Une femme française sur l'annapurna : une première féminine, une performance?

Posté en tant qu’invité par Gepi[mod]:

[i]Gepi[mod] : Le sujet précédent étant parti sur de mauvaises bases en raison d’une introduction maladroite, cette discussion a été réouverte mais ne rassemble plus que les messages commentant la difficulté de cette ascension.
Individuellement vous allez certainement considérer que vos messages avaient leur place, mais c’est le tout qui, parti sur de mauvaises bases, a fini par constituer une soupe amer.
Les critiques portées tous azimuts sur des questions différentes dans un même sujet ont conduit à une confusion des sentiments qu’il nous apparaissait souhaitable d’aplanir par purs égards envers les acteurs de cette ascension et leurs proches. Ils ont déjà payé un tribu suffisamment lourd, sans qu’il soit besoin d’en rajouter par maladresse. L’équipe de modération vous remercie donc d’être particulièrement vigilant à rester dans le sujet.
Si vous souhaitez réouvrir un sujet sur le style d’écriture d’un blog, je vous dirai juste que ça me semble dérisoire au regard de la disparition d’une personne.
Si vous souhaitez réaborder un sujet comme l’évolution et l’influence de la communication et des médias sur nos pratiques et la prise de risque, je vous demanderai au nom de l’équipe de modération et pour les mêmes raisons de respect des disparus et de leurs proches, d’éviter de mettre en cause nominativement des personnes qui en ont déjà suffisamment souffert. Cela peut éventuellement constituer un frein à la spontanéité, mais ce travail de pondération nous semble adapté à ce type de circonstance.

Pour info, le blog d’Elizabeth Revol, qui relate l’ascension d’E. Revol et M. Minarik.

En vous remerciant par avance pour votre compréhension,

Gépi pour l’équipe de modération

PS : Si vous avez des remarques à effectuer ou des questions sur la modération, merci de le faire ou bien par mail adressé à l’équipe de modération ou bien dans le forum dédié.[/i]

Posté en tant qu’invité par Man555:

Petit détail qui a son importance : JC Lafaille était parvenu au sommet principal de l’Annapurna, qui en compte trois : le sommet Est, le sommet central et le sommet principal.

Posté en tant qu’invité par Sebo:

D’après le site de JC Lafaille, il y a 15 km pour le sommet principal

Combien y a t’il pour le sommet E.

Autre détail, JC Lafaille n’avait pas fait la première de l’arête. Sa première était « seulement » de l’avoir réalisé en aller-retour.

Posté en tant qu’invité par miss38:

C’est quand même un truc bien bizarre les 8000, avec la mort au tournant à chaque instant.

Posté en tant qu’invité par Sebo:

Est ce que le sommet Est serait LE sommet de l’Annapurna ?

Cette course au 8000 semble tout autant en décalage. La première française et la première féminine reste à faire. Mais, ça semble un peu décalé par rapport au monde actuel de l’alpinisme :
http://www.pioletsdor.com/index.php?option=com_content&view=article&id=60&Itemid=4&lang=fr

[sans objet après suppression du post initial] Le sommet Est est très loin du sommet principal de l’Annapurna. Effectivement elle a fait un sommet de plus de 8000m, mais soit il ne compte par pour la fameuse liste (ce n’est pas le principal), soit la liste doit être élargie à l’ensemble des sommets de plus de 8000m (ce qui n’est certainement pas le cas, il y en a au moins une trentaine d’avérés). D’ailleurs, demandez à Tomaz Humar s’il ne reste pas un bout de chemin pour aller au sommet principal, il a renoncé au même endroit qu’Elizabeth Revol après la répétition de la voie Trommsdorf dans la face Sud du Roc Noir…![…]
[…] Ils ont pris un risque énorme, car toutes les cordées renonçaient dans la face Sud, mais Babanov aussi de l’autre côté : pourtant, celui-là, pour engager, ce n’est pas le dernier. Bref, je ne comprends pas pourquoi ils sont partis dans de telles conditions[…]

Annapurna

NON. Le sommet Est est à 8047m, le sommet principal environ 3km plus loin sur la crête à 8091m. Ce qui fait tout de même une différence notable… […]
Annapurna

[supprimé car sans objet après modification du texte initialement cité]
Elle ne cite que le sommet Est non ? je ne vois pas où est le problème

Bon, ne l’accablons pas trop, la relation crée un malaise, c’est vrai, mais la réalisation est quand même belle. Vite, vite, il va falloir qu’elle corrige le tir … Même si elle ne vise pas le Piolet d’or, qu’au moins elle ne se limite pas au Dauphiné Libéré.

http://www.ledauphine.com/montagne-la-traversee-de-l-annapurna-elisabeth-revol-retrouvee-apres-un-nouvel-exploit-@/index.jspz?chaine=21&article=124298

Pour ses 3 premiers 8000 m, la relation à base de première-femme-qui-réalise-trois-8000-dans-la-saison est malheureusement la même, et pourtant le commentaire contredit déjà son affirmation ou celle du journaliste :
http://www.ledauphine.com/himalaya-premiere-mondiale-pour-une-jeune-dromoise-elisabeth-revol-a-gravi-trois-8000-en-16-jours-@/index.jspz?article=42700

Posté en tant qu’invité par Sebo:

Nives Meroi
http://www.nives.alpinizem.net/

En 2003

http://www.nives.alpinizem.net/?PRESENTAZIONE

[quote]2003 - GASHERBRUM I (8068 m), GASHERBRUM II (8035 m), BROAD PEAK (8047 m)

19 luglio, Gasherbrum II - 26 luglio, Gasherbrum I - 8 agosto, Broad Peak.

Tre ottomila in venti giorni soltanto.

