Transports : Dans combien de pays êtes vous allés ?

pas vraiment

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Pour les loisirs, la famille:
Suisse
Italie
Espagne
Allemagne
Pays Bas
Belgique
Guatemala (erreur de jeunesse!).

Pour le boulot :
Angleterre
USA
Canada

En avion: Italie (Sicile), Guatemala ,Angleterre, USA et Canada.

Moi aussi je connais des gens qui l’ont fait, mais ça me parait tout à fait anecdotique dans l’ensemble des gens qui voyagent.
L’immense majorité des gens n’envisagent pas un congé sabbatique, ne souhaitent pas forcément partir aussi longtemps, ont des contraintes (familiales, budgétaires, etc…) qui les en empêchent…

Pour ma part (boulot et loisirs, à peu près moitié-moitié mais les déplacements lointains sont plutôt pro et les loisirs plutôt à proximité et rarement en avion):
Etats-Unis
Mexique
Argentine
Afrique du Sud
Namibie
Botswana
Zambie
Zimbabwe
Lesotho
Swaziland
Tunisie
Inde
Thailande
Népal
Chine
Japon
Philippines
Malaisie
Royaume Uni
Finlande
Allemagne
Autriche
Suisse
Belgique
Italie
Slovénie
Slovaquie
Croatie
Danemark
Monaco
Portugal
Ca sur une trentaine d’années, je ne suis sortie de France qu’une seule fois avant de commencer à bosser.

Ou se fichent des pbs environnementaux ?
Pas la priorité…

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Je le pensais aussi avant de partir en voyage.
Mais en fait, il y a

Pour info, je n’étais pas en congé sabbatique. Je n’avais pas de boulot mais je n’étais pas au chômage non plus (pendant mon voyage). J’étais là où je devais être à ce moment là.

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Dois-je comprendre que le choix vertueux se résumerait à partir pour 6 mois mini ou ne pas voyager du tout?

Euh non, ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire ni ce que je pense.

Bonjour,

Le principe est relativement simple : les scientifiques calculent que la capacité de recyclage de CO2 par la planète est d’environ 2 tonnes par an et par habitant (pour la population au niveau actuel). Tant qu’on arrive à être en-dessous de cette limite, je pense que chacun doit se sentir libre de faire ce qu’il veut, par exemple s’il préfère voyager, y compris en avion, plutôt que se chauffer et circuler en voiture. Bien sûr, si on veut aller loin, on atteint vite la limite : un seul vol transatlantique aller-retour et on est déjà proche de notre limite annuelle. Si on fait ça seulement une fois tous les 5 ou 10 ans, c’est peut-être possible d’arriver à économiser assez sur les autres aspects de la vie pour qu’en moyenne on reste en dessous de la limite.
Ce qui est sûr aussi, c’est que quand on peut se déplacer en train sur ligne électrifiée, c’est de très loin la meilleure solution, d’autant plus qu’on peut l’améliorer en décarbonant la production d’électricité alors qu’on ne peut pas décarboner l’utilisation des carburants fossiles, et qu’on aura énormément de mal à utiliser de l’hydrogène compte tenu des mauvais rendements pour le produire.

Bernard

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Qu’entends-tu par « le choix vertueux » ?
Je trouve intéressant que tu opposes « partir » à « voyager » dans ta phrase, c’est peut-être pour éviter une répétition mais ça positionne le « voyage » dans une catégorie plus typée vacances je trouve.
Mais bon, pour aller plus loin, il faudrait déjà s’entendre sur la définition du voyage.


Pour ma part, c’est une « petite » liste :

  • Pays-bas et Canada (by plane) pour des séjours longs
  • Sardaigne, Suisse, Écosse (by plane) et Espagne (séjour scolaire) pour des vacances, Autriche rapidement (boulot)

(je ne compte pas l’Andorre, c’est analogue à l’Ariège pour ce que j’y ai fait, l’Angleterre pour un saut de puce inutile, Etats-unis idem depuis le Canada, Belgique depuis Pays-bas)

Je ne prendrais plus l’avion, ni pour le boulot ni pour des vacances, à la limite pour des séjours longs si/quand je me lance. Question de vitesse moyenne, au-delà du CO2.

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Le vélo, c’est encore mieux, surtout pour voyager.

