Oui c’est clair que c’est pas pareil! 
Traversée intégrale des Aravis
Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
Sauf qu’il y a plus d’aventure dans une traversée d’arête vierge et sauvage, que sur un trail.
Par définition même, le trail ne peut pas être sauvage. Combien de participant à l’UTMB ?
Bien évidement, on peut aller courir seul en montagne. Mais, c’est de la course à pied en montagne. Ce n’est pas le barnum du trail. Par ailleurs, même si on pratique la course à pied en montagne, c’est généralement moins sauvage que l’alpinisme.
[details= disgression sur l’aventure]
SI on compare la pratique de 90% des alpinistes, et la pratique de 90% des traileurs, oui on est d’accord.
Mais aller courir seul en montagne, encore plus hors itinéraires parcourus, peut être bien plus aventureux qu’aller faire la queue sur l’arête des cosmiques.
Fin de la disgression pour moi, il me semble qu’on a compris le point de vue de chacun. 
Ce qui est sûr, c’est que cette traversée des aravis, ça a été une belle aventure pour math74 !
[/spoiler ]
Posté en tant qu’invité par Guillaume s:
C’est quand même à peu près cinglé ce besoin de communautariser a tout bout de champs, « moi je fais si moi je fais ça, c’est mieux que lui c’est mieux comme ça ». Une sorte de testosteronidation animale bien de chez nous alors que l’idée générale saute à la rétine de tous, et auquel ce thème participe, l’aventure est dans les yeux de chacun.
Pour le reste y devrait bientôt neiger, on pourra rejouer à celui qui pisse le plus loin pour écrire « les plus belles traces des aravis » (bientôt en vente et sous nos sapins!!!)
1ère ou pas, tu as réalisé une magnifique aventure qui donne vraiment envie.
Je viens de lire tout ton récit, et tu as réussi à me faire passer quelques jolis frissons et de belles émotions.
Un grand BRAVO à toi et une pensée pour Germain qui j’imagine aurait souhaité t’accompagner pour cette tentative payante.
Au plaisir de te croiser en montagne peut-être.
Posté en tant qu’invité par Lecteur:
Bonjour,
Je n’irais jamais faire cette traversée, n’ayant ni le niveau, ni l’envie.
J’ai toutefois lu ton récit, que je comptais feuilleter par curiosité.
Et en fait, j’ai tout lu : bien écrit, sans emphase, (presque) sans fautes d’orthographe, il est vraiment plaisant à lire, fait bien comprendre la tension et la nature de cette aventure.
J’ai aussi trouvé rafraichissant ton éthique sur ce projet, jusqu’à bivouaquer à 2 pas du refuge.
Et pour utiliser du polycree, l’audace de l’avoir pris comme double toit, et pas seulement comme tapis de sol.
Bravo encore pour cette aventure… et pour la qualité du récit.
Posté en tant qu’invité par tof frendo:
j ai lu ton récit sur ta traversée , et c’est une belle traversée que tu as effectué, le plaisir avant tout, et rien n est critiquable sur une ascension , chacun fait ce qui lui plait dans cette espace de liberté…
Mais tes dernières lignes sur ton récit m interpelle un peu …
« A quand cette traversée dans l’autre sens et en hiver », nous l 'avons fait avec patrick en 2000 , à quelques portions près… bref tous ça n est pas très important , c’est juste pour information
. En tout cas ta traversée en été devait être un régal et un plaisir pur , et ces moments là sont unique dans la vie d’un grimpeur
Merci et bravo à tous d’avoir eu le courage de lire ce long compte-rendu. Un montage vidéo aurait été bien plus digeste et je regrette parfois d’avoir été seul et de ne pas avoir pu filmer de belles séquences.
En effet, beaucoup de choses absurdes dans ce projet. Passer devant les commerces du col des Aravis sans se ravitailler, ou refuser la nourriture proposée par les randonneurs peut paraître bizarre. De même il peut paraître absurde de passer à côté des câbles du Charvin sans les toucher, ou remonter une 2è fois au sommet des Pointes Longues pour valider la bonne arête Nord.
C’est aussi à ce sujet que je me demandais si d’autres personnes avaient la même éthique sur d’autres projets.
C’est vrai que c’est maladroit de ma part, d’autant plus que je parle de ta traversée hivernale avec Patrick dés la 3è page du récit. En fait c’était plus par rapport à l’autonomie et à l’intégralité du parcours que je disais ça. Mais je ne pense pas que votre performance sera répétée de sitôt, et les quelques passages contournés doivent, de toutes façons, être quasi-infranchissables (surtout en hiver). Le défi est lancé!
J’ai l’impression que tout le monde s’est fait plaisir dans cette traversée donc ça, c’est plus important que la première.
