T-shirt souvent tellement moche qu’il reste au fond de l’armoire…
Moi je préfère recevoir des bières et du fromage!
Ultra-trail et dopage
ça reste quand même très loin de ce que tu peux dépenser en alpi…
Surtout que @campdedroles grossit bien le trait (en retenant le haut de la fourchette) même si la tendance est au gonflement des prix.
Après les marques ont bien compris qu’il y avait un créneau^1 donc si on est sensible à la publicité, on peut renouveler son matos souvent. Soit on a un volume de pratique suffisant pour l’user, soit cela fait des heureux sur le marché de l’occasion.
^1 idem pour le ski de rando et peut être moins sensible pour l’alpi plus « confidentiel ».
Si vous avez l’occasion allez voir le one-man show de Yohann Métay “La tragédie du dossard 512”. Tout autour du trail. C’est hilarant. Voici quelques extraits.
je suis dans le même cas. Lors des dernières courses (ca remonte à 2019) j’avais ma ventoline + ordonnance du médecin pour « prouver ma bonne foi ». Si j’écoute Killian Jornet c’est du dopage. Il est vrai que le gars court et gagne un ultra avec une épaule demise sans antidouleur. Mais, bon je ne suis pas Killian Jornet.
Je n’ai pas besoin systématiquement de la ventoline mais pendant une course ou une sortie en montagne, la crise d’asthme complique bien les choses.
Autre problème, mon dos. Je fais régulièrement des infiltrations (en plus de la kiné etc). Dopage ? triche? Sans ces infiltrations, je suis parfois immobilisé et incapable de faire du sport.
tant que t’arrives pas premier, on s’en fiche un peu.
Toutefois, si le 1er a pris de la ventoline et pas le deuxième, la question peut se poser.
Bon, si il arrive premier aussi on s’en fiche non ?
Perso, si je n’ai rien à faire de mon classement sur la course imagine sur le classement des autres !
bah non puisque ça a un effet sur la performance.
Dans le cas de Froome sur le Tour par exemple, ça avait fait beaucoup parler.
c’est qui ?
c’est quoi ?
Il faudrait arrêter de regarder le sport à la télé. C’est comme le porno, ça contamine les esprits. Le sport, comme le sexe, c’est à pratiquer sans modération mais pas à regarder les autres pratiquer, c’est malsain. Regarder des gens qui s’amusent alors que l’on bave devant l’écran… bof…
Ouais c’est pas tout à fait sur que ça a un effet - certains études disent oui, autres plutôt non, c’est sur que s’il y a un effet il reste modeste.
Kilian Jornet s’est exprimé à ce sujet?
Perso je m’en fous - je ne fais pas de competition et si une petite bouffée preventative de ventoline avant de partir m’empêche de devoir prendre 3 bouffées plus tard, je me le permets.
Pour moi c’est pareil pour les infiltrations: si tu n’as pas de problème au genou, une infiltration ne fera rien pour ta performance. Donc je vois pas pourquoi ça devrait être interdit. Les organisateurs devraient être clair là dessus.
Edit: selon cet interview, la ventoline est permise jusqu’au matin de la course, puis t’as le droit de la prendre avec toi mais si tu t’en sers, t’es disqualifié…
On est bien d’accord qu’on parle de dopage en compétition ?
Pour le reste, chacun fait bien ce qu’il veut tant qu’il respecte les autres (ce qui inclut la nature). Cela implique ne pas mentir sur ce qu’on a réellement fait : on ne compare pas l’enchaînement des 8000 avec ou sans oxygène. On ne compare pas l’ascension du Galibier en vélo électrique et musculaire. C’est très bien de faire le Galibier en vélo nucléaire, mais faut pas se vanter à la machine à café qu’on est allé plus vite que Armstrong (ce qui est loin d’être assuré). Si chacun faisait l’effort d’être honnête avec ce qu’il réalise, le monde irait mieux. Moins de course au paraître et moins de dépression à s’imaginer avoir une vie pourrie par rapport à celle imaginée des autres. Tu peux monter au jumard dans bibliographie, mais tu ne peux pas te vanter de l’avoir grimpé, surtout face à quelqu’un qui essaye.
Si on parle competition, je maintiens qu’il y a des règles. Mettre un pensement sur une ampoule, c’est comme mettre sa goretex contre le vent et c’est très différent de prendre un ibuprofen ou de la ventoline. Et il y a des règles, si tu ne prend pas de perche tu ne fais pas de saut à la perche, même si tu atterris sur un tapis après être passé au-dessus d’une barre. Pourtant il y a tout un tas de raisons de vouloir faire du saut en hauteur, et c’est très bien d’en faire. Faut juste pas dire qu’on fait du saut à la perche. Tout comme on ne dit pas qu’on joue les 4 saisons de Vivaldi juste parce qu’on fait du bruit avec un violon face à la bonne partition. Il faut maintenir le sens des mots et de nos actions, sinon on ne peut plus décrire une réalité.
Bizarre la dernière fois que j’ai dis que j’avais passé 1,5m au saut à la perche, ça n’a pas impressionné au café. Fallait que je précise que c’était du saut en hauteur ?
Cela me rappelle un certain Mr Kouchner qu’un copain a vu sortir d’une voiture dans un chemin au marathon du Médoc!
Question dopage, ce n’est peut-être pas le bon exemple.
Pour le reste, je suis d’accord. Du moment qu’on respecte les règles. Pas de dopage en compétition, pas de produits interdits en compétition. Hors compétition, on fait ce qu’on veut. On peut même de vanter à la machine à kaoua, en ce qui me concerne, ça m’indiffère complètement; ça me fait même marrer en douce.
Oui en effet pour ce qui concerne la compétition la façon la plus cohérente de vous les choses c’est de considérer les règles par rapport au dopage comme n’importe quelle autre règle. Ça ne sert pas à grand chose de chipoter là dessus si on n’est pas d’accord, et il faut accepter qu’elles seront à peu près arbitraires. Je les vois comme les règles concernant l’équipement (par ex le piolet de compétition doit rentrer dans une boîte d’une certaine taille, certains courses de vélo précisent des poids minimum, des courses de trail imposent souvent un minimum de matos de survie etc.)
Hors compétition c’est vrai que chacun fait comme il veut tant qu’il respecte les autres et la nature, mais on a aussi le droit de critiquer des pratiques qu’on considère malsain, que ce soit au niveau personnel ou au niveau sociétal. En trail je ne sais pas à quelle point c’est répandu mais ceux qui fréquentent des salles de muscu pourraient témoigner que c’est un secret ouvert que beaucoup d’amateurs se dopent avec des anabolisants. Pour moi, je considère que c’est leur droit de faire ce qu’ils veulent avec leur corps mais je ne cache pas que ça me rend mal à l’aise de voir et entendre parler de ça.
ben justement, l’ibuprofen et la ventoline (par voie inhalée) sont autorisées par « les règles » en compétition. donc, oui, c’est pareil que de mettre un pansement ou une gore-tex. En tout cas, les autorités compétentes en la matière estiment que ça ne relève pas du dopage. donc il n’y a même pas de débat à avoir, puisque ça n’enfreint aucune règle.
Mon meilleur classement c’est 51ème. Arrivé en même temps que le podium féminin J’étais très fier. Je ne savais pas que j’étais asthmatique et pensais naivement que mes crises étaient dues à un manque d’entrainement.
Depuis, je prends de la ventoline et ne me percois pas comme un tricheur. Effectivement, je ne prends pas le prize money donc ne vole personne
non, Killan Jornet n’ a pas parlé de ventoline. Il dit juste que tout traitement médical a un impact sur sa performance donc il s’interdit de prendre des médicaments avant ou après la course. Je pensais à lui notamment quand il a refusé de prendre des antidouleurs alors qu’il s’était démis l’épaule sur une course. Il a continué et gagné. Mais, c’est pas vraiment mon niveau de performance et d’engagement.
Ah d’accord.