Hahaha ! On espère que non !
Ueli Steck Speed
Profitez en, il va pas durer…
Pourquoi?
[quote=« Bonoboin, id: 1253491, post:5, topic:114948 »]titipassy a écrit :
Profitez en, il va pas durer…[/quote]
Je pense que c’est rapport aux risques qu’il prend.
c’est ce que je voulais dire oui…
[quote=« MOKTAR, id: 1253513, post:6, topic:114948 »]
[quote=« Bonoboin, id: 1253491, post:5, topic:114948 »]titipassy a écrit :
Profitez en, il va pas durer…[/quote]
Je pense que c’est rapport aux risques qu’il prend.[/quote]
qu’il PRENAIT serais plus juste. Il a confié, il me semble, lors d’une interview concernant sa session himalayenne qu’il allait calmer le jeu par rapport au « speed soloing »
Je suis pas mécontent car j’espère qu’il va durer. Ce mec me fait rêver. Et pas forcement par ses performances de vitesse.
Sa personnalité, sa lucidité et son humilité forcent le respect
et pourquoi vous fait il rêver?
J’irai pas jusqu’à dire qu’il me fait rêver, mais il a un sacré culot et je comprends toujours pas comment la montagne arrive à supporter le poids de ses c…
tout simplement par son style (aérien, efficace, rapide), son niveau à vue dans tout les domaines (rocher, glace, mixte) et l’esprit du style alpin qu’il amène a un paroxysme.
L’histoire du sauvetage qu’il a effectué en Himalaya malgré la règle tacite des expé a montrer en plus un esprit plus que louable concernant l’esprit montagne.
ok pour sa polyvalence
mais pour le style alpin des gars comme Pierre Beghin ont porté haut les couleurs de l’engagement et du style leger il y a déjà plus de 20ans; je repense au pilier ouest du makalu par exemple qu’il a fini tout seul…et y’en a tant d’autres. Thomas Humar, GTW, et les francais qui ont ouvert au Nuptse…
Par contre, concernant le sauvetage, tu pourrais m’en dire un peu plus ou m’envoyer un lien?
Merci
[quote=« titipassy, id: 1253565, post:13, topic:114948 »]ok pour sa polyvalence
mais pour le style alpin des gars comme Pierre Beghin ont porté haut les couleurs de l’engagement et du style leger il y a déjà plus de 20ans; je repense au pilier ouest du makalu par exemple qu’il a fini tout seul…et y’en a tant d’autres. Thomas Humar, GTW, et les francais qui ont ouvert au Nuptse…
Par contre, concernant le sauvetage, tu pourrais m’en dire un peu plus ou m’envoyer un lien?
Merci[/quote]
Je retiens les noms des personnes que tu cites. Je n’ai pas énormément de connaissance de l’histoire. Je débute dans le domaine.
De toute façon, tout le monde trouveras ça personne qui l’inspire. Moi c’est lui (entre autres). C’est pas forcement le premier à avoir fait tel ou tel chose. J’aime le regarder grimper tout simplement.
Sinon, pour ce que je citais un extrait des son Wiki:
« Au mois de mai 2008, en pleine préparation de leur excursion à la face sud de l’Annapurna dans l’Himalaya et après une première tentative avortée, Ueli Steck et Simon Anthamatten doivent arrêter brusquement leurs préparatifs pour partir sauver un alpiniste espagnol. L’équipe de Iñaki Ochoa de Olza a dû renoncer à sa tentative d’atteindre le sommet de l’Annapurna et c’est lors de leur descente qu’Ochoa s’effondre à terre. Ayant reçu un appel de détresse, Steck et Anthamatten partent immédiatement de leur camp de base vers le camp à 7 400 m où se trouvait Ochoa, soigné par son collègue roumain Horia Colibasanu. En raison des conditions météorologiques difficiles et des risques d’avalanches, les suisses ont grimpé deux jours avant d’atteindre le camp d’Ochoa. Une fois là-bas, Colibasanu, qui souffrait de problèmes de santé lui-même, a quitté le camp pour descendre avec Anthamatten sur le camp de base à 4 000 m. Steck est resté pour soigner Ochoa. Une équipe de sauvetage était rassemblée mais les conditions météorologiques défavorables ont empêché les sauveteurs d’atteindre le camp où Ochoa et Steck demeuraient. Un hélicoptère de sauvetage ne pouvant pas être utilisé à si haute altitude, Ochoa est malheureusement décédé le 23 mai. Steck est resté avec lui jusqu’à la fin, et ce n’est que le samedi qu’il est retourné au camp de base où Anthamatten et les autres sauveteurs l’ont attendu. »
Et d’après ce que j’ai compris, la règle tacite des expés dis que en gros même s’il y a une expé en méga galère, toi tu bouge pas si le fait d’essayer de les sauver te met en méga galère également.
