Fou là là !!! Je reviens à peine vers mon post : je ne pensais pas qu’il déclencherait une telle volée… de réponses !! Voilà bien du grain à moudre avec toutes vos références ! Un grand merci à vous, amis des gros zoziaux…
En fait, j’avais un bouquin fort bien fait de Jean-François Terrasse avec les silhouettes en vol des rapaces, hélas, je n’arrive plus à mettre la main dessus… C’était du temps où j’étais une fidèle du FIR avant qu’il ne fusionne avec la LPO, mais je n’avais guère eu l’occasion de pratiquer des observations, j’étais un peu jeunette pour partir toute seule dans la nature… Maintenant que je vis à la montagne, j’en croise presque au quotidien, et oui, à une heure de route de la ville précédemment citée, c’est bien par là que je me promène…
Sinon, au niveau de mes connaissances, c’est encore plutôt brouillon : je sais qu’il faut regarder la forme des ailes (pointues comme celles des faucons ou les rémiges écartées), la forme de la queue, si le coude au niveau de l’aile est marqué ou pas (y a ceux qui se serrent les coudes, et y a ceux qui les posent sur la table !), le vol stationnaire, je sais aussi que les buses aiment les poteaux, mais c’est surtout au niveau des couleurs que je m’y perds, qui plus est quand on regarde le zoziau à contre-jour, et qu’en deux coups d’ailes, ayant trouvé une ascendance, on ne le voit déjà plus, et zut… Il n’y a qu’au Verdon, où quand on est suspendu dans une voie, on voit les vautours passer en-dessous !!! D’ailleurs, j’adore sentir le ffffffff si feutré de leur vol…
Bon, je prends le jeu au vol et je dirais un épervier à gauche, un gypaète au centre, et pour celui de droite avec les ailes taillées en biseau, je donne ma langue au chat !..
Même en farfouillant sur le blog susnommé, je ne suis pas arrivée à trouver celui que je cherchais, avec de larges ailes, dans les tons de beige tout chamarré avec un liseré noir sur le bord avant de l’aile…
Ah oui, et puis le même jour, je suis tombée sur une pelote de réjection avec des esquilles d’os dedans : kikaféça ?.. Un oiseau de nuit, oui, mais lequel ?.. Je me souviens qu’on m’avait conseillé de « dissoudre » la pelote dans de l’eau tiède afin d’isoler les petits os et d’identifier le squelette de la proie, et pouvoir donc mettre un nom sur le mangeur… Mouais…
Aujourd’hui, j’en ai encore vu un tutti mini de couleur orangée-cuivrée et la tête grise, alors j’ai pensé à un faucon crécerellette…
Je vais m’en sortir ?!.. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit !