Un 6a ou une 6a

C’est vrai! mais je pense avoir encore de l’avenir dans LE 8a. Enfin si j’arrête de glandouiller sur le forum…

Posté en tant qu’invité par calmoslesjeunes!:

[quote=« La Baltringue, id: 1758690, post:1, topic:156362 »]Je m’ennuie un peu et ces derniers temps une question de la plus haute importance me taraude : Dites vous un 6a ? une 6a ?

J’ai toujours dit « un 6a » mais ces derniers temps j’ai rencontré pas mal de grimpeurs qui disaient « une ».

Je me demandais à quoi étaient dus ces différents usages ? S’agit il de différences :
-géographiques (les gens du Nord disant une et du sud un ?)
-générationnelles (les vieux disent un et les jeunes une ?)
-culturelles (les grimpeurs ayant débuté en indoor disent une et ceux à l’extérieur disent un ?)

J’avais l’impression de plus entendre « une » chez des grimpeurs jeunes, pratiquant surtout en salle. Mais je peux me tromper, d’où ce sondage (qui ne servira à rien car évidemment C2C n’est pas représentatif)[/quote]

Je vote pour 3.

Dans la série, j’ai entendu dire, dans le contexte d’un groupe de personnes grimpant ensemble, « celui qui ouvre », pour parler de la personne qui irait poser les paires/la moule dans une longueur (en couenes).
Quelqu’un connait aussi cete expression ?

oui, les djeun’s disent « ouvrir en tête »…

Jamais entendu cette expression :confused:

Je ne dois pas être vieux :rolleyes: , je dois être d’un autre age :frowning:

Idem… ah ben voilà, nous avons enfin un point commun :cool:

Arg serais-je déjà une « ancienne » ? J’dis bien un 6a… (mes coachs préférés des débuts, c’est encore à cause de vous ça !)
Remarque, vu qu’j’ai débuté en extérieur et que j’suis du Sud, reste encore un peu d’espoir…

Enfin, j’avoue, quand la force des éléments m’oblige à aller m’enfermer, c’est l’féminin qui prime… Mais alors, les cot’s, on oublie ! Ce sera « une verte », « une jaune », « une bleue » !..
Quoique, j’ai enchaîné « mon premier 7b », le masculin revient…

Donc, le féminin pour le ludique, le masculin pour l’égo ?..

Secteur SUD

23’ *(galet) 6c Mon premier 8b 24m

http://serge.haffner.pagesperso-orange.fr/bergholtz.html

[quote=« Lulu002, id: 1759732, post:86, topic:156362 »]Arg serais-je déjà une « ancienne » ? J’dis bien un 6a… (mes coachs préférés des débuts, c’est encore à cause de vous ça !)
Remarque, vu qu’j’ai débuté en extérieur et que j’suis du Sud, reste encore un peu d’espoir…

Enfin, j’avoue, quand la force des éléments m’oblige à aller m’enfermer, c’est l’féminin qui prime… Mais alors, les cot’s, on oublie ! Ce sera « une verte », « une jaune », « une bleue » !..
Quoique, j’ai enchaîné « mon premier 7b », le masculin revient…

Donc, le féminin pour le ludique, le masculin pour l’égo ?..[/quote]

je suis comme toi, en salle c’est la bleue, la rouge… Mais ca reste « le 6a bleu » (illogique !)
c’est cette constatation qui m’a amené à penser que la terminologie (majoritaire mais illogique) venait des anciens qui disaient « le passage de VI… »

Une ou un « 6a » ? Curieux que cela discute autant :rolleyes:.

« 6a » est ici un qualificatif dont le genre dépend de celui du nom sous-entendu qu’il qualifie : masculin pour « un niveau » ou « un pas » ; féminin pour « une cotation » ou « une voie ».
De façon général, avec l’article défini, le masculin l’emporte car il s’agit alors du niveau : « le 6a » [mais cela peut aussi être « la voie de niveau 8c » d’un site].
Avec l’article indéfini, on peut avoir « un pas de 6a » ou « une voie de 6a » suivant de quoi on parle.

tu es gentil, mais si c’était si simple il n’y aurait pas de question, et pas d’avis divergents.
Les gens parlent de la même chose (à savoir, d’une voie et pas d’un passage)

et certains disent : « j’aimerai bien faire cette 6a, elle a l’air jolie » et d’autres disent « j’aimerai bien faire ce 6a , il a l’air joli » (et evidemment, ils parlent de la voie qu’ils ont vu dans le topo, et pas du passage…

Et pourtant… 95% des gens disent « un espace » pour désigner le vide entre deux caractères en typographie, alors que le mot dans ce contexte est féminin sans aucune ambiguïté…
Et donc ce n’est pas parce que l’usage est divergent qu’il il y a forcément matière à débat :wink:

Pour en revenir à « 6a », il faut donc distinguer l’usage (cf le résultat du sondage) qui peut avoir bien des raisons, pas forcément d’ordre historique, et la règle ; et ici la règle est d’accorder avec le mot sous-entendu, qui peut être masculin (passage, niveau) ou féminin (voie, cotation).

En ce qui me concerne, question usage, je dis « une 6a » car je préfère grimper une nana qu’un mec :smiley:
(oups, je sors…)

Posté en tant qu’invité par Messner Chambre:

Bon…
Il faut dire UN 5a, 6a, etc…

Parce que on ne parle ni d’une voie, ni d’un passage, mais d’un degré de difficulté… c’est tout
Pour les septiques, je rappelle que les prémisses de l’escalade sportive se trouve, entre autre, dans la parution d’un bouquin qui s’appelle : LE 7e degré… Paraitrons plus tard LE huitième degré et, me dit-on, LE 9éme degré…
Voilà… Merci

Tu n’as visiblement pas compris de quoi on parlait.
Évidemment que lorsqu’on désigne le degré de difficulté, on dit le 6a, le 7b etc.
Mais là on parle du raccourci qui consiste à désigner la voie « Bidule » du secteur « Truc » de la falaise « Machin » par sa cotation, ce qui peut donner (selon les grimpeurs), par exemple :
« je viens d’enchaîner le/la 6a du secteur Truc » ou encore « ce/cette 7b est une vraie bouse ».

La raison est plutôt psychanalytique.
il est bien évident que ceux qui disent un 6a expriment un désir profond et enfoui de grimper quelques chose de masculin …
Dont acte.

Posté en tant qu’invité par Messner Chambre:

[quote=« J.Marc, id: 1759896, post:93, topic:156362 »]

Tu n’as visiblement pas compris de quoi on parlait.
Évidemment que lorsqu’on désigne le degré de difficulté, on dit le 6a, le 7b etc.
Mais là on parle du raccourci qui consiste à désigner la voie « Bidule » du secteur « Truc » de la falaise « Machin » par sa cotation, ce qui peut donner (selon les grimpeurs), par exemple :
« je viens d’enchaîner le/la 6a du secteur Truc » ou encore « ce/cette 7b est une vraie bouse ».[/quote]

J’ai très bien compris…; et tu le dis toi même : il est d’usage en escalade de désigner une voie par sa cotation, ou son degré de difficulté… La voie et sa difficulté sont confondues… Tout simplement parce que une voie d’escalade n’existe pas tant qu’elle n’a pas été gravie, équipée, évaluée, ouverte… (tout ce que tu veux), sinon, c’est juste un bout de rocher… Difficulté et voie d’escalade sont indissociables…; C’est pourquoi on parle a parlé depuis l’échelle de Welzenbach de 3e, 4e et 5e degré (pas encore de 5a,b,c d’ailleurs). On escaladait alors une voie de 5e degré, ou en raccourci un 5e degré, puis un 5 et aujourd’hui un 5a…

Non… visiblement une subtilité t’échappe.
Quand tu dis « ce 6a » ou que je dis « cette 6a », on ne se réfère pas qu’à son niveau, il y a aussi sous-entendu qu’on parle d’une voie bien précise, de la n°23 et pas de la n°17…
Alors oui une voie n’existe qu’après notamment avoir été cotée, mais elle ne peut pas se réduire à sa cotation.
En revanche si on ne parle que de la cotation, genre « aujourd’hui je vais taper du 7a » au sens de « je vais tenter de faire une croix dans ce degré de difficulté », alors oui le masculin est de mise.

Non, rien ne nous échappe. On dit « un » 6a comme tout le monde
c’est pas parce-qu’il y a trois pelés (dont J. Marc) qui ne font pas comme nous, qu’ont va se laisser baratiner :mad:

Et ben moi j’ai résolu ce problème existentiel en disant « je vais faire 6a » :slight_smile:

Ça n’empêche pas tout le monde d’avoir tort :stuck_out_tongue:

Ça fait un peu « je vais faire caca »… ce qui n’est pas bien au pied des voies (qu’elles cotent 6a ou 9b).

sous entendu « au pied d’une voie en on peut » ? :slight_smile: