Trek au népal nov-2004

Posté en tant qu’invité par Patrice:

Bonjour,

Nous sommes 2 à vouloir faire le tour des Annapurnas en novembre prochain. Nous avons trouvé un organisme local « Nepal Ecology Trek », pour nous aider à faire ce trek. Tout d’abord est-ce une bonne chose que de passer par une agence locale, en effet pratiquant la randonnée et l’alpinisme régulièrement nous nous posons la question: partir en individuel ou avec une aide ??? Deuxièmement est ce que qq’un connait cette agence ??? Sinon auriez-vous des noms et adresses d’agences a nous recommander??
Merci de vos réponses.
A bientôt
Patrice

Posté en tant qu’invité par emmanuel:

Effectivement, le tour des Annapurnas tu peux le faire seul sans accompagnement.
Actuellement, il vaut mieux être accompagné et de plus cela t’évitera de faire du portage que je trouve « chiant ».
Le prix du porteur + guide avec le trek complet compter en moyenne 500 à 700 dollars
pour 22 jours en Lodge.Sur les Annapurnas vraiment unitile de le faire en bivouac.
Moi je l’ai fait avec un guide, ce qui m’a permis de faire des rencontres et de vivre un certain nombres de choses qu’en individuel je n’aurai pas pu.
Ton agence sité à bonne presse a^près des francophones comme tin tin trekking
et : http://www.southasiatrek.com/
http://www.tin-tin-trekking.com/hotel-fr.htm
http://www.yomari.com/celtic/
http://www.nepal-trek.com/french/index.htm
http://www.tibet-nepal.org/descriptif/condition.html

Posté en tant qu’invité par jp:

Pour ma part je te conseillerai plutôt de réaliser le tour des Annapurnas sans guide. Il n’y a aucun souci pour trouver le chemin qui est très bien marqué et tu croises souvent des autochtones qui t’aideront sans problème. Côté portage, ton sac ne devarit pas être trop lourd puisque la tente, le réchaud, la popote sont complètement inutiles ; tu peux manger pour pas grand chose tout le long du parcours. Il est rare de marcher deux heures sans croiser un lodge.
Pour le contact avec la population, beaucoup parlent un peu d’anglais, tu peux donc te débrouiller seul. Il est vrai qu’un bon guide permet surement d’améliorer ce contact, mais on voit aussi pas mal de guides qui ne sont pas bien locaces…

Bon trek !

Posté en tant qu’invité par ben38:

Bonjour,

Patrice a écrit:

…/…Tout d’abord
est-ce une bonne chose que de passer par une agence locale, en
effet pratiquant la randonnée et l’alpinisme régulièrement nous
nous posons la question: partir en individuel ou avec une aide
???

J’y suis alle il y a deux ans sans guide. Avoir un guide n’est vraiment pas indispensable en tout cas : aucun probleme d’itineraire, tres rarement plus de deux heures de marche avant de croiser un endroit ou manger (plutot bien) ou dormir (confortablement en general), bons sentiers, … Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme cet itineraire le « pancake trail » !

Je te deconseille fortement de camper : on a vu pas mal de gens camper… au pied des lodges dans les villages ! Perso je vois mal l’interet…

Concernant le portage, compte tenu que tu n’as aucune nourriture a trimbaler, seulement ton duvet, tes vetements et ton merdier de tous les jours, ca fait plutot raisonnable. On est parti a deux : j’avais environ 15kg sur le dos, ma copine environ 12 kg, et on n’a vraiment manque de rien. Contactes moi en prive si tu veux une « check list » de ce qu’on avait. Ce poids est tres raisonnable pour des personnes entrainees qui pratiquent regulierement, d’autant que les bons repas et nuits en lodge permettent de bien recuperer, et que l’acclimatation est tres progressive sur ce parcours.

Maintenant, en prenant un guide et eventuellement un porteur, tu peux effectivement decouvrir des endroits caches et faire plus de rencontres. Tu contribues davantage a l’economie du pays (nous on se rattrape en aidant des assoces et en parrainant une petite fille). Tu es aussi plus en securite en cas de pepin (accident, maoistes, …), faut admettre.

Tu peux aussi te faire ch… pendant 3 semaines avec un mec qui n’ouvre jamais la bouche, se contente de suivre la vallee, et file voir ses potes des l’arrivee au lodge. En discutant avec ceux qui avaient des guides on a entendu de tout : certains qui regrettaient (aucun contact, aucune variante d’itineraire), d’autres qui etaient ravis… Il vaut mieux prendre quelqu’un qui t’est recommande par un ami, je pense…

En tout cas, nous on repart cette annee (octobre) et toujours sans guide puisqu’on refait un autre « pancake trail » !

Enfin, il y a eu pas mal d’echanges sur cette boucle ces derniers mois, fais donc une recherche dans les archives tu trouveras plein de complements… Notamment sur l’interet de prendre les chemins en balcon (surtout par Ngawal apres Pisang), et d’aller faire un tour au lac de Tilicho (si vous ne craignez pas les chemins un peu peteux).

Bon voyage en tout cas, c’est un itineraire absolument magnifique !

Ben a Grenoble
Mon avis n’engage que moi

Posté en tant qu’invité par Patrice:

Salut Ben,

Tout d’abord merci de m’avoir répondu. En fait comme tu dis je pense qu’il y aura une part de chance au niveau du guide qu’on prendra: soit cela nous permettra de decouvrir certaines choses qu’on ne pourrait pas voir seuls soit on aura un guide peu bavard et là ce sera tant pis pour nous…
Je partirai bien seul mais ma copine, pour notre premier Trek, préfère qu’un guide nous accompagne (surtout à cause du climat politique actuel)…enfin on verra. En tout cas en fonction de ce séjour si tout se passe bien rien ne nous empêchera d’y retourner de façon plus autonome…
Pour le lac de Tilicho n’ayant que 3 semaines de dispo je ne sais pas si cela est possible?
Si tu as toujours ta check-list, je suis intéressé…
Mon adresse: toupasss@yahoo.com
Encore merci
Patrice

ben38 a écrit:

Bonjour,

Patrice a écrit:

…/…Tout d’abord
est-ce une bonne chose que de passer par une agence locale,
en
effet pratiquant la randonnée et l’alpinisme régulièrement
nous
nous posons la question: partir en individuel ou avec une
aide
???

J’y suis alle il y a deux ans sans guide. Avoir un guide n’est
vraiment pas indispensable en tout cas : aucun probleme
d’itineraire, tres rarement plus de deux heures de marche avant
de croiser un endroit ou manger (plutot bien) ou dormir
(confortablement en general), bons sentiers, … Ce n’est pas
pour rien qu’on surnomme cet itineraire le « pancake trail » !

Je te deconseille fortement de camper : on a vu pas mal de gens
camper… au pied des lodges dans les villages ! Perso je vois
mal l’interet…

Concernant le portage, compte tenu que tu n’as aucune
nourriture a trimbaler, seulement ton duvet, tes vetements et
ton merdier de tous les jours, ca fait plutot raisonnable. On
est parti a deux : j’avais environ 15kg sur le dos, ma copine
environ 12 kg, et on n’a vraiment manque de rien. Contactes moi
en prive si tu veux une « check list » de ce qu’on avait. Ce
poids est tres raisonnable pour des personnes entrainees qui
pratiquent regulierement, d’autant que les bons repas et nuits
en lodge permettent de bien recuperer, et que l’acclimatation
est tres progressive sur ce parcours.

Maintenant, en prenant un guide et eventuellement un porteur,
tu peux effectivement decouvrir des endroits caches et faire
plus de rencontres. Tu contribues davantage a l’economie du
pays (nous on se rattrape en aidant des assoces et en
parrainant une petite fille). Tu es aussi plus en securite en
cas de pepin (accident, maoistes, …), faut admettre.

Tu peux aussi te faire ch… pendant 3 semaines avec un mec qui
n’ouvre jamais la bouche, se contente de suivre la vallee, et
file voir ses potes des l’arrivee au lodge. En discutant avec
ceux qui avaient des guides on a entendu de tout : certains qui
regrettaient (aucun contact, aucune variante d’itineraire),
d’autres qui etaient ravis… Il vaut mieux prendre quelqu’un
qui t’est recommande par un ami, je pense…

En tout cas, nous on repart cette annee (octobre) et toujours
sans guide puisqu’on refait un autre « pancake trail » !

Enfin, il y a eu pas mal d’echanges sur cette boucle ces
derniers mois, fais donc une recherche dans les archives tu
trouveras plein de complements… Notamment sur l’interet de
prendre les chemins en balcon (surtout par Ngawal apres
Pisang), et d’aller faire un tour au lac de Tilicho (si vous ne
craignez pas les chemins un peu peteux).

Bon voyage en tout cas, c’est un itineraire absolument
magnifique !

Ben a Grenoble
Mon avis n’engage que moi

Posté en tant qu’invité par Ben38:

Bonjour,

Patrice a écrit:

Je partirai bien seul mais ma copine, pour notre premier Trek,
préfère qu’un guide nous accompagne (surtout à cause du climat
politique actuel)…enfin on verra. En tout cas en fonction de
ce séjour si tout se passe bien rien ne nous empêchera d’y
retourner de façon plus autonome…

Of course… Et la plupart des guides, la-bas comme ici, aiment leur metier et le font bien. Si vous pouvez vous en faire recommander un par un ami, ou a defaut par votre hotel a KTM, c’est mieux…

Pour le lac de Tilicho n’ayant que 3 semaines de dispo je ne
sais pas si cela est possible?

A priori oui, a voir sur place a Manang en fonction de votre forme. Attention a bien etre OK avec votre guide que vous souhaitez si possible aller la-bas. Il y en a peu qui le font, beaucoup ne connaissent pas l’endroit… Des amis ont voulu y aller il y a quelques annees, mais leur guide a refuse sur un pretexte quelconque de continuer apres Kangshar… Ca se fait bien mais les sentiers sont assez aeriens par moment pres du Tilicho base camp. Mon conseil : passer par le chemin du haut a l’aller (bon sentier, vue canon sur le roc noir, quelques passages aeriens avant de redescendre sur le refuge mais sentier correct), et par le pierrier du bas au retour (plus court mais moins de vue, passages expo passés dans le sens de la montee surtout, donc moins stressants).

Bien se mettre d’accord avec le guide aussi si vous souhaitez emprunter la « haute route » quand c’est possible. Il serait dommage de rester en fond de vallee et de rater la vue sur l’Anapurna depuis Ngawal ! Idem pour les vues sur le massif du Makalu un peu plus bas dans la vallee…

Si tu as toujours ta check-list, je suis intéressé…

No problem, je la verifie et je t’envoie ca en prive dans pas longtemps (fichier excel)

Ben a Grenoble

Posté en tant qu’invité par mat38:

Salut ben38

je part faire le tour des annapurnnas dans 3 semaine

et je serais interresser pour des infos concernant le lac tilicho

a savoir au niveau du couchage ( comme je fait le trek en lodge )

savoir si il faut une tente et de combien de jour suplementaire par rapport

au tour classique

et aussi si tu as des info sur ngawal

merci d’avanceben38 a écrit:

Bonjour,

Patrice a écrit:

…/…Tout d’abord
est-ce une bonne chose que de passer par une agence locale,
en
effet pratiquant la randonnée et l’alpinisme régulièrement
nous
nous posons la question: partir en individuel ou avec une
aide
???

J’y suis alle il y a deux ans sans guide. Avoir un guide n’est
vraiment pas indispensable en tout cas : aucun probleme
d’itineraire, tres rarement plus de deux heures de marche avant
de croiser un endroit ou manger (plutot bien) ou dormir
(confortablement en general), bons sentiers, … Ce n’est pas
pour rien qu’on surnomme cet itineraire le « pancake trail » !

Je te deconseille fortement de camper : on a vu pas mal de gens
camper… au pied des lodges dans les villages ! Perso je vois
mal l’interet…

Concernant le portage, compte tenu que tu n’as aucune
nourriture a trimbaler, seulement ton duvet, tes vetements et
ton merdier de tous les jours, ca fait plutot raisonnable. On
est parti a deux : j’avais environ 15kg sur le dos, ma copine
environ 12 kg, et on n’a vraiment manque de rien. Contactes moi
en prive si tu veux une « check list » de ce qu’on avait. Ce
poids est tres raisonnable pour des personnes entrainees qui
pratiquent regulierement, d’autant que les bons repas et nuits
en lodge permettent de bien recuperer, et que l’acclimatation
est tres progressive sur ce parcours.

Maintenant, en prenant un guide et eventuellement un porteur,
tu peux effectivement decouvrir des endroits caches et faire
plus de rencontres. Tu contribues davantage a l’economie du
pays (nous on se rattrape en aidant des assoces et en
parrainant une petite fille). Tu es aussi plus en securite en
cas de pepin (accident, maoistes, …), faut admettre.

Tu peux aussi te faire ch… pendant 3 semaines avec un mec qui
n’ouvre jamais la bouche, se contente de suivre la vallee, et
file voir ses potes des l’arrivee au lodge. En discutant avec
ceux qui avaient des guides on a entendu de tout : certains qui
regrettaient (aucun contact, aucune variante d’itineraire),
d’autres qui etaient ravis… Il vaut mieux prendre quelqu’un
qui t’est recommande par un ami, je pense…

En tout cas, nous on repart cette annee (octobre) et toujours
sans guide puisqu’on refait un autre « pancake trail » !

Enfin, il y a eu pas mal d’echanges sur cette boucle ces
derniers mois, fais donc une recherche dans les archives tu
trouveras plein de complements… Notamment sur l’interet de
prendre les chemins en balcon (surtout par Ngawal apres
Pisang), et d’aller faire un tour au lac de Tilicho (si vous ne
craignez pas les chemins un peu peteux).

Bon voyage en tout cas, c’est un itineraire absolument
magnifique !

Ben a Grenoble
Mon avis n’engage que moi

Posté en tant qu’invité par Ben38:

Bonjour,

mat38 a écrit:

et je serais interresser pour des infos concernant le lac
tilicho

Il faut compter au moins deux jours (trois c’est mieux) pour le faire en A/R depuis Manang. Le plus « soft » consiste a aller de Manang a Kangshar le 1er jour (2 heures).

Ensuite, aller au Tilicho Base Camp (TBC) en passant par le tres bon chemin en balcon, qui monte sur la crete (4800m de memoire) pour redescendre ensuite sur le TBC par un chemin magnifique dans un immense pierrier. Vue canon sur le Roc Noir et l’Anapurma, le Gangapurna, jolis penitents de pierre, belle ambiance. Ca peut se faire en une seule longue etape depuis Manang en partant tot.

Le lendemain, on est parti tot (de memoire 5h30 environ) pour etre tranquilles. La montee au lac prend 2 heures environ, et a cette heure on a ete 1/2 heure tranquille tous les deux au lac, avant l’arrivee des autres trekkeurs. C’est vraiment un bel endroit, et c’est emouvant de repenser aux aventures d’Herzog et ses compagnons dans les alentours (je conseille d’emmener le bouquin et de le (re)lire pendant le trek).

Retour au lodge (1h30) puis retour a Kanghsar. On a pris le chemin du bas, chemin le plus classique, qui passe dans un immense pierrier souvent tres instable, au milieu de magnifiques penitents de pierre et de terre. Le terrain est plutot instable (petites pierres qui partent sous les pieds, sentier plus ou moins marque) et l’ambiance plutot gazeuse : faut avoir un peu l’habitude des chemins aeriens et les batons aident pas mal ! Dans ce sens du retour, les passages les plus gazeux et les plus raides se font en montant, ce qui est plus facile et securisant. C’est pour ca que je conseille ce chemin plutot au retour qu’a l’aller, car il est objectivement assez craignos pour des gens peu habitues aux terrainx peteux…

On peut dormir a Kangshar, ou tirer jusqu’a Manang (2h env.), ou bien encore prendre un chemin en balcon qui shunte Manang pour rejoindre un lodge en dessous de Yack Karta (de memoire 3h env., pas sur).

Pour ce parcours en A/R, pas besoin de tente puisqu’il y a un lodge (avec une belle terrasse) au TBC. Cette page trouvee sur Google donne une tres bonne idee de l’ambiance de la montee au lac Tilicho :

http://www.nepal-dia.de/int__Francais/FV_Annapurna/FB_Tilicho/fb_tilicho.html

Par contre, il est possible je crois depuis 3 ans de faire la traversee du massif par le lac de Tilicho (avant, le versant Jomosom etait une zone militaire interdite) par un col dit « Tilicho Tourist La » situe au dessus de col Mesokanto (a l’autre bout du lac). La difficulte, c’est que le lac ne peut pas se longer directement pour rejoindre le col s’il n’est pas gelé : glacier tres crevasse d’un cote, falaise de l’autre… Il faut donc remonter encore (dans la neige) pour contourner une butte vers 5500m afin de gagner le col et redescendre sur Jomosom directement, en evitant la zone militaire existante.

Cette variante permet de shunter le col de Thorung La, donc ne rallonge pas le parcours total. Le probleme, c’est qu’il faut une tente, porter sa bouffe pour 2 a 3 jours voire des crampons selon les conditions, et que c’est une zone tres isolee par rapport au reste du circuit : faut etre sur de soi. Nous on n’avait pas de tente. On a porte de la bouffe jusqu’au lac, mais arrives la on a prefere renoncer a tenter la traversee (qui n’etait pas tracee), et faire demi-tour.

A la limite, on n’a pas regrette, car le passage du Thorung La etait aussi magnifique meme si c’est plus couru (vues sur le Chulu depuis High Camp et le col, puis sur le Daulaghiri en arrivant sur Muktinath), et on etait contents d’avoir fait les deux !

Y a des topos sur Internet, il vaudrait mieux les consulter avant de se lancer. A Manang tu peux en theorie trouver des infos sur les conditions, mais en 2002 c’etait tres peu fiable. Y en a qui te disent que tout est bon, que ca passe dans la journee sans probleme, d’autres qui te disent de ne surtout pas y aller. Y a peu de monde qui passe la-bas. Quelques expes, mais tres peu d’autonomes, donc pas facile d’avoir des infos fraiches et fiables… Les infos de la gardienne d’un lodge de Kangshar etaient finalement plus fiables que celles du bureau de l’ACA a Manang !

a savoir au niveau du couchage ( comme je fait le trek en lodge

Il suffit d’avoir un bon duvet (Tconfort vers -10°C). Tous les lodges proposent des repas et des chambres, souvent assez confortables compte tenu de l’isolement d’ailleurs ! La nourriture est simple (pommes de terre, riz, legumes, tsampa, pancakes, pudding, omelettes, …) mais souvent vraiment bonne.Le seul truc a faire gaffe, c’est eviter de consommer de l’eau en bouteille, du coca ou de la biere a gogo, car les bouteilles vides finissent souvent en decharge sauvage a la sortie des villages… Preferer de l’eau plate prise dans les points d’eau, et soigneusement desinfectee au micropur ou au filtre. Idem pour la nourriture : si tout le monde commande la meme chose, ca fait moins de combustible brulé…

Tente completement inutile si tu ne fais pas la traversee Manang -> Jomosom par le Tilicho, tu es toujours a moins de 2 heures de marche d’un lodge.

et aussi si tu as des info sur ngawal

C’est un joli village en terrasses situe au dessus et un peu avant Manang. Il s’atteint facilement depuis Pisang (prendre la direction Upper Pisang) en quelques heures par un tres bon sentier. On peut dormir la sans probleme, il y a au moins 3 lodges. Nous on a dormi dans un lodge tres simple dans une maison visiblement pas bien riche dans le bas du village (chambre facon placard a balais sur la terrasse de la maison, repas dans la salle commune familiale, chiottes dans les champs a 200m), et ca reste un de nos meilleurs souvenirs ! De Ngawal, la vue sur les Anapurnas est vraiment fabuleuse, on peut rester des heures a la contempler… Bref, ca vaut vraiment le detour et en plus ca soigne l’acclimatation !

