certainement pas,comme nous tous, puisqu’on à toujours pris des civils pour faire des militaires…l’équité veut qu’on applique la meme règle de critique à chacun.
Une enquête ouverte après la mort de six militaires à Valfréjus en 2016
Pensons au secouristes qui risquent leurs vies pour sauver des « inconscients ».
Avec de plus en plus de manque de moyens financiers, humains et temporels, tout est précipité.
Il faut un groupe formé pour dans 2 semaines, le groupe sera formé coûte que coûte.
Je pense que les militaires doivent cotoyer le danger même durant un entraînement, pour que sur le terrain ils ne soient pas à la ramasse psychologiquement quand un risque ou un danger arrivera.
Deux cas de figure:
- temps de guerre/crise: les militaires doivent tout mettre en oeuvre pour remplir la mission, y compris par météo défavorable. Les délais peuvent être longs pour franchir une zone avalancheuse (espacement entre chaque individu) et on suppose qu’avant de balancer 50 bonhommes dans un terrain craignos, ils auront envoyé un élément de reconnaissance pour évaluer les risques et prendre les décisions en conséquence. Cela dit, les troupes de montagne n’ont plus vocation à combattre en (haute) montagne comme cela se faisait en 40.La montagne n’est désormais qu’un terrain d’entraînement et d’aguerrissement.Excellente transition pour dire que:
- en temps de paix, la montagne est un terrain d’entraînement où les contraintes sont différentes.On ne pardonnera pas les erreurs d’un encadrement qui doit s’entourer de toutes les précautions pour mener des activités à risques qui, à tort, ne souffrent pas l’échec ou le renoncement.Entre exigences opérationnelles, préservation des individus et judiciarisation qui pourrait entraîner l’inculpation d’un encadrant militaire qui est à la fois responsable de ses actes et de ses décisions tout en étant soumis à la pression d’une hiérarchie. …je n’aimerais pas être encadrant militaire !
En Afghanistan les chasseurs se tapaient des longues patrouilles sur les crêtes en montagne. Il me semble qu’il y a même une anecdote d’une patrouille qui a dû se faire un footing improvisé et hasardeux pour revenir vers une zone moins dangereuse, à travers vallées et crêtes…
La logique de l’apprentissage à l’armée m’a toujours échappé. Je ne comprends pas en quoi le fait d’empiler les « entraînements à risque » a une quelconque vertu pédagogique. Il est vrai que l’armée et la pédagogie…
Heureusement, il y a la paie à la fin du mois (à condition d’être toujours là).
C’est un peu plus compliqué que ça…
La pratique de la montagne et de l’alpinisme par les militaires est bien différente que notre pratique pour le « fun », comme un divertissement, activité de loisir !
Dans le cadre de l’armée, ce n’est ni un divertissement, ni un loisir.
Certains « chasseurs de lapins » ou ex, pourront mieux expliquer que moi…
Sinon, je m’y collerais aussi…
Et alors ? Ils apprennent (ou ils devraient apprendre) à combattre en montagne. Et la première chose à faire pour être un bon combattant, c’est de ne pas être mort. Donc je ne vois pas l’intérêt de prendre sciemment des risques inutiles.
Le simple fait que ce genre d’événement ne puisse plus être caché est une bonne chose. Il y a à présent la question du droit des victimes et de leurs parents. Vouloir appliquer une autre sorte de droit à l’armée revient à justifier les tribunaux d’exception, les procès à huis-clos, « en famille », etc. Ces victimes ont le droit d’être défendues, et les responsables doivent être punis, comme n’importe quel citoyen. La démocratie est un principe universel, et doit être respectée partout. Mais il est vrai que tout discours militariste justifie a priori l’utilisation qui est faite de cette armée, en particulier dans la défense d’intérêts coloniaux en Afrique (voir l’exemple récent du Burkina-Fasso), au Moyen-Orient et ailleurs. Cela n’a rien à voir avec la défense de nos libertés. Quelle gloire en Irak, en Afghanistan, en Lybie? Le mouvement ouvrier et démocratique s’est opposé à ces guerres. Elles ne sont donc pas « naturelles ». Rien ne va de soi. Ce n’est pas nouveau, et les clivages politiques sur l’armée ne sont pas non plus nouveaux. Je rappelle que les bellicistes de 14-18, parfaitement indéfendables devant le jugement de l’Histoire, furent les collabos de 40: Petain, Claudel…
Je doute que ce soit là leur but final, en fait, pour avoir testé un peu…
As-tu testé toi aussi l’alpinisme militaire ?