Posté en tant qu’invité par Phil74:
Franchement Math, c’est magnifique ! Je connais bien le coin, j’ai fait tous les sommets des Aravis et j’ai lu le compte-rendu plusieurs fois, un vrai régal. J’ai bien aimé l’idée, la philosophie du projet; suivre l’arête coûte que coûte, en parfaite autonomie. Et quelle persévérance, plusieurs essais et finalement la réussite, l’accomplissement, avant d’imaginer d’autres projets ! Je me reconnais tout à fait dans la démarche. Dans le même style (ou presque), j’avais fait il y a 2 ans une belle traversée Plaine Joux - Tête de Villy - Buet - Cheval Blanc - Finive - Tenneverge - Ruan en solo et en 3 jours, mais en évitant quand même les grosses difficultés (sans corde et sans rappel).
Bravo encore !
Bonjour Math74,
J’ai bien lu ton topo et chapeau pour la traversée.
J’ai en tête de faire cet été la Pointe de Merdaisser au Mt Charvin par les crêtes. A priori pour ce côté ça à l’air moins dur que lorsque tu reprends la traversée entre le col des aravis et la pointe percée ?
J’aimerais savoir comment est le passage entre Pointe de Merdaisser pour rejoindre l’Etale (Pointe de Merdaisser -> Dent du Chatelet -> Pointe de la Blonnière -> l’Etale ? Faut-il prévoir de l’équipement ?
D’avance merci de ta réponse,
Salut. Et bravo pour remettre les Aravis à l’honneur (après toutes ces années)!
En ce qui concerne ton projet, je ne connais pas la partie Merdassier-Combe à Marion. Mais, de mémoire et de ce que j’avais vu, ça n’a pas l’air d’être une arête insurmontable.
Ensuite, le premier gros problème va se trouver sur l’arête Nord de l’Etale. Dans le sens où je l’avais fait, il y’avais un rappel d’environ 25m. Donc, pour toi, il va falloir remonter cette partie et donc escalader ce verrou. Je pense que c’est grimpable et protégeable mais certainement dans la cotation 5 (aucun équipement en place sauf le relai si il est encore là).
Ensuite, le 2è gros problème va être d’escalader la paroi de la Goenne (là où j’avais fait aussi un rappel de 25 m). Et cette fois ci, pas sûr que ce soit grimpable et encore moins protégeable tant le rocher est à la fois pourri et vertical.
Bien sûr, ces parties sont contournables mais on est, alors, très loin du fil de l’arête. A toi de fixer tes règles du jeu.
Pour le reste de ton parcours, tout est franchissable, mais ça reste quand même aérien et parfois délicat. Je ne connais pas ton niveau mais il faut savoir que le rocher est très souvent délité et que la progression en solo demande beaucoup d’attention sur ce genre de terrain.
Une journée de repérage ne serait pas du luxe pour préparer ces 2 passages.
En t’arrêtant au Charvin, tu dois pouvoir enchaîner ce parcours sur une grosse journée, et ainsi éviter le bivouac.
Bon courage, et on attend ton compte rendu avec impatience!
Salut Math,
j’ai lu ton récit, et bien franchement, bravo ! Je l’ai trouvé passionnant !
+1 superbe défi ! bravo ! 
Salut Math,
Merci beaucoup pour ta réponse, désolé en revanche pour ma réponse tardive.
Je ne sais pas si j’aurais les compétences pour franchir les deux passages dont tu parles. J’ai effectué avec un collègue la traverser Grand Parra / Arlicots / Arces mais je n’ai pas le souvenir de partie d’escalade de 25m mais les prises qui partent sous la main ou le pied oui…
Je garde le projet en tête et verrai pour faire des repérages cet été.
Je vais me concentrer sur les glaciers pour cet été.
Je reviendrais peut être vers toi quand je me retournerais vers les Aravis
Michel Lanne, le guide de haute montagne, champion de trail, membre du PGHM d’Annecy annonce avoir réalisé la traversée du fil des Aravis en 22h ce lundi 29 août 2022; dans le sens nord sud, battant ainsi Paul Bonhomme qui avait mis 37h. Il affirme que ce chrono en moins de 24h n’a jamais été réalisé auparavant mais sans donner d’informations sur ses points de départ et d’arrivée, ni sur les sommets empruntés où ceux éventuellement shuntés (Paul avait shunté la Pointe d’Areu et Pointe Longue Nord mais avait bien réalisé le dernier sommet des Aiguilles du Mont). A noter que Paul était parti de l’église de Cluses et avait arrêté son chrono au lac d’Annecy. Michel Lanne explique avoir travaillé le parcours pendant 8 ans, encordé puis en solo. Plusieurs cordes fixes ont été installées pour ce record notamment sur Areu. Paul moins rapide mais audacieux, ne l’aurait bossé que sur une carte. Bravo.
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