Voilou, voilou…

Ben

Posté en tant qu’invité par mat38:

merci beaucoup pour tes infos

ca donne carrement envie le lac tilicho , je ne pensais pas qu’il y avait un lodge au camp de base
et le depaisement du village de ngawal a l’air vraiment extra

merci bonne journée

Posté en tant qu’invité par christian:

Bonjour,
je vais peut-être t’apporter des infos un peu tardives, mais précises.
j’ai fait avec un groupe constitué, le tour des annapurnas + le sanctuaire en octobre 2002 et quels souvenirs!!!
Nous avons fait ce trek avec Népal Ecology Trek…c’était SUPER!
Nous avons eu un guide francophone du nom de Ari.
Si tu veux d’autres infos sur notre périple, c’est avec plaisir que nous pourrons bavarder.
05.61.58.50.00 hb
salut
Bon trek.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Patrice:

Salut Christian,

Non ton message n’est pas tardif du tout et merci de ta réponse. Si cela ne te gênes pas je te contacterai donc comme tu me le proposes, il suffit juste que je prenne un peu de temps pendant mes heures de travail.
Donc à très bien (dans la semaine je pense)
Merci
Patrice

Posté en tant qu’invité par Y’a pas d’blême:

Parti avec Népal Ecology Trek, perce que nos nénêtes ne voulaient pas porter et franchement rien à dire, c’est folklo à souhait, ils sont sympas, franchement moins cher que depuis la France et en plus tu sais à quoi sert ton argent. On avait rencontré le toubib francais fondateur !!!

On avait programmé le Tilicho dans la foulée et on a été rattrapé par une bonne tempête de neige à mis distance depuis Kangsar. Donc pas de Tilicho mais une bonne balade qui peut être un bon bol d’air frais si les sentiers sont pleins de touritos ce qui n’était pas
notre cas grace au petit père Buisson!

Si tu veux plus d’infos appolo4-40@voila.fr

Posté en tant qu’invité par Véro:

Bonjour,
Je reviens il y a 3 jours du Népal et je suis ravie. Nous avons fait un trek de Mutkinath à Pokara avec un guide et un porteur. Le guide et le porteur parlaient anglais et c’est aussi plus sympa car ils nous racontaient les coutumes du pays. Nous sommes partis avec une petite agence locale « www.abodehymalaya.com ». Gyan en est le responsable. Il nous a meme invité à dinner dans sa famille à la fin du séjour. Nous sommes partis 3 semaines au népal. Nous avons fait 10 jours de Trek, 2 jours de rafting, 3 jours dans le parc national de chitwan et 5 jours dans la région de kathmandu. C’était très complet. Nous avons payé 740 $ pour le tout (repas et logement pendant le trek et à chitwan et l’ hotel et petit dej à kathmandu). Il faut rajouter bien sur le billet d’avion.
Je suis à ta dispo pour plus d’infos.
veronique

Posté en tant qu’invité par mat38:

Salut Vero

je part dans 15 jours pour katmandu

puis ensuite 3 semaines de trek dans les annapurnas
ma question concerne plutot les maoistes
vous etes vous fait raketer ( au moins un fois je pense )
moi on viens de me parler qu’on pouvait ce faire raketer jusqu’a 3 fois
par jour pa r des rebelles ( pas specialment maoiste)

peux tu me donner un peu des info la dessus ainsi que l’ambiance en ce moment
sur les annapurnna s et kathmandu

merci d’avance

Posté en tant qu’invité par grosminet:

Je vous donne une réponse d’une agence amie de Kathmandou à ses clients.
Ps/ pour info le blocus de Ktm est levé depuis le 25/08/2004 .
Pour ceux qui sont intéresses vous pouvez me contacter sur ma messagerie, j’ai en ma possession l’excellent article de Véronique Brocard de télérama qui a fait un papier de 4 pages sur la situation au Népal à travers les histoires de plusieurs journalistes
Népalais.Je peux vous le transmettre au format Word.
Cordialement.
Le LOup ebethune@wanadoo.fr

Le texte à l’état brut :

"…En reponse a vos emails et en prevision de vos inquietudes a la suite des informations qui ont cicules en France sur la situation au Nepal je vous adresse ce email d informations. Dorenavant je vous tiendrai informe de la situation regulierement.
Contrairement a ce que certains de vous ont craint apres avoir ecoute les informations en France, la ville de Kathmandu n est pas assiegee par les maoistes…loin de la.
Depuis le 18 Aout le mouvement maoiste impose un blocus sur la route reliant l Inde au Nepal. La demande du mouvement maoiste est de connaitre la situation de leurs camarades arretes par la police et l armee, ceux ci ayant disparu apres leur arrestation, et d obtenir des indemnites pour les familles de maoistes tues par l armee.
Les vehicules prives et les bus de passagers ne sont pas concernes par le blocus.Les maoistes menacent les vehicules transportant l approvisionnement vers la capitale.
Les premiers jours par crainte de represaille, la plupart des vehicules,prives compris, n ont pas circule.Mais bcp ont repris la route depuis hier.
les bus de touristes et les voitures privees principalement.
Les camions sont eux escortes par la police et l armee. L’approvisionnement minimum de la ville est assure. Il est certain que la circulation est loin d etre retablie mais les legumes, le riz arrivent a nouveau.Bien sur les prix ont augmente.Mais jusqu a maintenant les habitants de la vallee n ont pas encore reellement conscience du blocus. Il sera plus visible s il dure plus de 15jours.
La demande des maoistes etant precise: des informations sur leurs camarades arretes et des indemnites aux familles de maoistes tues par l armee, il est a esperer qu un dialogue avec le gouvernement aura bientot lieu.
Comme l a ecrit un journaliste dans le dernier numero du « Nepali Times »,
depuis 6 mois les maoistes sont bcp moins presents dans Kathmandu a cause
de la traque policiere dont ils font l objet.
Ce blocus est un moyen de rappeler leur presence aux habitants de la vallee.
voir l article:http://www.nepalnews.com/ntimes/issue210/nation.htm

Cet ete nos trekkings au Mustang et au Dolpo se sont bien passes.
LA « donation » imposee par les maoistes pour chaque trekkeur est toujours de
1000Rs (11euros)sur les Annapurna et le Langtang. Mais elle atteind USD100
au Dolpo.
A L Everest: pas de presence maoiste.
Aucune violence sur des toursites n a ete reporte durant cette saison.
LA ligne de conduite du mouvement est toujours de preserver le tourisme au
Nepal…tout en s’octroyant un droit de passsage.
Debut Aout le site du Ministere des Affaires etrangeres francais a retire le Nepal de la liste des pays a ne pas visiter.
Je vous tiendrai informer de la situation chaque semaine par email et suis a votre disposition pour plus d informations…""

Posté en tant qu’invité par grosminet:

Népal: retour à la normale à Katmandou après la levée du blocus le 25/08/2004

KATMANDOU (AFP) - La capitale népalaise est revenue mercredi à la normale après la levée du blocus imposé depuis une semaine à Katmandou par les rebelles maoistes.Mais ceux-ci ont donné un mois au gouvernement pour parvenir à un compromis après avoir lancé une leurs attaques les plus meurtrières des dernières semaines. La guerilla paysanne a annoncé mardi soir qu’elle levait son siège, largement symbolique, de la ville et de ses 1,5 million d’habitants. Dès mercredi, les prix ont commencé à baisser sur les marchés et les embouteillages à revenir dans les rues.

