Attention ne mélangeons pas tout.
Avoir un entrainement rustique ne doit pas se faire au détriment du transfère de compétence. On ne forme plus les soldats qui servent juste de pions pour épuiser les munitions de l’ennemi en partant au feu depuis la tranchée sous les ordres d’un trop jeune officier à qui on lave correctement le cerveau pour une gloire hypothétique. L’emploi des forces est bien différent aujourd’hui et les techniques changent à chaque déploiement, les hommes sur le terrain s’adaptent (enfin, ils essaient) mais visiblement pas le commandement, ni l’encadrement en formation et les retours d’expérience terrain mettent souvent en lumière des problématiques de moyens qui ne seront pas résolu faute d’en avoir…des moyens.
Bien sur qu’il faut des gens dur à la tache, Evidemment que tous n’ont pas les capacités de réaliser des missions complexes dans des environnements hostiles mais cela ne justifie en rien la violence gratuite et le rabaissement constant des hommes en toutes circonstances tout comme les excès misogynes de certains instructeurs durant les instructions. Non vraiment, ce n’est pas justifié. Heureusement, ils y en a aussi qui sortent du lot et de loin comme pour rétablir un équilibre de la chose, évitant l’aliénation de la totalité des élèves.
Et ici, dans cette affaire, c’est l’encadrement qui est visé et à juste titre.
Malheureusement ça ne changera pas facilement, cette affaire n’est plus toute jeune et pourtant, encore l’année dernière, un groupe d’une vingtaine d’homme à la queue leu leu sont partis avec une plaque de neige…explication du chef de groupe après une remarque d’un ami sur les distances peut être un peu trop réduite à la vue des conditions du jour : « c’est fait exprès, il faut bien qu’ils apprennent ! ».
Juste des blessures legére ce jour là. Pedagogie limite limite, ils doivent vraiment ce rejouir de la prochaine sortie…
Y’a deux semaines rebelote, des novices sur pistes noires en train de faire la chenille sous les hurlements de leurs instructeurs chutant à chaque virage devant les touristes tchèques dont certains qui essayaient de relever les malheureux handicapés par leur barda. Faut m’expliquer la valeur de ce genre d’entrainement parce qu’il est évident qu’on ne formera pas des passionnés de cette façon à cette pratique qui est une composante de leur corps de métier.