Cela dit, pour l’instant et même sans voyager, 2 tonnes c’est quasi impossible…

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Passer d’un coup de 8 à 2 tonnes par an me semble impossible. Si déjà dans nos choix de vie on était conscient des impacts, et qu’on en tenait compte pour diminuer ou faire des choix « moins impactants », ca me semblerait déjà un gros progrès !
Ai-je besoin d’aller faire de l’alpi au bout du monde, ne puis-je pas trouver mon bonheur à une distance moindre ?

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C’est un peu l’histoire du colibri qui veut éteindre un feu de forêt en allant chercher des gouttes d’eau avec son bec, alors que les autres animaux terrifiés se croient impuissants et ne font rien.
Et si chacun faisait des efforts, à sa hauteur…
Par ex, des commerciaux prenaient l’avion toutes les semaines et, depuis le confinement, sont passés à 2 a/r par mois.
Par rapport à moi qui ne suis pas commerciale, c’est énorme. Mais pour eux, c’est déjà diviser par deux leurs empreintes carbone.

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Tu connais un français qui présente un mode de vie compatible avec la limite de 2tCO2/an ? Alors un mode de vie où on fait des économies ^^
L’avion c’est mort… « mais comment on fait ? »

A 20’45

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Rien que les services publics représentent déjà 1.5 tonnes de CO2 par français. Ca ne laisse dc que 0.5 tonne si on veut être à l’équilibre…
Je ne pense pas que ce soit bon de raisonner ainsi : trop démoralisant !
Essayons par exemple de connaitre nos impacts (TOUS nos impacts…), et de diminuer de 10% par an. Ca serait déjà énorme !!

Bonjour,

Selon une étude régionale que j’ai lue et que je pense avoir déjà publiée ici, 10 % des français sont en-dessous de cette limite.
Le rapport Oxfam va dans le même sens, en indiquant que :
« l’empreinte carbone moyenne d’un individu appartenant aux 10% les plus riches est de 17,8 tonnes de CO2 par an contre seulement 3,9 pour les 50% les plus pauvres »
(Je suppose que si 50 % sont à seulement 2 fois plus que la limite, cela reste du même ordre que de dire que 10 % sont en-dessous de la limite, et les 40 autres % sont responsable de ce dépassement au double de la limite).
Dans les villages voisins du mien, la répartition est du même ordre : environ 10 % sont en-dessous de la limite, 40 % la dépassent de peu, 40 % la dépassent trop, 10 % la dépassent beaucoup trop.
Certains utilisent même au mieux la situation qui le permet encore actuellement pour arriver en « rejets négatifs » (stockage du CO2 dans du bois de construction pour leur propre habitation, capture de CO2 par la production de bois de construction pour d’autres utilisateurs).

Bernard

Un beau programme ! Dégager des « économies » via la comptabilisation de « rejets négatifs » afin de se sentir libre de bruler du fossile.

Plus sérieusement, ça m’étonnerait que ces gens qui utilisent au mieux la situation fassent partie des 50% les plus pauvres comptabilisé par Oxfam.

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Bonjour,

Peut-être pour certains, mais pourquoi ne pas y voir d’abord la tentative de recapter au mieux une partie aussi grande que possible du CO2 déjà émis dans l’atmosphère, puisqu’il semble désormais impossible d’arriver à stabiliser le dérèglement climatique uniquement en réduisant les émissions ? Nous n’avons pas de solution immédiate efficace pour réenfouir le CO2 produit par tout ce qui a déjà été utilisé de carburants fossiles. Mais le stockage dans un maximum de structures en bois tant que les forêts arrivent à pousser pourrait nous accorder une cinquantaine d’années pour trouver de meilleures solutions.

Bernard

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Admettons, ce point de vue un brin techno solutionniste. Mais…

En l’intégrant comme « économie » nous permettant de bruler plus de fossile. Non !

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C’était en réponse à plusieurs intervenants qui semblaient considérer que si on part loin, on doit rester longtemps, pour « rentabiliser » le voyage. Et que donc, un voyage de 6 mois « excuserait » le trajet en avion, qui serait moins acceptable pour un voyage de courte durée.

Sinon, je n’oppose pas partir et voyager, c’était juste pour éviter la répétition, aucune autre arrière pensée.