La levée du blocus, imposé plus par la peur qu’inspirent les maoistes que par des barrages sur les routes, est intervenue quelques heures après l’attaque d’un camion militaire dans le nord-est du Népal. Le bilan s’élèverait à 29 morts. Selon des analystes, les rebelles ont voulu montrer à la fois leur force militaire et leur souplesse politique en faisant coincider les deux évènements.

Mais ils ont averti qu’il ne s’agissait que d’un répit. Un communiqué des maoistes, qui poursuivent depuis huit ans une guerilla où 10.000 personnes sont déjà mortes, donne un mois au gouvernement pour satisfaire leurs demandes. « Si le gouvernement ignore nos exigences, nous lancerons des manifestations et des blocus plus importants », ont-ils dit.

Les insurgés réclament la libération de militants emprisonnés et de ne plus être considèrés comme une organisation terroriste. Mais le blocus a également été analysé comme un moyen de faire pression sur le gouvernement pour qu’il engage des négociations aux conditions de la guerilla. La rébellion demande notamment la convocation d’une assemblée constituante où elle devrait réclamer l’abolition de la royauté.

jeudi 19 aout 2004, 11h06

Népal: la guérilla maoïste fait le blocus de Katmandou

KATMANDOU (AFP) - Katmandou est entrée jeudi dans son deuxième jour de blocus par la guerilla maoïste, entraînant une hausse des prix sur les marchés de la capitale népalaise et un important déploiement de forces de l’ordre aux alentours.
Le ministre de l’Intérieur Purna Bahadur Khadka a déclaré que la sécurité avait été renforcée autour de cette ville de 1,5 million d’habitants mais qu’aucun incident grave n’avait marqué mercredi le premier jour du blocus imposé par l’intimidation psychologique plus que par la force physique.

Les maoïstes, qui poursuivent une guerilla depuis 1996 pour renverser la monarchie constitutionnelle, ont dit vouloir poursuivre leur blocus jusqu’à la satisfaction d’une série de revendications. Ils ne s’opposent pas physiquement à la circulation des véhicules entrant et sortant de Katmandou mais la crainte de représailles a suffi à faire quasiment disparaître les camions et voitures.
Des cars continuaient toutefois à relier Katmandou à d’autres villes, bien que de façon irrégulière. Selon des témoins, aucun rebelle ni barrage tenu par la guerilla n’ont été vu sur les routes. Mais le ministre de l’Intérieur a dit que les insurgés, qui controlent déjà une grande partie du pays, cherchaient à faire règner la peur. « L’appel (au blocus) vise essentiellement à créer un climat de terreur. L’armée et la police ont été déployées pour garantir la sécurité de la population », a-t-il dit.
M. Khadka a ajouté que les autorités cherchaient à rassurer les habitants pour les dissuader de se ruer dans les magasins et faire des stocks de nourriture. Elles surveillent aussi les commerçants pour éviter qu’ils ne fassent trop grimper les prix. Selon le ministère de l’approvisionnement, Katmandou dispose de suffisamment de réserves pour tenir un mois. Mais une association de consommateurs a déclaré jeudi que les prix des fruits et légumes avaient déjà augmenté de 5% à 10% depuis mercredi.
Les rebelles réclament la libération de militants détenus, des informations sur des disparus et une enquête sur les meurtres qui auraient été commis sur des maoïstes emprisonnés. Ils demandent aussi d’être rayés de la liste des organisations terroristes. La guerilla a déjà fait quelque 10.000 morts en huit ans. Le blocus survient alors que les maoïstes ont déjà fait suspendre en début de semaine les activités de plusieurs grandes sociétés qu’ils accusent d’exploiter leurs employés. Ils ont également menacé de mort neuf journalistes accusés de critiquer la guerilla, après avoir tué un reporter de radio.
« La situation se dégrade de jour en jour. Les maoïstes deviennent de plus en plus violents », dit Sushil Pyakurel, de la Commission nationale des droits de l’homme. « Auparavant ils visaient des officiels et les forces de sécurité mais maintenant ils s’en prennent aux médias et aux défenseurs des droits de l’homme », a-t-il dit. Fondé par un ancien professeur, Prachanda, « le féroce », et un diplomé en architecture, Baburam Bhattarai, les maoïstes sont entrés dans la clandestinité au milieu des années 1990 pour renverser le système féodal encore basé sur les castes.
Ils tirent leur inspiration de la lutte de Mao Tsetoung dans les campagnes chinoises et des tactiques brutales du Sentier lumineux péruvien. Ils controlent déjà une bonne partie du pays où ils dirigent une adminIstration parallèle. Récemment, ils ont entrepris des blocus de villes de province mais c’est la première fois qu’ils tentent d’isoler la capitale de ce pays pauvre où le revenu individuel moyen est de quelque 230 dollars par an.

