Vertical limit... Pfffff

Posté en tant qu’invité par alx:

Salut vous tous qui avez regardé, hier soir, « Vertical Limit » :wink:

C’est bizarre mais ce film d’aventure s’est pour moi transformé en comédie…
J’ai relevé de nombreuses c…

  • la nitro dans le sac à dos, déjà, c’est limite… mais en plus ils sautent de l’hélico avec, se jettent au sol, etc…
  • au début, les 5 grimpeurs retenus sur un petit friend ?
  • la fille qui tombe pile sur une petite vire, et se retient avec des gants sur des réglettes que Tony Lamiche tiendrait pas…
  • et puis les explosions de 300 m de haut, etc…
  • lors du sauvetage, même pas de mouflage…
  • le saut du précipice avec course en crampons et accrochage sur les piolets ;^)

je vous laisse ajouter ce que je n’ai pas vu !

Enfin, ce film a au moins le mérite d’exister, et de montrer de belles images d’alpinisme ! mais niveau réalisme, il y a mieux…

Posté en tant qu’invité par hervé57:

tout a fait d’accord, les « incohérences » sont légions, et en plus, dès le départ…
mon dieu, qu’est-ce qu’il ne faut pas regarder pour quelques belles images de montagne!

comme j’ai regardé le film pour me détendre, ça passe encore mais si c’était pour le côté « documentaire », je dirai que la connerie, c’est comme la verticale: elle a ses limites ah! :wink:

@bi1tôt!

Posté en tant qu’invité par sylv1:

-T’en connais beaucoup des gas qui tapent un sprit à 7000m…
-On ne sait d’ailleur pas comment sont sortis les 2 après avoir coupé la corde du papa
-et j’en passe… une vrai comédie

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Il y a déjà un thread sur le forum « escalade » - « discussions »…ça permet d’éviter les redites.

Posté en tant qu’invité par esther:

Ben oui, c’est presque prendre les alpinistes pour des débiles :

  • perdre du temps alors qu’on fauit partie d’une colonne de secours…
  • la nitroglycérine embarquée là-haut…
  • la fameuse chute, retenue in extremis par un piolet. Une telle chute ne peut être stoppée comme ça, soit on s’arrache le bras, soit le piolet ne se plante pas…
  • s’avancer sur une corniche aussi surplombante et retenir l’autre par une simple sangle passée autour du piolet…
  • en pleine paroi, sauter pour coincer un friend dans une fissure et ‹ s’assurer › comme ça, pendue dans le vide. Un peu léger…
  • le saut avec arrêt sur deux piolets, je ne sais pas comment il a fait pour ne pas s’exploser les bras et la tête !!!
  • le fin du fin : un alpiniste qui se promène par gros soleil sur glacier à 7000m d’altitude avec … un masque de ski !!! du jamais vu !!! Comment il fait pour pas être aveugle ???

Toutes les autres conneries, je ne les écrit pas. Mais au moins, c’est un film sur la montagne et les paysages restent tout de même très beau.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Je l’ai pas vu, ce film. J’avais eu mon compte d’hénaurmités avec un autre, peu avant.
Figurez-vous que dans ledit film:

  • le héros , malgré ses gants, a les mains tellement gelées qu’il n’arrive pas à tenir une cordelette. Il perd ses gants, passe la nuit les mains nues , dans une crevasse, à plus de 5000m, et le lendemain il peut, non seulement tenir son piolet, mais aussi effectuer moultes manoeuvres de cordes.

  • il est choqué, blessé, déshydraté, malnutri, mais survit à cette nuit dans la crevasse sans souffrir d’une hypothermie généralement fatale après un séjour aussi long;

  • il s’enfonce de plusieurs dizaines de mètres dans la crevasse, et trouve une sortie près du fond

  • il passe deux jours sur un glacier, en plein soleil, toujours à 5000m d’altitude, sans lunettes et sans protection solaire, et ne souffre ni d’ophtalmie, ni de brûlures

  • il est tombé, à plat dos, d’une trentaine de mètres, puis encore d’une quinzaine de mètres dans la crevasse, avec une jambe déjà cassée, et ne semble pas en pâtir plus que ça

  • il entend du Boney M pendant plusieurs heures sans devenir définitivement fou à lier

  • son compagnon, alpiniste expérimenté, alors que la corde est bloquée par un noeud dans son descendeur, ne pense pas une seconde à faire une rechappe sur son piolet. La manoeuvre est pourtant simple, d’autant qu’il a les deux mains libres: il fixe son piolet dans la neige, passe la deuxième corde dessus ( tour mort, 1/2 cab, sangle ), descend un peu pour se trouver pendu dessus. Du coup, il est soulagé du poids de son compagnon, peut se dégager du descendeur et mouliner son pote directement sur le piolet sur les 45 m supplémentaires de corde.

