— Pierre et Gilles,
Trucs et astuces du sport à un bras (escalade, vélo..)
Le cœur est à l’extrême centre, et non à gauche comme le voudrait l’anatomie. On devine la tendance politique de l’artiste.
Humpf je n’avais pas la référence mais ce que j’ai trouvé ici fait un peu peur :
tous les codes de la représentation religieuse et métamorphosent définitivement la star en sainte. Ce n’est plus la fabrique d’une idole, mais bien d’une icône.
Bien plus proche de ma réalité est la représentation (encadrée dans mon salon…) du si talentueux @janic
Bah, ça semblait coller à quelques posts plus haut
Les images de Pierre et Gilles sont souvent nettement moins pieuses… Pas des icones En plus des petites larmes toujours présentes, elles sont souvent touchantes, tout en abritant la personne derrière un décorum le plus souvent très kitch… Je dois avouer qu’au premier abord je n’ai pas du tout aimé, et maintenant j’apprécie énormément… Je recommande à ceux qui ne connaissent pas de jeter un coup d’oeil sur le reste.
(désolé pour cette digression de plus)
et la symétrie ?
si l’image n’est pas symétrique, elle est déséquilibrée
ce qui est dans ce cas totalement inconvenant !
La dissymétrie est au coeur du vivant.
certes !
mais dans le cas de cette image, s’agit il de vie ou de religieux ?
En fait, pas tant (enfin, pas moi !).
Peut-être savons-nous au moins de quoi on est parti (une dégringolade de cailloux sur un bras, combat gagné haut la main (!) par les cailloux).
Là où nous allons reste plus flou !
J’me dis régulièrement, quand il m’arrive quelque chose lié au handicap (genre… tous les jours ?) : tiens ce serait drôle à partager. Et pis bon, ça fait juste partir de mon quotidien finalement, alors j’oublie, ne revenant ici que lorsque je cherche un prétexte à être en lien avec vous…
Plutôt un chemin qui se dessine au jour le jour à partir du vécu des jours d’avant, entre autres…
Comme tout le monde donc, l’accident ne me parait presque qu’un prétexte au partage.
Même pas, en fait !
J’avais une image bien plus négative de la communauté c2c que la réalité, alors je ne souhaitais pas de fil dédié par peur de ne pas arriver à gérer affectivement les « donneurs de leçons » ou autres « sachants ». La modération a su me convaincre et/ou faire barrière pour me protéger le temps que je reprenne un peu de solidité psychique…
Du coup j’ai droit à un effet exceptionnel et rarissime dans une vie : une rubrique nécrologique de mon vivant ! Normalement c’est quand tu meurs que tout le monde dit le plus grand bien de toi, moi j’ai la chance de pouvoir le lire…
Peut-être parce que, quand on partage de son intime, l’autre n’est pas a priori malveillant mais bien chaleureux et attentif ?
Alors, pensons à faire pareil autour de nous : à verbaliser, écrire, partager notre amour pour l’autre tant qu’il peut l’entendre… Il s’en réjouira forcément !
Ca y contribue, en effet. On trouve toujours de l’auditoire et de la bienveillance quand on partage de son intime. Ceux que ça dérange ne se manifestent généralement pas, c’est quelque chose que j’ai déjà constaté (j’ai partagé un peu de l’intime sur c2c, dans une autre vie …)
C’est une démarche plus que singulière. Il y a ici (il me semble) quelques personnes qui sont dans cette approche, mais ce n’est quand même pas fréquent, loin s’en faut …Se cacher est plutôt la règle. C’est aussi en cela que ce fil sur le glacier suisse a une une saveur particulière. C’est une démarche très personnelle, engagée, osée, assumée. Quelque part, j’envie cet aplomb, (mais je n’en suis pas capable). Parler d’amour de l’autre et d’amour tout court semble anachronique, inusité, hors contexte. Mais tellement appréciable.