mercredi 18 aout 2004, 11h03

Népal: les maoïstes imposent un blocus de Katmandou

KATMANDOU (AFP) - Les rebelles maoïstes népalais ont coupé mercredi les routes d’accès à la capitale, imposant un blocus partiel à Katmandou et accroissant leur pression sur le régime qu’ils cherchent à renverser depuis huit ans.
L’aéroport fonctionnait toutefois normalement. Des habitants et touristes circulaient dans les rues comme d’habitude et l’armée a entrepris d’escorter des convois pour que le ravitaillement de la ville de 1,5 million d’habitants ne soit pas stoppé.
Alors que de grandes parties du pays sont déjà contrôlées par la guérilla, les routes normalement encombrées qui mènent à Katmandou étaient quasi vides.
« Aucun propriétaire n’est prêt à se servir de son véhicule de peur d’être attaqué par les maoïstes », a déclaré Hira Udas, chef de la Fédération népalaise des entreprises de transport.
« Les forces de sécurité peuvent peut-être protéger les véhicules pendant un jour ou deux, mais ensuite les maoïstes procéderont à des représailles contre ceux qui auront défié leurs ordres », dit-il.
Il estime que ce sont 2.000 véhicules par jour qui sont ainsi empêchés d’entrer à Katmandou ou d’en sortir.
Des policiers tenant un barrage à 20 km de Katmandou ont confirmé que la circulation était arrêtée. « Depuis ce matin, il n’y a pas eu de passage. Normalement, des centaines de véhicules passent dans les deux sens », a dit un policier.
Mais l’armée a escorté un convoi de 28 véhicules de passagers et marchandises vers le sud du pays et devait protéger son retour sur la capitale avec des provisions, a dit un militaire.
« Ce processus sera maintenu pour que le ravitaillement en biens ne soit pas affecté », a-t-il dit.
Ce premier blocus de Katmandou survient un jour après que les insurgés eurent obligé plusieurs grandes sociétés népalaises à suspendre leurs activités. Le mouvement a été provoqué par un attentat lundi à l’explosif contre un grand hôtel. L’attentat n’a pas fait de victime, mais il a provoqué la panique des milieux d’affaires.
Les maoïstes, dont la guérilla a déjà fait près de 10.000 morts depuis 1996, ont dit dans un communiqué vouloir « imposer un blocus à partir d’aujourd’hui (mercredi) et qui se poursuivra pour une durée indéterminée ».
Les rebelles réclament la libération de militants détenus, des informations sur des disparus et une enquête sur les meurtres qui auraient été commis sur es maoïstes emprisonnés. Ils demandent aussi d’être rayés de la liste des organisations terroristes.
Le blocus montre le pouvoir croissant du mouvement maoïste qui s’attaquait rarement à la capitale de ce petit pays pauvre de 23 millions d’habitants.
Selon une association de consommateurs, Katmandou dispose de dix semaines de réserves de vivres et carburant.
Des tours opérateurs craignent que le tourisme ne soit affecté par les derniers développements. Les réservations ont déjà baissé depuis que les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et d’autres pays eurent conseillé au début du mois à leurs ressortissants d’éviter le Népal.
Le Premier ministre Sher Bahadur Deuba a réuni le conseil de sécurité national, des responsables de l’armée et de la police pour évoquer les moyens de mettre fin au blocus.
Depuis l’échec de négociations avec le gouvernement il y a un an, les maoïstes ont redoublé leurs opérations dans les provinces et jusqu’à Katmandou et imposé de nombreuses grèves.
Les rebelles, qui réclament l’abolition de la monarchie constitutionnelle, ont déjà soumis une série de villes et villages à des blocus et attaqué des véhicules qui circulaient.

mardi 17 aout 2004, 10h16

Népal: les maoïstes font fermer de grandes sociétés népalaises

KATMANDOU (AFP) - Plusieurs grandes sociétés népalaises ont fermé mardi sous la menace de la guérilla maoïste après un attentat contre un grand hôtel de Katmandou, une offensive sur le front économique qui marque une nouvelle étape dans la guerre déclenchée par les maoïstes il y a huit ans.
Les rebelles qui contrôlent une grande partie du pays et veulent renverser la monarchie avaient donné jusqu’à mardi à 24 des principales sociétés du royaume pour fermer.
Lundi, des explosifs ont été lancés contre l’une d’entre elles, le Soaltee Crowne Plaza, un cinq étoiles de la capitale appartenant en partie au roi Gyanendra. Les engins sont tombés sur des courts de tennis et l’attentat n’a pas fait de victime.
Mais il a envoyé un signal suffisant pour que l’hôtel qui refusait de se plier au diktat des maoïstes décide de fermer pour une période indéterminée et que d’autres suivent. Les entrepreneurs sont accusés d’exploiter leurs employés par un syndicat maoïste, ce qu’ils nient.
« La plupart des affaires ont décidé de fermer pour l’instant étant donné la situation », a déclaré N.M. Singh, patron de Bottlers Nepal, distributeur de Coca-Cola au Népal.
« Puisque le gouvernement n’arrive pas à protéger ses citoyens, comment voulez-vous qu’on continue ? », a ajouté le président de la Fédération népalaise des chambres de commerce et d’industrie, Binod Shrestha.
La cessation forcée des activités vise aussi à faire pression sur le gouvernement pour la réouverture de négociations avec la rébellion qui a déjà fait près de 10.000 morts en huit ans.
Depuis l’échec de négociations avec le gouvernement il y a un an, les maoïstes ont intensifié leurs opérations dans les provinces et jusqu’à Katmandou et ont imposé de nombreuses grèves.
La plupart des sociétés visées par les rebelles sont liées à la famille royale ou à des multinationales. Mais d’autres entreprises ont également interrompu leurs activités, comme Makalu Bus Service, un grand transporteur, de crainte d’attentats.
Les troubles risquent notamment de faire de nouveau dérailler l’industrie du tourisme, une des rares ressources de ce petit pays pauvre et une de ses principales sources de devises.
Le tourisme fait vivre 1,25 million de personnes dans le royaume himalayen et une augmentation de 32% du nombre des visiteurs avait été enregistrée sur les sept premiers mois de l’année.
Les hôteliers rencontraient mardi le premier ministre Sher Bahadur Deuba pour réclamer un renforcement de la sécurité et l’ouverture d’un dialogue avec les maoïstes.
« Nous allons dire au premier ministre que si le gouvernement n’est pas sérieux, nous sommes prêts à fermer tous nos hôtels en signe de protestation », a dit Narendra Bajracharya, président de l’Hotel Association-Nepal.
Les rebelles refusent jusqu’à présent de négocier avec le premier ministre nommé en juin par le roi Gyanendra.
Les maoïstes ont également menacé de faire le siège à Katmandou à partir de cette semaine si le gouvernement ne cédait pas à leurs exigences.
Ils réclament des sanctions contre les officiers coupables de violations des droits de l’homme et d’avoir tué des militants, la libération des rebelles prisonniers et des informations sur les disparus.
Selon une association de consommateurs, Katmandou dispose de dix semaines de vivres, carburant et autres denrées essentielles.
La guérilla s’est souvent montrée brutale sur le terrain, mais, jusqu’à présent, elle s’en est rarement prise aux touristes

Posté en tant qu’invité par grosminet:

UN does not have any magic formula to bring peace to Nepal

By Kul Chandra Gautam, Assistant Secretary General, UN

There is much poverty, injustice, inequality and feudalism in Nepal. We would all like to see these evils end. But none of these justify the violence and vitriol, murder and mayhem, the destruction of infrastructure and the consequent militarization of our society. Two wrongs don’t make a right. Even noble ends do not justify evil means.

I worry deeply about the long-term consequences of the culture of violence and intimidation that is being glorified in the name of people’s revolution, and the counter measures that it is provoking. Even after the conflict ends and peace is restored, it will take years, perhaps decades, for our nation to heal its wounds. People will not easily forgive and forget the killing of innocents. We will be able to rebuild the infrastructure that has been destroyed, but it will be harder to overcome the hurt, the distrust and resentment that have been instilled in people’s hearts and psyche. History will judge our revolutionaries and counter-revolutionaries very harshly indeed.