  • le lendemain, il descend en rappel l’à-pic de glace de 30 m avec ses 45 m de corde

  • il retrouve sur le glacier des traces qui ont survécu à au moins quatre tempêtes de neige. Par contre, ses nouvelles traces disparaîtront en 1/2h lors de la tempête suivante.

  • il arrive au camp avec de graves gelures aux doigts, dont il sait qu’elles peuvent entraîner une gangrène mortelle si elles ne sont pas rapidement soignées. Mais non, il préfère rester quelques jours supplémentaires sur place à faire trempette dans le lac à 2°C local.

  • pendant tout ce temps, un mec qui ne connait même pas leurs noms de famille a accepté de les suivre et de passer quelques jours, seul, en pleine montagne, lui qui n’en a jamais fait, juste parce qu’il ne savait pas quoi faire de son WE

Ceci aurait été tourné comme une fiction par Hollywood, tout le monde aurait crié au tissu d’invraisemblances. Mais au lieu de ça, on accepte ce flilm comme parfaitement réaliste, puisqu’il suit fidèlement une histoire vraie. Si, si! Elle est vraie, puisqu’elle a été décrite dans le bouquin de… du type qui a tourné le film !?!

Pour finir dans la provoc’, je propose une"vraie version " de ce qui s’est passé: nos deux alpinistes se sont en fait disputés à coups de piolet le corps dodu de leur petit copain qui les attendait plein d’espoir au camp de base. CECI EST UNE PURE INVENTION SORTIE TOUT DROIT DE MON CERVEAU PERVERS! OK ?!

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Je n’ai lu ni vu…Mais ta « préface » habilement menée mérite le déplacement…:slight_smile: . Et sans doute irai-je voir, si d’aventure « la chose » était visible dans mon coin pour anachorètes…Mais tu sais bien qu’en matière d’image seule la déraison attire les foules et seul un catalogue aussi complet que possible d’invraisemblances et de choses à ne surtout pas faire est susceptible de remplir le troir-caisse…
Un bon exercice en tout cas, merci !!!

Posté en tant qu’invité par casscroot:

SI tu parles de la mort suspendue comme ça, cours vite louer vertical limit ! je suis impatient de lire ta critique : il va falloir que « t’inventes des mots qu’existent pas dans le dico » (comme diraient les inconnus.)
Sinon, pour le coup de la réchappe, sur le piolet s’il ne l’a pas fait c’est surement que le neige étaient tellement pulvérulente que la manoeuvre devait être illusoire. le lendemain, il n’a pas fait de rappel : il a contourné à pied le sérac qui ne barrait pas toute le face. Je ne vais pas reprendre tous tes points mias il y a encore à dire.
ps: j’ai vu vertical limit, lu la mort suspendue, vu le film.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Claude M. a écrit:

Je n’ai lu ni vu…Mais ta « préface » habilement menée mérite le
déplacement…:slight_smile: . Et sans doute irai-je voir, si d’aventure
« la chose » était visible dans mon coin pour anachorètes…Mais
tu sais bien qu’en matière d’image seule la déraison attire les
foules et seul un catalogue aussi complet que possible
d’invraisemblances et de choses à ne surtout pas faire est
susceptible de remplir le troir-caisse…
Un bon exercice en tout cas, merci !!!

Ce qui attire les foules, c’est le rêve. On peut appeler ça « déraison ». Les gens ne vont pas au ciné pour voir des trucs qui leur remettent le nez dans leurs problèmes!

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Certes, certes, « l’usine à rêves »…! Mais tu avoueras que tous ceux qui, en l’occurence, ont un mini de pratique, versent dans une hilarité bien éveilée et salutaire. Mais a-t-on vraiment besoin de « soma » à tout prix…? J’entends fabriqué et orienté artificiellement. Tes rêves, tu sais parfaitement te les créer toi-même, et de meilleure facture… :slight_smile: !

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Oh! je peux trouver moi-même des objections à presque tous mes arguments :^)

Mais si je les ai cherchées c’est parce que j’ai eu envie d’y croire, à ce film. La question, c’est pourquoi, dès qu’il s’agit d’un film de montagne, tout le monde se focalise-t-il sur toutes les anomalies, alors que dans le cas de LMS on en reste béatement au « incroyable mais vrai »?
Et, plus généralement, lorsqu’on parle d’exploits solitaires ou des grandes polémiques de l’histoire de l’alpinisme, pourquoi croit-on certaines versions et en descend-on d’autres?

Posté en tant qu’invité par catherine:

Claude M. a écrit:

Certes, certes, « l’usine à rêves »…!

Tes rêves, tu sais parfaitement te les créer
toi-même, et de meilleure facture… :slight_smile: !

ben moi j’aime bien aussi aller au cinéma, ça me fait aussi rêver :slight_smile: (en plus de mes rêves persos)
qui a vu le « Malabar Princess » ?
http://www.warnerbros.fr/movies/malabarprincess/upgrade.html

Posté en tant qu’invité par nico:

C’est vrai que l’on est toujours abasourdi lorsque la réalité dépasse la fiction…
(surtout lorsque la fiction était déjà rudement critiquée pour son invrésemblance…)

Posté en tant qu’invité par nico:

Rhaaaa… fait chi… !!!
Lors de l’avant-première du film à Ugine, il y a eu un débat d’organisé sur la veracité des propos de Joe Simpson et de son collègue Simon avec la présence du CAF…

Pourquoi je suis jamais là quand il y a des truc intéressant comme ça!!!

Bouhouhouohuohou…

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Etienne écrit : " lorsqu’on parle d’exploits solitaires ou des grandes polémiques de l’histoire de l’alpinisme, pourquoi croit-on certaines versions et en descend-on d’autres?

C’est toute l’économie du désir…d’identification,de réfutation, etc…qui répond aux choses plus ou moins avouées de chacun, la vraisemblance on l’oublie alors parfois sans ciller…;
On devrait ouvrir une rubrique « psychalalyse des monte-en-l’air » ;-))

Posté en tant qu’invité par pau:

franchement j’y connais rien en alpinisme et c surement pour ca que g trouvé le film trop bien enfin un peu improbable sur la fin mais bon jlé trouvé qd ^m vachement bien
je voudré savoir d’ailleurs dedans le vieux, il parle d’une « limite verticale » d’ou le nom du film, c quoi et ca existe vraiment ?? merci d’avance et ^m si les critique sont pas top bonne je pense je v aller voir la mort suspendue enfin ou un autre …

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Je suppose qu’il s’agit plutôt d’une altitude limite, celle à partir de laquelle quelle que soit ton acclimatation tu te dégrades irréversiblement.
Dans ce domaine, les anglo-saxons sont désavantagés: leur limite est à 7620m alors que pour le reste du monde elle est à 26247 pieds ! :^D

Posté en tant qu’invité par danmasse:

Je prends cette discussion bien en retard…

Je me suis moi aussi bien amusé en regardant ce film : j’ai commencé à regarder pour voir les paysages de montagne (je n’ai d’ailleurs pas été déçu), et je suis resté : c’était trop drôle !

Par coincidence, j’ai lu quelques jours aprés un livre « K2, One Woman Quest for the Summit » (Heidi Howkins - National Geographic 2001), je lis (p 18 : « I remember watching Jean-Chri, running ahead of me, as he flew across a chasm, plunged his axe into the vertical ice on the other side, scrambled up the wall of the crevasse, and continued running ». Jean-Chri est Jean-Christophe Lafaille, et l’endroit où cela s’est produit : les séracs du Gasherbrum II, au-dessus du Camp de Base…

Comme quoi…

Posté en tant qu’invité par pau:

26247 pieds ca fé quoi en metres???Etienne a écrit:

Je suppose qu’il s’agit plutôt d’une altitude limite, celle à
partir de laquelle quelle que soit ton acclimatation tu te
dégrades irréversiblement.
Dans ce domaine, les anglo-saxons sont désavantagés: leur
limite est à 7620m alors que pour le reste du monde elle est à
26247 pieds ! :^D

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

1 pied = 0,3048m .
26247 pieds = 8000m !!!

Et 12 pieds = 1 alexandrin.