J’avais lu (notamment dans Millet, ‹ ‹ S’entraîner en altitude › › ?), que chez les athlètes professionnels, le travail en hypoxie forcée avait été testé y’a plusieurs (dizaines) d’années. Truc sur nez dans le même genre, qui complique l’inspiration. Ça semblait une astuce magique à l’époque, pour simuler les effets de l’altitude. Des cobayes, des tests sport et sang… mais finalement ça marchait pas. Pas du tout. Le travail en hypoxie n’améliore pas les performances physiques en aérobie (quand on respire, endurance), rien de comparable à l’augmentation de globules avec séjour en altitude. Les athlètes ont abandonné l’illusion et la méthode.
Le seul truc qui simule efficacement les améliorations physiques identiques à l’altitude (globules), c’est l’air avec faible % d’oxygène ; d’où la technique fiable de la tente à hypoxie pour dormir (considéré comme dopage dans certains sports).
C’est pas vraiment le sujet (mal des montagnes), mais je signale parce que le miracle du masque à hypoxie, c’est vieux. J’aime pas les miracles révélés par vidéo. Surtout les plats réchauffés.
Par contre, les exercices en hypoxie améliorent les capacités en anaérobie (effort court/intense sans respirer). Genre sprint en natation, plongée en apnée, passage de crux en force, pratique de bloc… Le champion belge d’apnée Patrick Musimu (-209 m.) avait un exercice : trainer à la maison en respiration à travers le capuchon percé d’un stylo. Huuuu… Pour forcer le travail respiratoire, développer les muscles thoraciques, etc. Certainement très efficace pour améliorer les capacités respiratoires (VO2max?)… comme aussi le jogging, la natation, etc. Donc la technique du belge améliore les capacités en altitude, logiquement.
Un bouchon de stylo bic. Entre les lèvres.