Donc ils étaient très loin d’être obliger a le faire.
Cela donne une dimension montagnard a cette personne qui est surtout connu pour des exploit « sportifs » (record de vitesse etc…)
la règle tacite???
Y’a pas de code qui définit ce qu’il faut faire de ce qu’il ne faut pas
Comme tu finis ton post, je dirais que ca donne aussi une dimension humaine
c’est le sens de « tacite »
j’aurais appris un mot !
merci !
Pour blaguer : parce que j’aimerais petit déjeuner avec ma famille à Grindelwald, amener à l’école mes enfants, monter en footing au pied de la face N de l’Eiger, faire la face et redescendre à temps pour récupérer mes enfants à la sortie de l’école, la banane accrochée.
Plus sérieusement : par sa polyvalence et la maîtrise de son art. Mais heureusement plusieurs personnes peuvent nous faire rêver.
[quote=« Lutin, id: 1253982, post:18, topic:114948 »]
Pour blaguer : parce que j’aimerais petit déjeuner avec ma famille à Grindelwald, amener à l’école mes enfants, monter en footing au pied de la face N de l’Eiger, faire la face et redescendre à temps pour récupérer mes enfants à la sortie de l’école, la banane accrochée.[/quote]
ouais pis t’oublieras pas l’pain en passant :o
S’il n’y avait que les gosses pour empecher d’etre performant…
Dans le desordre:
-le lieux de vie
-le rythme de travail
-les capacités physiologiques
la vie est une question de choix et d’équilibre (ou de deséquilibre), et la performance dans tous les domaines n’est pas forcement souhaitée, a chacun d’adapter ses objectifs avec son mode de vie et ses choix pour eviter la frustration.
j’encourage la lecture du livre d’Ueli Steck, « Speed ». J’étais très sceptique avant de le lire, avec ce titre un peu racoleur, pensant y trouver l’auto-description d’un « homme machine ». Eh bien pas du tout. Ueli y décrit certes des performances incroyables (en fait, les 2h20 de la colton / mcintyre, c’était sans reconnaissance préalable), une volonté et une envie étonnantes (après ses 2h48 à l’eiger, il voulait enchaîner dans la journée par une 2ème voie). Mais ce qui est le plus intéressant c’est son peu d’attirance pour la compétition (il parle surtout de lutter contre lui-même) ou la notoriété/spectacle (étonnant quand il raconte ses descentes de l’eiger ou des grdes jorasses : il dit simplement qu’il descend, se restaurant dès qu’il peut, se mêlant aux touristes). Il évoque largement ses doutes, ne se fait pas passer comme quelqu’un de sur-confiant. Il décrit de manière modeste ses prouesses (par exemple lorsqu’il s’étonne lui-même de parvenir à courir pour la première fois dans l’eiger), ne se fait pas passer pour un warrior (dit qu’il aime bien les courses rapides car cela lui permet d’être chez lui le soir-même)… Enfin, il dégage une impression de grand recul sur l’exposition médiatique et la pression publique, ainsi qu’une intelligence dans la manière de gérer sa carrière qui lui éviterait de finir tristement comme Humar, Chamoux ou Lafaille. Bref, il donne vraiment envie d’être rencontré. A lire !!!
Je confirme, très bon livre !