Ah oui quand même…
Digression issue de: /viewtopic.php?id=283703
Ah oui quand même…
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La phrase précédente est pas mal, dans le genre « non sens »…
Quel est le rapport entre le changement climatique, et l’accessibilité et l’accueil soigné ?
[quote=« hedera, id: 1784083, post:2, topic:158784 »]La phrase précédente est pas mal, dans le genre « non sens »…
Quel est le rapport entre le changement climatique, et l’accessibilité et l’accueil soigné ?[/quote]
Ben, si le glacier régresse est que ton refuge n’est plus accessible, tu peux changer de boulot… si tu veux continuer à en vivre, l’accessibilité est fondamentale, non ?
Le gardien cherchent à avoir des clients qui font vivre son commerce, pour qu’il continue à gagner sa vie. Si le client veut du bio, il fera du bio !
Si le randonneur paye mieux que l’alpiniste, il adaptera son service pour cette clientèle.
Ca me semble logique, et pas vraiment critiquable d’un pt de vue gardien…
Je pense que c’est à la FFCAM de mettre des gardes-fous pour que les refuges soient autre chose que des gites.
Posté en tant qu’invité par zorro:
Un bon refuge est un refuge qui a brûlé !
C’est fun de servir du bio a des bobos citadins. Mais le plus ecolo des refuges n’est que le refuge qui n’existe pas.
En clair, des marchands de soupes visant a faire tourner l’immobilier des marchands du CAF.
[quote=« Paul G, id: 1784279, post:3, topic:158784 »]
[quote=« hedera, id: 1784083, post:2, topic:158784 »]La phrase précédente est pas mal, dans le genre « non sens »…
Quel est le rapport entre le changement climatique, et l’accessibilité et l’accueil soigné ?[/quote]
Ben, si le glacier régresse est que ton refuge n’est plus accessible, tu peux changer de boulot… si tu veux continuer à en vivre, l’accessibilité est fondamentale, non ?
Le gardien cherchent à avoir des clients qui font vivre son commerce, pour qu’il continue à gagner sa vie. Si le client veut du bio, il fera du bio !
Si le randonneur paye mieux que l’alpiniste, il adaptera son service pour cette clientèle.
Ca me semble logique, et pas vraiment critiquable d’un pt de vue gardien…
Je pense que c’est à la FFCAM de mettre des gardes-fous pour que les refuges soient autre chose que des gites.[/quote]
Ce n’est pas vraiment dans les projets de la ffcam…
Le point de vue des gardiens serait tout autre si leur rémunération était principalement forfaitaire, avec par exemple un gros Smic pour tenir le refuge, plus une commission sur les consos et nuitées. Au moins, les saisons pourries ne seraient pas une catastrophe, et on serait plus souvent bien reçu quand on veut seulement dormir, sans consommation autre… (ceci étant, certains gardiens sont contents quand je prends juste une nuitée mais que je leur amène quelques fraises, que je leur propose de partager un melon à point ou n’importe quel produit bien frais…)
Posté en tant qu’invité par math_u_salem:
[quote=« Paul G, id: 1784279, post:3, topic:158784 »]
[quote=« hedera, id: 1784083, post:2, topic:158784 »]La phrase précédente est pas mal, dans le genre « non sens »…
Quel est le rapport entre le changement climatique, et l’accessibilité et l’accueil soigné ?[/quote]
Ben, si le glacier régresse est que ton refuge n’est plus accessible, tu peux changer de boulot… si tu veux continuer à en vivre, l’accessibilité est fondamentale, non ?
Le gardien cherchent à avoir des clients qui font vivre son commerce, pour qu’il continue à gagner sa vie. Si le client veut du bio, il fera du bio !
Si le randonneur paye mieux que l’alpiniste, il adaptera son service pour cette clientèle.
Ca me semble logique, et pas vraiment critiquable d’un pt de vue gardien…
Je pense que c’est à la FFCAM de mettre des gardes-fous pour que les refuges soient autre chose que des gites.[/quote]
…des clients…, … son colmmerce…, …le randonnerue paye mieux…, … il adaptera son service…
On voit là typiquement un exemple du discours libéral formaté en école de commerce. :rolleyes:
en même temps le gardien de refuge ne vit pas d’amour et d’eau fraiche, peut être que toi si…
Posté en tant qu’invité par math_u_salem:
[quote=« oursquivol, id: 1784458, post:7, topic:158784 »]
en même temps le gardien de refuge ne vit pas d’amour et d’eau fraiche, peut être que toi si…[/quote]
Voilà, un argument typiquement neo libéral !
Le business, la mondialisation, la croissance à tout prix, on n’y peut rien, on n’a pas le choix, c’est comme ça, etc…
Mais si, justement, on y peut quelque chose !
Pourquoi un gardien de refuge ne serait-il pas payé par une structure de l’Etat, de la region, DU caf ou n’imoorte quoi d’autre, qui lui assurerait un revenu correct sans qu’il soit obligé de rentrer dans une logique de concurrence avec d’autres refuges, et que son salaire ne soit pas soumis aux aléas de la venue des alpinistes ou randonneurs et de la météo.
Pourquoi inscrire cette activité dans une logique commerciale et productiviste ?
Bien sûr qu’on y peut quelque chose, notamment dans les urnes …
C’est le retour de pyren ?
c’est clair, pourtant je suis loin de cette pensée, mais comme tu le dis il faut qu’il soit payé
tu crois vraiment que par les temps qui courent on va aller dans ce sens? déjà qu’on réduit à peau de chagrin les services de l’état… et il faudrait demander l’avis aux gardiens.
pour choisir entre la peste et le choléra… qui sont de toutes façon guidé par des sociétés de lobbying bien plus puissantes que les états eux mêmes.
Posté en tant qu’invité par Tranghal:
Comment concilier développement durable et écologie avec ravitaillement multiples en hélico, trajet en véhicule personnel pour la majorité des alpinistes.
On a beau être gardien de refuge, on utilise comme tout le monde les moyens modernes pour vivre.
A lors le couplet la montagne est belle, on a besoin de la montagne … d’accord. Mais il faut dès lors être en parfaite harmonie avec elle si on la personnifie à ce point. Et si ça n’est pas totalement possible, on se passe d’une partie du confort là-haut…
Stop aux donneurs de leçons.
[quote=« math_u_salem, id: 1784455, post:6, topic:158784 »]
[quote=« Paul G, id: 1784279, post:3, topic:158784 »]
[quote=« hedera, id: 1784083, post:2, topic:158784 »]La phrase précédente est pas mal, dans le genre « non sens »…
Quel est le rapport entre le changement climatique, et l’accessibilité et l’accueil soigné ?[/quote]
Ben, si le glacier régresse est que ton refuge n’est plus accessible, tu peux changer de boulot… si tu veux continuer à en vivre, l’accessibilité est fondamentale, non ?
Le gardien cherchent à avoir des clients qui font vivre son commerce, pour qu’il continue à gagner sa vie. Si le client veut du bio, il fera du bio !
Si le randonneur paye mieux que l’alpiniste, il adaptera son service pour cette clientèle.
Ca me semble logique, et pas vraiment critiquable d’un pt de vue gardien…
Je pense que c’est à la FFCAM de mettre des gardes-fous pour que les refuges soient autre chose que des gites.[/quote]
…des clients…, … son colmmerce…, …le randonnerue paye mieux…, … il adaptera son service…
On voit là typiquement un exemple du discours libéral formaté en école de commerce. :rolleyes:[/quote]
Désolé, je n’ai pas fait d’école de commerce, ni rien qui ressemble.
Simplement, j’essaye de me mettre ds la peau de ceux qui sont à leur compte.
Si le gardien n’est pas à son compte, qq un doit payer son salaire.
Qui ?
Et d’où viendra l’argent ?
Faut-il augmenter les impôts, les cotisations FFCAM ?
Pour l’instant, c’est consommateur-payeur.
Ca ne me semble pas la + mauvaise solution…
[quote=« Paul G, id: 1784496, post:12, topic:158784 »]Pour l’instant, c’est consommateur-payeur.
Ca ne me semble pas la + mauvaise solution…[/quote]
Donc plus il y a de clients et de valeur ajoutée plus il y a de profit et plus le gardien est content.
Comme à l’hôtel quoi…
[quote=« montagne.a.vaches, id: 1784499, post:13, topic:158784 »]
[quote=« Paul G, id: 1784496, post:12, topic:158784 »]Pour l’instant, c’est consommateur-payeur.
Ca ne me semble pas la + mauvaise solution…[/quote]
Donc plus il y a de clients et de valeur ajoutée plus il y a de profit et plus le gardien est content.
Comme à l’hôtel quoi…[/quote]
Ben, pour le gardien, oui, ca me semble évident.
Mais pour les autres utilisateurs de montagne, ca se discute…
Les gardiens de refuges sont loin d’être…
… parfaits !
(Parfait ? mais, digression…, peut on? faut il être parfait ? Que signifierait être « Parfait » ?)
Ce qui me semble important c’est que notre profession est motivée pour bouger, changer, pour préserver au mieux nos montagnes… et la planète.
Et ce bougé, si il n’est pas encore général, est de plus en plus fort.
Les gardiens ont engagé un vrai boulot. Ex, dans l’Oisans que je connais, un peu.
Réduction des rotations : il n’y a en saison qu’une demi journée par mois pour les héliportages (et donc 29 journées et demi sans hélico, chaque mois).
Des expériences sont engagées avec des mulets (mais ce n’est pas toujours simple… voir la Lavey)
Avec les refuges volontaires, et c’est la majorité, nous regroupons l’essentiel des commandes et livraisons pour limiter les gaspillages.
