Salut,
Merci pour ton retour
Je comprends pour les quelques « longueurs », mon objectif était que les gens s’immergent bien dans le moment…
Pour le reste, j’ai assez rapidement fait du vol rando, au début sur des sites plus ou moins répertoriés, et assez rapidement en cherchant moi-même les déco et les atterro. Je pense que l’idée ça doit rester de ne pas vouloir être pressé, en tout cas de ne pas forcer les choses, de faire « plus compliqué » seulement quand on s’y sent prêt, qu’on a cerné un minimum/maximum le problème et qu’on en a envie. Quand j’ai fait les vols qu’on voit dans la vidéo j’avais par exemple déjà fait plus de 400 décollages différents avec des difficultés croissantes (ce n’est pas un prérequis, c’est juste pour mon exemple) et j’y suis allé dans des moments où je faisais préférentiellement du vol rando avec des déco un peu techniques et où j’étais également à l’aise sur la partie alpi (ski de pente raide par exemple). Sauf à se faire guider de très près par quelqu’un en qui on sait qu’on peut faire confiance (ce qui a aussi des limites…), il faut vraiment prendre le temps d’accumuler les expériences. Je tiens toujours un carnet de vol, où en partie je note mes erreurs ainsi que les trucs qui auraient pu merder, pour essayer de ne pas les refaire…
Voler sans parachute de secours ça doit rester un choix perso. Si je dois justifier le mien, je vole ainsi dans des configurations où le risque d’aborder une autre voile est quasi inexistant (à moins de jouer…), où je vais chercher à voler dans une aérologie saine par rapport à mon niveau (je ne me suis encore jamais fait fermer en vol rando) et sans faire des figures avec un côté aléatoire, et je fais bien gaffe à mes connecteurs ainsi qu’à l’état de mon matos. Je pourrais peut-être faire réviser ma voile plus souvent par contre… Mais on est d’accord que tout ça, ça doit aussi rester vrai même quand on a un secours… !
La gopro est sur le casque avec une attache en sangles élastiques. Je me dis (en partie naïvement) qu’en cas de pépin avec les suspentes, il y a des chances qu’elle puisse finir par sauter contrairement à un socle bien collé (et « tant pis la caméra »), mais on ne peut pas dire que c’est idéal. René Hasle de Paragliding Rock The Outdoor a créé un système anti accrochage de suspentes (CamOcask).
Pas de vario car le but est d’être léger et pas de faire un cross, ce qui n’empêche pas de profiter de quelques ascendances par moment (et ça fait bosser les sensations ce qui est toujours bon !).