Transports : Dans combien de pays êtes vous allés ?

Tu es sérieux ?

Je connais un élu qui a dit ça au soir de son élection à un certain second tour après avoir recueilli 25% des voix au premier… et qui prétend aujourd’hui que les électeur lui ont donné mandat pour son programme…

Pour préciser ma pensée.

Je suis à cent pour cent d’accord.
Et je me désole car le service sur une ligne que j’avais l’habitude d’emprunter régulièrement se dégrade d’année en année: trains de moins en moins nombreux, horaires erratiques, impossibilité de prendre un billet en gare.
Mais contrairement à toi, je ne me fais pas d’illusion. Je sais que ma position est très minoritaire. La plupart des gens ici prennent leur bagnole et l’autoroute. Ils râlent sur les tarifs mais et n’envisageraient pas de faire le trajet en train (ou en bus) même si c’était gratuit. Le président du conseil régional le sait et prend les décisions en conséquence. Il sait que sa réélection en dépend.

Une chose est claire. Il n’y a au aucun mandat donné pour les programmes de ses concurrents (puisqu’ils ont perdu l’élection). On ne peut donc pas lui reprocher de faire son programme et pas celui de ses concurrents.

Cette logique d’entreprise appliquée aux services publics est pourtant ce que l’électeur n’a pas cesser de demander depuis un bonne quarantaine d’années. Ca s’est traduit par l’élection de Chirac, puis sa réélection, puis par l’élection de Sarkozy et tout dernièrement par l’élection de Macron et sa réélection. Il n’y a eu que deux petits intermèdes: Jospin premier ministre et l’élection de Hollande

Accepter la démocratie, c’est aussi accepter d’être la minorité.
j’ajouterais que accepter cette idée, accepter de reconnaitre qu’on est minoritaire et essayer de comprendre pourquoi, est indispensable si on veut être un jour à nouveau majoritaire.
C’est peut être le problème de la gauche, qui préfère s’illusionner avec des stratégies sans espoirs type nupes.

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Oui par exemple… à l’opérateur de trouver la meilleure formule du moment que le contrat de mission est rempli. C’est son job. Et s’il n’y a pas de meilleure formule, d’absorber le coût comme il l’a toujours fait pour assurer le service.

Avec ce raisonnement on n’entretient plus certaines routes et l’on met en place une navette par hélico…

Bonsoir,

Je t’expose mon problème : je vis à proximité d’une petite ligne ferroviaire. Celle-ci a un très grand attrait touristique, mais ça ne représente qu’une dizaine de voyageurs pas jour. Environ 1 millier d’autres utilisateurs bénéficient de cette ligne, pour leurs trajets quotidiens, mais seulement sur une petite partie de la ligne, qui a été rénovée pour un coût de 35 millions d’euros.
Pour rénover la suite de la ligne, la partie qui concerne le moins de voyageurs réguliers, mais qui contribue nettement à l’aspect touristique, il faut trouver 80 millions d’euros.
Mais d’un autre côté, pour des raisons historiques, cette ligne a été « mal » tracée, elle passe trop à distance des villages, et elle est donc trop peu pratique pour 2 à 3 autres milliers d’utilisateurs quotidiens qui pourraient passer sur la partie déjà rénovée.
Faut-il dépenser 80 millions pour garder la ligne complète pour l’aspect touristique destiné à quelques rares voyageurs, ou serait-il préférable de mettre en place pour le même budget de nouvelles navettes routes/rail Flexy comme la Sncf tente de les développer, et qui permettraient justement de partir de chacun des villages actuellement trop éloignés pour motiver plus d’usagers ?

Bernard

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À ce compte là, là où habite @bernard_guerin rien ne justifierait les routes ni la distribution d’électricité.

C’est justement parce que la décision a été prise à un certain moment d’investir dans ces infrastructures sur un principe de péréquation, qu’elles existent et que le territoire est intégré. Se baser sur des « business cases » locaux pour supprimer les services, c’est aller contre l’intégration du pays…

Pourquoi pas… Si la question était posée comme ça, et si le vote en décidait, ce serait une option légitime… Mais ce n’est pas (encore) le cas.