On ne « combat » pas une montagne, ni on ne la « vainc », ni on ne la « conquiert »…
Ce sont des mots qui appartiennent au passé, aux années 50…
Sans objet.
La randonnée à ski est un sport à risque.
Ces militaires passent plus de temps que toi en montagne car c’est leur raison d’être. Ils sont donc autrement plus exposés aux risques que toi, quotidiennement.
Donc le mouvement ouvrier et démocratique est naturel lui ? Ça mérite un nouveau sujet cette digression.
En effet.
Et ils ne « pratiquent » pas non plus la montagne comme toi, comme un loisir, un divertissement…
C’est marrant et c’est une chance, hein, de faire de la « peau de phoque » quand on est militaire…
Payé pour faire du ski de rando, que demander de plus, finalement, pour un amoureux de la montagne ?
Sauf que non, ce n’est pas « marrant », ni même agréable, même pour quelqu’un qui pratique le ski de randonnée pour son loisir.
Même pour un alpiniste confirmé et motivé, qui connait déjà bien la montagne, hors contexte militaire.
La discipline militaire impose de telles règles, que ce qui pour vous est un véritable plaisir, un loisir, peut devenir un véritable enfer dans le monde militaire…
Porter beaucoup trop, y compris une arme inutile de 4 kg et encombrante, plus un sac réglementaire de 22kg, des nuits en igloos, des nuits glaciales à faire des « gardes » totalement inutiles en pleine montagne (ben y’a personne, hein, aucunn ennemi à l’horizon, sans déconner !), en temps de paix…
Vous êtes fatigués, vous voulez faire 2 minutes de pause en pleine montée ? Non, pas maintenant, c’est interdit ! Avance, connard !
Vous avez soif, vous crevez de soif, et vous voulez boire un coup à votre gourde ? Non, pas maintenant, c’est interdit ! Avance, connard !
Vous avez chaud, vous dégoulinez de sueur, et vous voulez enlever une couche ? Non, pas maintenant, c’est interdit ! Avance, connard !
Vous avez très mal aux pieds (un gravier peut-être dans vos chaussure en cuir ?), votre fixation déconne, vos peaux sabotent un peu trop ? Non, pas maintenant, c’est interdit ! Avance, connard !
Vous pensez que là, c’est vraiment dangereux, et vous osez le dire à votre chef ? Non, pas maintenant, c’est interdit ! Avance, connard !
Aux chefs plus ou moins incompétents (et souvent moins compétents que toi en montagne, si tu es déjà montagnard), tu dois dire « oui oui »…
Avance, connard !
Et en plus, vous vous faites insulter en permanence…
« Avancez ! Bande de limaces de merde ! Vous n’êtes qu’une bande de petits PD ! N’allez pas chialer votre mère ! On l’encule ! »
Ah ben oui !
Et au bivouac, comme récompense, t’auras droit à ta ration de survie bien dégueulasse si tu es bien gentil, une belle merde à manger, et 3h pour dormir avant d’aller faire ta garde !
Hum! Perte de temps? On verra bien. Revois la logique, la pratique de l’argumentation, et ça ira mieux pour tout le monde: le simple fait qu’existe une opposition démocratique à ces guerres prouve simplement qu’elles ne sont pas « naturelles » au sens de ce qui va de soi. Ce n’est ni le mouvement démocratique ni les gouvernements qui sont « naturels ». C’est pourtant simple. Prends soin de ne pas mélanger les catégories, c’est important si tu veux discuter sérieusement et honnêtement. Et puis le point de départ de toute réflexion, c’est le doute. Le doute qui s’oppose aux dogmes religieux, aux arguments d’autorité et…aux règlements militaires!
Mais de quoi tu parles ? Tu t’es relu, ou alors tu t’es trompé de sujet ?
Bon… Je relevais juste quelque chose qui m’a amusé syntaxiquement, voilà tout. Ça ne fait pas avancer le schmilblic, mais de toute façon il n’avancera pas sur ce forum mais dans les tribunaux.
Et rassure toi, je suis pétri de préjugés que je m’efforce (souvent) difficilement à confronter à la réalité et au sens critique.
Sur ce, bonne soirée
Bonne soirée à toi aussi. Sans croire résoudre tous les problèmes ici, on peut noter un réel besoin de discussion, de compréhension de ce qui se passe. Ce goût bizarre consistant à passer du temps sur un forum relève bien de ce besoin.