Juste pour dire (pour témoigner !) qu’effectivement, en dépit d’un niveau bien moyen autant en vélo qu’en ski, la combinaison des deux nous (Guillaume et Xavier) a permis une belle échappée sur un des sommets mythiques qui dominent la cuvette grenobloise.
Quelques images là et détails ici (ne pas se fier au horaires, c’est pas mon truc le chrono … !) :
6h30 : départ de St Bruno, avec des allures de détraqués, avec les skis en travers du vélo (précisons que ce sont de beaux biclous, plutot fait pour la ville, ou les côtes pas trop violentes) …
7h : début de la côte de Seyssinet, le petit pignon veut pas passer
8h45 : après un chouette lever de Soleil, pas trop d’emmerdes avec les voitures, et quelques glissades sur le bout de route non entretenue (au moins, ça dissuade les bagnoles !) on arrive, fiers comme pas deux, sur le parking du tremplin.
9h : vélos cadennassé (cf panneau : « 1 vol en moyenne par semaine », j’imagine que ça se produit plutôt en été, mais bon, ça ferait ch… de perdre nos top sacoches), et skis chaussés, on découvre qu’on a encore du jus pour continuer ! c’est inespéré …
11h : tempête de beau temps au sommet, avec un chouïa de zeph’, quand même …
12h : mortelle descente dans de la bonne, bonne peuf (c’est des gars qui font 5 sorties par ans qui parlent … mais que voulez-vous, quand on souhaite ne pas utiliser de bagnole !) : on nous entendait gueuler jusqu’à St Nizier, surtout lors du passage deux virages en épingle (dans la brêche, l’espèce de vallon sous les barres calcaires, où ça résonne bien …), genoux à terre et à mac 10 !!
14h30 : home sweet home
15 h : foot
16h : binouze place Notre Dame …
De tout ça, je retiens que la combinaison des deux modes vélo et ski n’est pas réservée qu’aux mutants, mangeurs de dénivelée, que dans notre chouette région, y a du potentiel, que c’est dommage de le ruiner en n’utilisant pas tous les moyens autres que la voiture (pas que le vélo, le train, le bus …) et qu’heureusement il y a du monde pour montrer le bon exemple : http://veloski.blogspot.com/