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Bonsoir,

Pour la ligne dont je parle, très clairement quand elle a été construite, elle a été refusée par les communes, et c’est pour çà qu’elle passe à distance des villages. Elle avait un rôle essentiellement de transit, qui n’existe plus de nos jours, et maintenant que les habitants (voire les élus en grande partie) ont évolué et voudraient qu’elle soit mieux utilisée pour les populations locales, on constate qu’elle n’est pas adaptée, et qu’on aura beau mettre des millions d’euros pour la rétablir comme elle a toujours été, aucun progrès ne sera fait dans son accessibilité aux villageois. Je pense qu’il faut avoir plus d’ambition dans la réflexion que de juste dire qu’il faut garder la ligne et la rénover.

Bernard

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Peut-être faut-il même investir plus pour que son utilité s’étendent mieux aux habitants en rectifiant le tracé ? Pourquoi pas si on veut vraiment que l’alternative à la voiture soit attractive ? Ou bien peut-être comme tu le dis que certaines solutions plus légères seraient un meilleur compromis…

Tout est acceptable à condition que la solution apportée réponde à la question posée et pas à une autre : si on veut juste ne pas dépenser d’argent, il suffit d’arrêter le service. Si on veut trouver la meilleure formule pour satisfaire les besoins locaux + les besoins du tourisme c’est autre chose.

Bonsoir,

J’y ai pensé aussi. Mais dans un terrain de montagne, les coûts sont très élevés. Et surtout, les villages sont dispersés avec des besoins « en étoile », d’où mon idée de navettes légères routières, capables ensuite de s’assembler en train quand elles rejoignent la voie ferrée.
La solution plus classique étant des navettes ordinaires, et une correspondance avec le train, mais çà laisse de nombreux problèmes : pas assez de fréquence des trains car pas assez d’usagers, peur de rater la correspondance, trop de temps perdu avec la marge pour avoir la correspondance, et tout ceci décourage toujours les usagers donc ne résout pas le problème.

Bernard

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Tu as de meilleures idées pour chez toi que pour chez les autres !
:blush:

Étonich nein ?

C’est clair que la multimodalité ne fonctionne pas et n’est pas attractive.

29
J’en ai peut-être oublié …

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Hé beh… Ça fait peur tout ça.

Je ne crois pas avoir vu mentionnée la laponie dans les pays visités par contre ?

Ce n est pas un pays…mais Norvège, Suède, Finlande ont été cités.

Quand même, le jour de noël, ça devrait.

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D ailleurs je me demande bien à quoi fonctionne le traîneau…

Ben il fonctionne avec des rennes, tu ne savais pas :astonished:

Ce sujet, par l’enjeu qu’il soulève, aurait pu être directement posté dans ce forum « Environnement et écomobilité ».
Il l’est à présent, et des digressions libres peuvent se poursuivre au Bistrot.

Pour relancer le sujet initial de @K.ascade, avez-vous lu le dernier numéro de la revue « Montagne et Alpinisme » de la FFCAM intitulé : « Peut-on encore voyager loin » ?

Patagonie, Himalaya, Yosemite, Svalbard… Que l’on pratique l’escalade, la randonnée, l’alpinisme ou le ski de rando, les destinations de rêve ne manquent pas. Pourtant, de nombreux pratiquants professionnels et amateurs se détournent des voyages lointains. En cause ? La crise climatique. Mais quel lien établir entre tourisme, montagne et écologie ? Pourquoi remet-on aujourd’hui le voyage en question ?

https://www.ffcam.fr/la-montagne-et-alpinisme.html
Fiche produit

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Ben quand on gesticule en montrant du doigt le productivisme à outrance qui polluent et que l’on crache dans la soupe que nous ont préparé nos anciens, pourquoi ne montrerions-nous pas du doigt le tourisme (à outrance) et la pollution qu’il génère, uniquement pour notre petit plaisir personnel, notre besoin de voyeurisme et notre besoin de faire comme le voisin

Quant au sujet initial mon bilan carbone n’est pas trop mal !!
avec les parties montagneuses de
Espagne
Suisse
Italie
Le tout en covoiturage, véhicules biens remplis (et pas tout les jours)