So we must do everything possible to end this fratricidal conflict in which even the victors will be losers and all Nepalis have become victims. Since we are dealing with an internal ideological conflict among the Nepalis, ideally it should be resolved by the Nepalis themselves. Ultimately the solutions to Nepal’s problems must be found right here in Nepal, not in New York or New Delhi or Norway or anywhere else.

However, if we Nepalis are not able to resolve the conflict by ourselves, for whatever reason, we should not hesitate to call upon our international friends and well-wishers for advice and support. After all, we habitually solicit and accept international assistance for all kinds of internal development issues, including the fight against poverty, hunger, illiteracy, and even to control corruption and promote good governance. How is it that it is okay to accept external military aid for guns, ammunition and combat helicopters in an internal conflict, but it is not okay to accept external assistance for making peace? So long as the external support is not imposed, but voluntarily solicited by Nepal, and accepted by both parties to the conflict, such support should be welcomed by everybody.

I have heard some Nepali leaders say that Nepal’s situation has not become bad enough to warrant any international involvement. Well, my friends, I hope we will have the wisdom to seek international support long before the situation further deteriorates and becomes a real or perceived threat to international peace and security, at which time we may very well have some unsolicited international intervention as has happened in several countries in our own region and beyond in recent decades. I hope Nepal will learn from the experience of many « failed states » and others in conflict that invoke the logic of « it is an internal affair » to avoid friendly external support until it is too late, the situation gets out of control and then some form of external intervention becomes inevitable. Wouldn’t it be better for Nepal to voluntarily seek support for making peace before the country becomes a completely lawless wasteland, rather than face the consequences of a possible unsolicited intervention later? All of this is not to say that international support will necessarily produce peace. There is no magic formula that the international community can bring to peace talks. Ultimately it has to be the Nepalis themselves who must find enough common ground in their conflicting vision of a better Nepal. What the international community can bring is some professionalism, expertise and a dispassionate role of an honest broker, facilitator, guarantor or simply a witness that might be helpful to the Nepali negotiators.

I want to emphasize the importance of « the good offices » function of the Secretary-General. This is especially helpful in sensitive negotiations, where the parties to the conflict wish to engage in discreet dialogue, to explore various options both in terms of processes and substance. The offer of his « good offices » is inherent in the Secretary-General’s role as the world’s premier peacemaker. It does not require any formal UN resolution or official request. All it requires is the willingness of the parties to the conflict to avail of such « good offices » and the goodwill - not a formal agreement - of other key stakeholders. Many parties to the conflict in the world have used the Secretary-General’s « good offices » to come to initial agreements, which are later formalized through peace agreements or through appropriate UN resolutions. Agreeing to the Secretary-General’s good offices does not necessarily imply accepting the UN as a mediator, but only as a facilitator. This role can be as broad or as limited as the parties to the conflict desire, and, obviously, depending also on the availability of resources at the disposal of the Secretary-General.

Although the conflict in Nepal is most painful to us, it is not a high profile or a high priority for the UN yet. So let us not assume that Nepal will easily get high-level attention, if the Nepalis themselves are ambivalent about the UN’s role. We will need to compete for such attention with other crises in the world that command greater media attention and greater strategic interest of the world’s big powers. As part of the Secretary-General’s « good offices » function, a senior official of the UN’s Department of Political Affairs, and a good friend of mine, has been visiting Nepal from time to time to assess the situation, and to explore how the UN might be able to help.

As you know, the official position of the Government has consistently been that while they appreciate the UN’s interest and concern, they would prefer to resolve the conflict by negotiations among the Nepali parties without involvement of any third party, including the UN. But should there be a helpful role for the UN in the future, the government has said that it remains open to seeking the UN’s help as needed.

The Maoist leaders have said that they would accept and welcome peace talks under the auspices of the UN though they send mixed messages in terms of preconditions under which they would be willing to enter into negotiations. Leaders of most political parties also seem receptive to UN supported peace talks. Nepal’s civil society, including the large number of Nepalis living and toiling all over the world, whose remittances sustain the livelihood of so many victims of the conflict, also strongly favour UN-brokered peace talks. Some Nepalis and friends of Nepal have expressed an understandable worry that involvement of the UN in negotiations between the recognized Government and a rebel movement might lend undue legitimacy to the latter. Based on the UN’s experience elsewhere, I would say that this worry is unfounded.

Like in Nepal, most conflicts in the world today are internal rather than international. The UN has found many innovative ways to help in such internal conflicts. With the UN playing an impartial role of an honest broker, the issue of recognition, legitimacy and equivalency need not arise. On the other hand, however the peace talks are carried out, Nepal would eventually need to undertake disarmament of combatants, monitoring of elections, and a massive programme of relief, rehabilitation and reconstruction. The UN would be uniquely qualified to assist Nepal in these tasks. In fact, it is hard to imagine that any other country or organization could fulfill this role as well as the UN would.

Even when peace comes to Nepal, it is likely that people who have lost their loved ones and who have suffered from violence will not be able to easily forgive and forget the pain, injustice and indignities they had to endure during the dark days of the insurgency. The desire for revenge and to settle scores will be understandably very strong. Like in other war-torn countries Nepal too might need to set up mechanisms of « Truth and Reconciliation commissions » to help heal the wounds of the conflict.

The support of the United Nations could be especially helpful in setting up such mechanisms as well as to help monitor and prevent further human rights violations, and to foster a climate of respect for human rights and humanitarian principles.

It is sometimes said or implied that our neighbors, especially India, do not wish to see any third party involvement in Nepal’s internal conflict. And the Government is obviously sensitive to this geopolitical consideration. I would however argue that the fact that Nepal is surrounded by two giant neighbors, makes the potential role of a neutral, impartial organization like the United Nations to facilitate the peace process more appropriate, not less so. Both our neighbors have denounced the insurgency in Nepal. Both of them, and all of our other friendly nations, too want to see a peaceful resolution to the conflict in Nepal. India and Nepal have a complex, multi-faceted relationship with many players involved. It is possible that some of them may have some reservations about third party involvement in Nepal’s peace process. However, it is for Nepal to decide what is best for itself, with due sensitivity to its neighbors’ legitimate concerns.

It is perfectly normal and understandable that two good neighbors may not always have identical views or approaches on every issue. In the Indo-Nepal relationship there have been instances in the past when one country’s views and actions were not fully appreciated by the other, at least initially.

However, in due course, these differences of views strongly felt at the time, were resolved and reconciled, as they usually are between two good neighbors. Good friends must be sensitive to each other’s concerns, not subservient to anyone’s wishes. If it is Nepal’s sincere judgment call that UN’s support would be helpful for bringing peace in Nepal, I would venture to suggest that India or China or any of our other friendly countries would not object, but would support it. So let us not use possible objection by our neighbors as an excuse for not seeking UN’s support, if we genuinely believe that such support would be helpful.