Chaque année nous nous fournissons de plus en plus chez des producteurs locaux (pain, confitures, légumes (pas toujours)… )
Par exemple nous économisons pas mal de gaz à effets de serre en achetant de la viande local (notamment l’agneau de la Lavey, c’est plus près que… la nouvelle Zélande et il est bien meilleur !).
La plupart des produits de nettoyage sont maintenant à impact très réduit (Bio…).
Dans certains refuges nous ne mettons plus systématiquement de la viande…
Nous encourageons le covoiturage et l’utilisation des T.C pour tous ceux qui montent en montagne
C’est évident nous avons encore beaucoup, beaucoup de chemin à parcourir pour limiter notre impact,
mais clairement ça bouge dans la profession, c’est une dynamique bien encourageante.
Et quand vous rencontrez un gardien dans son refuge, toutes les idées et suggestions sont les bienvenues ainsi que toutes vos propres initiatives.
[quote=« fredi de Freydières, id: 1784513, post:15, topic:158784 »]Les gardiens de refuges sont loin d’être…
… parfaits !
(Parfait ? mais, digression…, peut on? faut il être parfait ? Que signifierait être « Parfait » ?)
Ce qui me semble important c’est que notre profession est motivée pour bouger, changer, pour préserver au mieux nos montagnes… et la planète.
Et ce bougé, si il n’est pas encore général, est de plus en plus fort.
Les gardiens ont engagé un vrai boulot. Ex, dans l’Oisans que je connais, un peu.
Réduction des rotations : il n’y a en saison qu’une demi journée par mois pour les héliportages (et donc 29 journées et demi sans hélico, chaque mois).
Des expériences sont engagées avec des mulets (mais ce n’est pas toujours simple… voir la Lavey)
Avec les refuges volontaires, et c’est la majorité, nous regroupons l’essentiel des commandes et livraisons pour limiter les gaspillages.
Chaque année nous nous fournissons de plus en plus chez des producteurs locaux (pain, confitures, légumes (pas toujours)… )
Par exemple nous économisons pas mal de gaz à effets de serre en achetant la viande local (agneau de la Lavey, c’est plus près que la nouvelle Zélande et il est bien meilleur !).
La plupart des produits de nettoyage sont maintenant à impact très réduits (Bio…).
Dans certains refuges nous ne mettons plus systématiquement de la viande…
Nous encourageons le covoiturage et l’utilisation des T.C pour tous ceux qui montent en montagne
C’est évident nous avons encore beaucoup, beaucoup de chemin à parcourir pour limiter notre impact,
mais clairement ça bouge dans la profession, c’est une dynamique bien encourageante.
Et quand vous rencontrez un gardien dans son refuge, toutes les idées et suggestions sont les bienvenues ainsi que toutes vos propres initiatives.[/quote]
Comme tu le soulignes, Frédi, il y a de gros efforts faits en Oisans (que tu ne connais qu’un peu, c’est dommage !)
Cela n’est malheureusement pas le cas partout en France… Citons l’exemple de l’autre grand massif alpin français, où il n’y a quasiment pas une journée sans héliportage, où la carte des consommations est plus riche que dans les restaurants de vallées, certains proposent même de grands vins et du foie gras ! Où l’esprit montagne est souvent remplacé par l’esprit citadin consommateur…
Ca me rappel un souvenir, une fois en refuge je crois que c’était à Adèle planchard. (C’est sûr que la montée est pas donnée mais une fois là haut c’est le paradis). Bref, dans la conversation les alpinistes disaient préférer le massif du Mt Blanc car les approches sont moins longues grâce au téléphérique et qu’il est possible de faire des courses à la journée à plus de 3000 et être à Cham pour la bière à 14h… A l’époque j’étais jeune et naïf, je pensais que les alpinistes avaient tous un coté contemplatif, mais il y en a pour qui l’intérêt principal réside dans le fait de cocher une course tout comme faire un chrono dans un marathon.C’est propos m’ont marqué, la preuve plus de 15 ans après je m’en souvient…
Bravo !
C’est un bel exemple pour faire bouger les choses (devenir « la norme ») dans les autres refuges/régions et encourager les pratiquants à faire des efforts de leur côté. De ce côté là on a aussi du boulot.
Mais si le gardien est payé forfaitairement, au moins dans les refuges CAF (ou autre association gestionnaire), n’est il pas possible d’envisager l’arrêt ou la diminution des ravitaillements par helico, car les fûts de bière et autres prestations hôtelières ne seront plus une nécessité pour le revenu des gardiens ?
Si un refuge redevient ce qui correspond à sa définition, et qu’il y est proposé des repas de base (pâtes et tomates, compote et voilà, par exemple), et que ceux qui veulent mieux n’ont qu’à monter leurs victuailles, et que les douches et le confort sont réservées aux gardiens, ça fera peut-être moins de rotations et moins de pollution, non ?
(dois je préciser que je n’ai jamais pris de remontée mécanique au mont blanc ?)