Un’impresa di grandissima soddisfazione per diversi motivi: perché una sola cordata al mondo (guidata da E. Lorethan!) prima di noi aveva realizzato queste salite in 15 giorni e perché nessuna donna al mondo ha mai realizzato una simile impresa.[/quote]

Posté en tant qu’invité par Max421:

Ben moi qui n’y connait pas grand chose à l’alpinisme ça me ferait plutôt fuir ce genre de récit.
Ok l’exploit physique et humain tout à son honneur mais on a franchement l’impression en lisant cela que rien n’est maitrisé et que c’est le facteur « chance » qui est déterminant. La disparition de son compagnon est donc presque normale, lui a eu un peu moins de chance qu’elle… Est-ce bien encore une aventure sportive ou est-ce du quasi-suicide ?

Posté en tant qu’invité par pimpounette:

Je vous trouve tous bien durs, assis le cul derrière vos ordis à comparer qui a fait quoi…
L’Himalaya c’est un autre monde et cette fille a fait un exploit. Les reste, c’est de la com, certes, mal ficelée, depuis la France. Elle est surhumaine, c’est clair que ça peut déplaire à la gente masculine mais qu’y faire… Faut quand même se rendre compte ce que c’est plus d’une semaine à marcher dans la neige profonde avec des conditions météo pourries au dessus de 7000 en montant ton bivouac tous les soirs plein vent. C’est vrai que c’est un choix de leur part, mais si ils ont pris ces risques c’est qu’ils le sentaient. Il est toujours facile après un drame de critiquer les décisions, ce qui est le propre des polémiques de l’alpinisme. Son compagnon n’en était pas à son premier 8000. [Aspects récits et comm devenus hors sujet après restriction du champ]

Posté en tant qu’invité par Sebo:

La première féminine à l’Annapurna semble dater de 1978

http://findarticles.com/p/articles/mi_qn4158/is_20050615/ai_n14668143/

Posté en tant qu’invité par pimpounette:

Ouai mais là, c’est pas une voie normale…

Posté en tant qu’invité par Sebo:

Ouai mais là, elle n’est pas allé au sommet.

[supprimé car sans objet après suppression du message cité devenu hors sujet]

juste pour préciser : la première traversée (intégrale) de cette arête à été faite en 1984 par Erhart Loretan et Norbert Joss

Posté en tant qu’invité par Flow38:

[critique du récit (non réalisé par les intéressés) devenue hors sujet]

L’an dernier j’ai eu la chance d’écouter les deux auteurs de la nouvelle voie dans les Drus raconter leur périple. C’était certainement moins éprouvant, mais quelle humilité dans leurs propos… Là j’admire. Et quand je vois qu’on récompense lors des piolets d’or six alpinistes qui se sont déroutés de leur sommet pour en sauver un septième, je suis également super admirative… Voilà, c’est ce que j’admire au plus haut point dans l’alpinisme. Et personnellement ce sont les personnes que j’ai envie de garder en mémoire.

Après, chacun son truc, je pense que Mme Revol sait ce qu’elle a fait, ce qu’elle pouvait faire ou non, je ne me permettrai pas de juger. Mais c’est vrai que dans la façon qu’elle a de le raconter, c’est très choquant car la mort de son compagnon n’apparait que comme une « péripétie » parmi tant d’autres.

Eh oui, je suis le c… assise derrière mon ordi mais comme je ne suis ni rentière ni fille à papa ni épouse de riche mari, bah je dois bosser pour manger et dormir et me limiter à de malheureux WE pour grimper. Mais si quelqu’un peut me subventionner pdt 4 mois pour partir en montagne, pas sur que je ferai un tel expploit mais par contre, je vous garantis que j’aurai le c… ailleurs que derrière mon ordi!

Flow38

Posté en tant qu’invité par Man555:

[Supprimé avec citation devenue hors sujet]
Simplement,
Elisabeth Revol a réussi le sommet Est de l’annapurna par l’arête Est (aller et retour).
Son compagnon est mort.
JC Lafaille a réussi le sommet principal de l’Annapurna par l’arête Est, avec Alberto Innurategi.

Bonne journée

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

[supprimé avec citation devenue hors sujet]

1- Elle a fait ce qu’il fallait faire : renoncer à temps, puis l’accompagner pour perdre de l’altitude quand elle a vu qu’il était mal : il ne s’est pas rétabli, alors que normalement c’est ce qui aurait du se passer

2- impossible d’aller le chercher dans le brouillard sans matos, affaiblie

3- dans ce genre d’ascension, personne n’est lucide à 100 %, et souvent implicitement c’est du chacun pour sa peau. On est pas à Chamonix, la bas.

C’est toujours pareil : Le fait que elisabeth revol ressorte vivante semble croire que c’était facile, il suffisait de, elle n’avait qu’à. Mais elisabeth a des capacités physiques extraordinaires, ce que savent tous ceux qui la suivent depluis quelques temps. C’est une mutante.

Le vrai problème, c’est ces expés extrèmes en Himalaya, la difficulté, l’engagement, c’est ce que recherchent ces alpinistes, ils ont tout fait dans les Alpes, l’eiger ou les jorasses c’est à vaches pour eux ! Mais est ce bien raisonnable

Quand on va faire des voies dures ou engagées à 8000m, on sait à quoi on s’expose.
Ce qui me choque, c’est la communication. Quand un compagnon de course disparaît (on ne sait pas encore ce que Martin est devenu), il me semble que tout le reste est secondaire, et parler d’exploit ou de première me semble bien déplacé et ridicule en comparaison.
[Gepi[mod] : Tout comme en miroir, la critique teintée d’animosité]

Cela étant, la performance physique et technique reste impressionnante.