There are ways in which the UN’s support can be structured to take account of the legitimate concerns and sensitivities of its member states.

Even as a neutral facilitator, the UN would not be party to any agreement that is contrary to the norms of democracy and human rights. If any of the Nepali parties have the illusion that they can use the umbrella of the United Nations to pursue their political or ideological objectives that are not in keeping with the 21st century norms of democracy and human rights, they will be disappointed. On the other hand, for those who sincerely subscribe to genuine democracy, human rights and peace, a UN supported peace process ought to provide some comfort that these basic principles will not be compromised.

Let me be clear, as I said at the beginning, that the UN does not have any magic formula to bring peace to Nepal. So we should not have any false expectation that the conflict will end quickly if or once the UN is involved. It may well take many years of protracted negotiations and further loss of life and destruction before the parties to the conflict get exhausted or find the wisdom to agree to settle their differences peacefully. But let us hope that there might be faster progress in Nepal.

As I have said before, compared to many other complex political crises in the world in which the UN has played a helpful role, the resolution of Nepal’s political conflict ought not to be so difficult. Fortunately, Nepal’s conflict has no historically deep-rooted racial, ethnic or religious connotations. It does not involve war over drugs, oil, diamonds or other mineral riches. Although, some analysts often advance various conspiracy theories, there are really no colonial, superpower or other external forces trying to fuel or profit from Nepal’s conflict. Nepal’s conflict is a classic struggle for political power, though as in all such conflicts, socio-economic factors are invoked and exploited in support of the protagonists’ cause. With enlightened national leadership and helpful international support, it should not be so difficult to find a common ground among Nepal’s political protagonists. Indeed each of Nepal’s 3 political protagonists, the King, the Maoists and the parliamentary political parties has something good to offer the people of Nepal. As in some progressive European democracies, a truly constitutional monarchy could offer the country a symbol of national unity and stability.

Some aspects of the Maoist agenda for social justice and an egalitarian economic order could help Nepal overcome the long legacy of unjust feudalism. And a modern multi-party democracy characterized by good governance would help usher Nepal to join the mainstream of progressive, 21st century democracies in the world. Unfortunately in Nepal’s recent history, all three of these political protagonists have at times behaved in a manner that has created deep distrust among each other, and alienated the people of Nepal. But there is still a chance for each of these protagonists to redeem themselves by resorting to the best elements of their ideals that could endear them to the Nepali people.

The leaders of the Maoist movement have an especially important opportunity and challenge to make a historic choice at this juncture, which will determine whether they will be seen in the history of Nepal as a progressive force for social change or be condemned as a brutal movement espousing a failed ideology that inflicted unspeakable terror in the land of Lord Buddha.

The Maoists participated in the parliamentary elections of 1991 and did reasonably well. More recently they have shown that they can appeal to a segment of the population that felt disenfranchised and marginalized. By joining the democratic mainstream and abandoning violence, intimidation and extortion as their political instruments, the Maoists can now leverage their success in the battlefield and transform themselves into a mainstream, progressive political party that champions the cause of the poor and the downtrodden. However, the Maoists should not make the mistake of miscalculating the people’s acquiescence out of fear and intimidation as popular support for them. If they truly believe that they have popular support they should welcome the opportunity to demonstrate it through ballots not through, bullets. The Maoists should also realize that if somehow they manage to come to power through a violent revolution, they would turn Nepal into a pariah state, shunned by the international community. As we have seen in many other countries, violent revolutionary movements can occasionally gain power but cannot retain it for long. I trust that Nepal’s Maoists will have the wisdom to learn from history and make the right choices at this critical time.

Finally if the Maoists wish to see UN involvement in the peace process in Nepal, they should demonstrate in action, not just in words, that they comply with the basic principles, norms and Conventions of the United Nations.

Cold-blooded murder and intimidation of journalists, for example, casts serious doubts on their commitment to a democratic state and a pluralistic society. We all hope that peace talks will start soon and a durable cease-fire will accompany such talks.

(Courtesy: Talk program organized by the NCWA last week)

Posté en tant qu’invité par olivier:

Namasté Patrice,

J’y serais aussi, a partir du 30 octobre, on fera peut-etre connaissance sur les chemins… Inch’ Allah
Je te conseille de prendre une agence népalaise, pour plusieurs raisons: Le guide, parle népali, c’est utile… Il y a des porteurs (compter 1 porteur pour 2 personnes. le porteur porte 2 fois 10 kg), ca te fait 10 kg de moin à porter, ce qui n’est pas négligeable…
Les tarifs sont trés variables. Le randonneur qui n’a pas de guide paye plus cher… c’est parfois du simple au double ! C’est valable pour les lodges, la bouffe et même les hotels à ktm… Tu crois faire des économies en te passant d’agence, mais c’est pas le cas…
Question agence, je te conseille Trinetra. Ce sont des amis, ils parlent francais et ils ont des tarifs vraiment sympa… Si ca te branche contacte moi.

Olivier

Posté en tant qu’invité par gilles:

Salut,

Il faut quand même pas pousser, dire que sans guide tu vas payer deux fois plus cher !!!. Je l’ai fait en solo en novembre dernier et je peux te dire que tous le monde paye la même chose pour la bouf au moins ( dans tous les lodges il y a une carte ou les prix sont indiqué, c’est obligatoire). Pour la chambre, normalement les prix sont fixe et non négociable. Mais en réalité tu peux discuter les prix (mais il faut bien garder en tête le taux de change et tu te rendra compte que c’est assez ridicule de discuter des prix si faible). Il m’est tout de même arrivé deux fois de ne rien payer pour la chambre car la propriétaire pour me faire venir dans sont lodge m’a fait la nuit gratis.
Au final un trek en individuel ne peut pas te revenir plus cher qu’avec une agence.
Gilles

Posté en tant qu’invité par Ben38:

Bonjour,

olivier a écrit:

Je te conseille de prendre une agence népalaise, pour plusieurs
raisons: Le guide, parle népali, c’est utile…

Certes…

Les tarifs sont trés variables. Le randonneur qui n’a pas de
guide paye plus cher… c’est parfois du simple au double !
C’est valable pour les lodges, la bouffe et même les hotels à
ktm…

???
Jamais vu ca, sur le tour des annapurnas en tout cas. Les prix de la nourriture sont fixes (carte imposee par l’ACA), ceux des chambres negociables (mais faibles comme le dit Gilles), et la facture totale est eventuellement negociable (mais franchement ce serait mesquin, sauf si un lodge particulier affiche des tarifs nettement superieurs aux autres sans raison).
Sans doute qu’un guide peut obtenir des meilleurs tarifs, mais de la a dire que prendre un guide revient moins cher que d’etre tout seul, faut peut-etre quand meme pas pousser !

Ben a Grenoble
Mon avis n’engage que moi