux dernières, seul l’Eiger a fait l’objet de plusieurs ascensions avant l’établissement de ce record; pour préciser et corriger ce qui est dans l’article) ne sont pas considérées comme une fin en soi de l’alpinisme tel que le conçoit Ueli. Il s’agit plutôt d’un « entraînement » (même si ce terme peut paraître dévalorisant pour de telles ascensions et pour la grosse majorité des alpinistes) en vue de gros projets dans les parois de l’Himalaya. A ce qu’il me semble en effet, ses ascensions himalayennes n’entrent plus du tout dans le registre de la vitesse pure comme ses ascensions dans les Alpes, comme on a pu le voir récemment lors de sa nomination avec Simon Anthammaten pour leur récente ascension au Népal en 2008. Il me semble donc que les critiques de l’auteur de cet article ne sont pas pleinement justifiées. Après, on peut toujours discuter de la publicité autour de ces images, mais on sort de la question du sens attribué à ces ascensions. Ueli Steck est un alpiniste professionnel, et pas un guide de montagne, qui je pense a besoin de moyens financiers pour ses expéditions himalayennes. Et pour gagner de l’argent dans un domaine comme l’alpinisme, je pense qu’il faut effectivement placer la barre haut au niveau performance…
Mathieu
C’est cette analyse que développait STECK lui-même dans un numéro précédent du même magazine.
autant pour moi!!
Le sens des ascensions en solo dans le but de battre des records de vitesse est de battre des records de vitesse. Chacun y trouve le sens qu’il veut et on a même le droit de ne pas trouver de sens du tout (mais dans ce cas, on se fait engueuler).
Je ne vois pas ce qu’il y a de critiquable dans cette pratique vu que 1) Ueli Steck ne gêne personne et 2) Ueli Steck se fait plaisir.
Non, je me suis mal exprimé, je voulais dire que le sens que tu formulais des intentions de STECK était confirmé par celui-ci dans un numéro antérieur de Montagne Mag, et que tu avais parfaitement raison de l’exposer dans ces termes.
Mais bon… j’admire… j’admire… et non seulement j’admire, mais je bée. Maintenant, du point de vue de ma pratique, j’avoue que ça ne m’apporte pas grand chose.
En effet, j’ai cru comprendre que Steck et moi, on ne pratiquait pas tout à fait de la même façon. Mais je peux me tromper.
Encore une petite remarque pinailleuse: c’est la goulotte Colton-McIntyre. Même si c’est une voie coton.
Posté en tant qu’invité par Une Dzo:
J’ai une admiration profonde devant cet homme. Non pas seulement en ce qui concerne sa « pratique » de l’alpinisme, car dans ce domaine, pour ma part, je suis juste une randonneuse de Préalpes.
Ce qui m’a résolument convaincu des qualités de cet homme, c’est le fait de l’écouter nous parler lors d’une présentation publique, proche de son lieu d’origine, à Burgdorf, Berne. Première surprise: si je ne l’aurais jamais vu sur photo auparavant, je l’aurais pris pour le placeur de salle. En effet, il était dans le pan de la porte et déchirait nos billets d’entrée, en nous souhaitant à chacun une belle présentation.
Puis, il n’a pas commencé à nous parler de ses réussites, mais il a abordé en premier lieu son échec (je ne sais plus où, pardonnez-moi) où un petit caillou a failli lui fracasser le crâne … Il nous en parlé, de sa frustration, avec les photos où on le voit pleurer en appui. Ensuite, avec beaucoup de modestie, il a raconté ses ascensions de l’Eiger, de comment il l’avait préparé, fait, parcourue … Avec beaucoup d’humour à l’appui!
Jamais une parole de trop, jamais quelque chose pour « gonfler » l’ego … d’ailleurs, c’est un menu bonhomme qui zézaie et si on ne sait pas QUI il est … on ne le remarque même pas (ce qui d’ailleurs lui convient bien).
Il a une approche de la montagne que j’admire, c’est un homme exceptionnel, en dehors du fait des choses exceptionnelles qu’il accomplit