Voilà c’est ce que je voulais dire. Après effectivement et vu qu’on est au bistrot (tiens pourquoi donc?) on peut imaginer pas mal de destinations possibles.
Au tout début le sujet n’était pas au bistrot, cela a permis à tous ceux qui connaissaient Lulu et à bien d’autres de la soutenir dans cette épreuve et la connaître aussi. Et puis la discussion est devenue plus intimiste et l’équipe de modération a proposé à Lulu de placer la discussion au bistrot pour la protéger aussi. Lulu n’étant pas.contre, cela s’est fait naturellement et ceux qui s’exprimaient sur cette discussion ont continué à le faire donc c’était plutôt bien pensé.
Quand les étudiants (@Horion30 et @GJJ) en projet pour concevoir un déclippeur adaptable à la prothèse grimpe, n’hésitent pas à prendre la problématique de manière concrète !!
Un sacré challenge,…mais ils sont motivés !
Excellent !!!
Sont à fond, j’adore !
J’ai réalisé un truc qui va encore compliquer le bin’s : il faudrait que le déclippeur soit sur la même prothèse que celle que j’ai déjà, on est d’accord ?
Je veux dire, un être humain normal (entier, quoi) utilise le même outil (sa main !!) pour grimper (tenir les prises
= crochet et embouts dans mon cas) et pour déclipper (= nouvel outil pour moi).
Je n’arrive même pas à l’imaginer, cet outil, du coup : mais je vous fais confiance, les d’jeuns (merciiiiiii encore à vous !)
c’est dans le cahier des charges !
Comme le fait de ne pas entraver la grimpe,…de ne pas être trop lourd,…
Ils ont bien avancé sur cet aspect, je pensais faire une réunion visio tous les 4 pour qu’ils te présentent le cahier des charges car jusqu’à maintenant, c’est moi qui ai joué le rôle de client.
Ils ont des idées (et j’essaie de les laisser libred sur cet aspect),et ils sont clairement motivés malgré la/les difficultés
Extra !
Volontiers pour échanger autour de ce projet, suis touchée par l’énergie que vous y mettez !
Faudrait que tu penses à demander un petit salaire à l’Education Nationale pour ta participation active à l’élaboration de tant de projets !
Sans toi, il faudrait que le prof se creuse la tête !!!
Ce serait aussi un bon sujet.
Vous le croyez que 3 ans et 4 mois après, le corps croit encore que je suis entière ?
Il m’a fait des blagues à plusieurs reprises ces derniers jours : attraper direct main gauche la brosse à dents (et me retrouver coincée car j’ai omis d’ouvrir le tube de dentifrice et d’en déposer sur la brosse ou la langue…), tenter des découpages avec Boudchou sans avoir prévu la position pour caler le papier entre les jambes…
Et ce matin, à 2 reprises, débrayer « dans le vide » vu que la pédale de gauche n’existe plus dans mon nouvel univers…
Serait-ce en lien avec ces douleurs fantômes nocturnes qui ressurgissent franchement ? Je les attribuais à la fatigue + baisse hormonale post partum…
Mais peut-être que l’ensemble corps-cerveau cherche le bras disparu. À mettre également en lien avec mon envie intense du moment de poser sur papier tous ces vécus de manchotte que je vous ai partagés ici, et d’autres ?..
Bref, heureusement que c’est d’un bras que je manque parce que si c’était une jambe je me casserai la binette au réveil !
Ta réflexion est très vraie. Une personne âgée de ma famille ne peut malheureusement plus se servir de sa jambe droite (ni de son bras droit) à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Mais cet accident cérébral entraîne aussi qu’elle ne peut plus se rendre compte qu’elle a cette maladie, ni le mémoriser. Résultat, chaque jour, voire plusieurs fois par jour, elle essaie de se lever et elle tombe dès qu’elle s’appuie sur sa jambe droite.
Bernard
Livre à venir ?
« La vie d’une manchotte pas sur la banquise »
Titre à améliorer hein je donne juste une piste.