Trop de cairns..?

@Elixir38 C’est sûr que la rando des lacs Palluel et Faravel passe par un endroit pas mal cairné :sweat_smile:

En Isère aussi on trouve des aires de cairns : j’ai le souvenir d’une rando seule par temps de brouillard aux Rochers Rouges, â côté de la Croix de Belledonne, où des cairns érigés là haut avec des pierres étroites et longues dressées comme des flammes faisaient penser à des scènes de sorcellerie :scream_cat:

Sinon je suis d’accord avec la remarque de @piotr42, même si faire ou défaire des cairns peut être un geste artistique.

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Je pensais exactement à cet endroit entre les lacs de Palluel et Faravel si ma mémoire est bonne. Un cimetière de cairns
Bien d’accord, le cairn a une utilité et ce n’est pas celle d’occuper Kévin et Samantha
Question : que sont les passages « paumatoires » ? Je ne connaissais pas ce terme. Merci :pray:

= Où c’est facile de se paumer (se perdre)

J’y avais pensé, mais je m’attendais à un truc plus scientifique :sweat_smile:

Mais, c’est scientifique. Ne pas se paumer est toute une science.

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Pour faire un commentaire plus constructif que le précédent, j’ai pris l’habitude des quelques pierres posées au sol aux endroits clés. Parfois un morceau de bois mort.
Celà nécessite pas mal d’attention mais c’est moins perturbant.
Les cairns c’était au départ un peu pareil. Juste deux pierres ou trois aux bons endroits et il fallait savoir lire le terrain ou bien le repérer avant.
Je me suis fait avoir plusieurs fois mais ça fait partie du jeu et de l’apprentissage.

Donc, oui à moins de cairns.

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M…de ! J’ai pas d’avis. C’est grave, docteur ? On peut en mourir ?

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Moi je préfère des lutins pour indiquer le chemin.
il faudra que je rentre l’itinéraire, c’est très ludique comme rando pour les gamins

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Pour aller du Marais à la Bastille en VTT, non :wink:

Avec des clous dedans?

Ah non pas de clous anti-vtt sur le sentier des lutins.

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Nationaux les parcs (pour les Écrins). Mais je suis 100% d’accord avec toi.

Mondieumondieumondieumondieu…

Pour ma part les cairns inutiles ne me gênent pas beaucoup par contre il y a beaucoup d’endroit où quelques cairns bien placés ne feraient pas de mal. En plus de faciliter la recherche d’itinéraire dans le brouillard ils canalisent les passages et évitent par là de multiplier les traces inutiles

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Sous le refuge du mont Thabor : ce ne sont pas des cairns mais pas mieux … aucun respect de la montagne !

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Waip, ça ressemble (en bien moins pire) au Goléon mentionné par Flysch. A tout prendre c’est vrai que je préfère une profusion de cairns plutôt que ces inscriptions…

Pour info le Goléon ça ressemble à ça…


Et le panneau demandant de ne pas le faire :

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Pareil depuis le port de Venasque dans les Pyrénées (en regardant côté espagnol).

ça me fait penser à une pancarte que j’ai vue dans une cabane (de mémoire) :

  • si tu es un promeneur égaré soit le bienvenu ici
  • si tu es un montagnard tu es ici chez toi
  • et si tu es un abruti alors écris ton nom sur le mur

je ne comprends pas ce besoin de « laisser une trace de son passage » comme ça partout

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Tout à fait d’accord avec l’auteur de ce post concernant la multiplication des cairns inutiles et qui littéralement défigurent certains paysages naturels.
Dernier exemple observé : En Chartreuse, entre la croix marquant le sommet de la Dent de Crolles et le bord du plateau en suivant le sentier qui permet la descente par le Trou du Glas. D’infâmes tas de pierres tous les 30 m, j’ai carrément halluciné et cela s’est développé depuis très peu de temps.
Je me permets de penser que cela peut être mis en relation avec l’interdiction du bivouac qui a été décidée pour tout le mois d’août 2021! Après les gens vont se plaindre des interdictions mais si les pratiques d’incivilités urbaines (dépots de déchets n’importe où, marquage de tout l’espace publique, casse, etc.) se retrouvent dans d’autres espaces dits naturels (cairns abusifs, coupe sauvage de pins, arrachage de lattes de bardage d’un refuge non gardé pour faire du feu, destruction de la signalétique des sentiers, etc.) ce n’est pas étonnant.
Pour information, étant moi-même artiste, je n’ai rien contre le land art (encore faudrait-il distinguer ce qui rentre dans cette catégorie et un phénomène de mode invasif véhiculé par les réseaux sociaux) et je participe en temps qu’enseignant à faire découvrir avec un collègue et ami AMM la montagne à des élèves qui n’y ont jamais mis les pieds pour les sensibiliser à la beauté de la nature et au respect du milieu. En tant que montagnard, grimpeur et alpiniste amateur, je considère que tout pratiquant qui apprécie ce milieu devrait s’inquiéter des dérives et participer à la préservation des espaces et que l’on peut s’insurger à juste titre contre des pratiques qui dégradent le milieu. L’indifférence a toujours fait des dégats. Pensons à l’éthique anglo-saxonne du « Leave no trace » et préocupons nous-en si nous voulons que nos enfants et petits-enfants puissent également jouïr de ce qui a fait notre passion pour la montagne et les activités qu’on y pratique.

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