Côté politiques y a comme du boulot …
Z’ont la comprenette un brin difficultueuse quand-même . Et là on est dans le massif - et symptomatique .
Suis conséquent avec mes principes , jamais eu de voiture , me ravitaille aux marchés de mon quartier chez les maraîchers du coin tout ça . Pas du tout d’ailleurs avec un quelconque sentiment de manque , au contraire ces façons me conviennent très bien - le brin de causette à l’étal de légumes c’est irremplaçable , j’adore mon vélo etc .
Seulement je sais bien que ça pèse peanuts .
Dans mon quartier , mon entourage - pro surtout - en promenant en ville le constat perdure : la consommation est reine , la bagnole aussi , les écrans partout etc
Même parmi les écolos proclamés il n’y a que très peu d’ intérêt pour la vie ’ non humaine ’ pour causer comme Philippe Descola , guère curiosité et d’envie de connaître . J’y passe souvent pour un allumé du végétal et de l’animal et suis fort aise quand j’y croise un rare semblable .
J’arrête là . Vivement plus tard , ça va être bien .
Transports : Dans combien de pays êtes vous allés ?
Business as usual .
Il y a bien une contestation locale mais timide et confidentielle .
Et encore , ce n’est que l’aérien . Visible , emblématique - à juste titre - mais petite partie des gigantesques problématiques .
Encore un coup de la main invisible ! Décidément tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et pour le train c’est pareil : moins de trains moins de pollution, c’est mécanique. Avec des horaires rendant impossible l’aller-retour en journée à partir de villes de province, naturellement la fréquentation baisse, et après ça, les lignes ferment, tout naturellement, faute d’usagers.
Edit: c’est curieux, avec tout ça les commandes d’avions se portent très bien… Tout ça alors qu’on pisse sous la douche ! C’est à n’y plus rien comprendre.
Ca devrait. C’est ce que je pense/crois faire en passant des plombes à choisir un produit ou tout lire les étiquettes dans le supermarché ou pas dans l’épicerie du village puisque de toute façon t’as qu’un produit.
Si tu prends un peu de recul, tu te rends bien compte avec le matraquage de la pub et maintenant des influenceurs … ce n’est pas l’acheteur qui défini le marché, sa distribution, la disponibilité des produits, ses prix, etc, mais le vendeur. Consomm’acteur oui, mais acteur du jeu de guignol à côté de la réalité des marchés. Il suffirait de légiférer : ça, on le vend plus point barre.
L’action individuelle ne va pas changer le monde, c’est certain. Elle n’est pas suffisante mais elle est nécessaire.
Certes. Mais elle n’est pas suffisante (ad lib.)
Désolé pour le langage, mais pisser sous la douche c’est très bien, mais ça ou se branler le kiki (comme disait un de mes anciens patrons, qui avait le verbe délicat)…
Mais les fermetures de gares, l’absence de taxes sur la masse des véhicules, le développement de l’aérien, tout ça relève de l’action des politiques, qui ne semblent pas prêts à lâcher à court terme la défense de certains intérêts économiques (tout en étant particulièrement persistants dans la casse des droits sociaux)… A un moment ou à un autre, il va falloir savoir ce qu’on veut.
A titre individuel ça ne sert à rien
Mais ça influe les décisions poltiques sur le long terme
Par exemple les sacs plastiques: lorsqu’on refusait un sac plastique ou qu’on faisait son marché avec un panier, on passait pour un zombie. Depuis, la loi les a interdits.
Idem pour le local: les supermarché se sentent désormais obligés de proposer des produits d’agriculteurs locaux
L’un ne va pas sans l’autre.
« Il suffirait qu’on ne l’achète pas pour que ça ne se vende pas » (Coluche)
Le changement de nos sociétés ne peut pas que passer par l’action volontaire individuelle.
Je suis d’accord avec toi.
Mes propos sur l’action individuelle concernaient les militants : je crois que le dérèglement climatique est catastrophe mondiale et doit être une priorité. Je ne vais pas pour autant retourner à l’âge de pierre, mais ca me semble « moralement nécessaire » de diminuer mes impacts et d’essayer de donner l’exemple.
Mais je crois comme toi que ca ne suffira pas, et qu’il est temps de passer à la contrainte, par des limitations et/ou par des tarifs adaptés.
Dois je en conclure que tu considères pertinent de se baser sur le forçage radiatif pour faire une comparaison?
Oui, cf. supra. Tout particulièrement la conclusion mise en lien, courte et limpide.
Nox? Tu veux dire protoxyde d’azote lié aux engrais.
J’ai bien écrit NOₓ : entre autres éléments de langage des milieux agricoles, leur courte durée de vie est fréquemment mise en avant pour minimiser leur impact (sur la santé en l’occurrence).
Sur ce, joyeux Noël à tou(te)s - et même à celles-z-et-ceux qui vont prendre l’avion pour traverser le pays (faute de trains nucléaires qui sauvent les ours polaires )
Ah ben oui, étant donné que nos démocraties faibles vis-à-vis des groupes de lobby, ce n’est pas facile à obtenir. Genre le plomb dans les balles de chasse … Le problème était pourtant hyper simple.
Et le positionnement simpliste pour être certain que rien ne change tout en gardant sa bonne conscience pour soi - j’espère que c’est de l’humour noir ironique :
« Il suffirait qu’on ne l’achète pas pour que ça ne se vende pas » (Coluche)
J’applaudirai presque des deux mains si cela ne signifiait pas un futur terrible pour nos sociétés. Mais bref, on pourra ainsi dire qu’on en avait fait le choix. Mais comme d’habitude, on trouvera une immense majorité de pleurnichard pour couiner qu’ils avaient pas été assez prévenus, qu’ils se rendaient pas compte et qu’il faut les aider … Rien ne change sous le soleil ou la pluie. Je comprend l’exaspération de certains scientifiques ou activistes … Mais leur action ne sont pas de nature à obtenir le résultat souhaité, c’est juste du désespoir.
Bah, après chaque vrai merde, groupe humain a un instant empathique, la main sur le cœur : « on ne répètera pas les erreurs de nos ainés ». Dommage que cela ne dure qu’un instant …
Oui, cf. supra.
Tu n’a pas l’impression de passer à côté de quelques chose d’important?
J’ai bien écrit NOₓ : entre autres éléments de langage des milieux agricoles, leur courte durée de vie est fréquemment mise en avant pour minimiser leur impact (sur la santé en l’occurrence).
Donc rien à voir avec l’effet de serre et les métriques pour évaluer les conséquences en terme de réchauffement.
Mais les fermetures de gares, l’absence de taxes sur la masse des véhicules, le développement de l’aérien, tout ça relève de l’action des politiques,
Est ce que tu t’es demandé si ça ne correspondait pas à ce que veut l’électeur.
- qui en fait n’aime pas trop prendre le train parce qu’il préfère être dans sa bagnole.
- veut pouvoir acheter des grosses bagnoles.
- veut pouvoir continuer à prendre l’avion comme ça lui chante
J’ai bien peur que tu aies raison, et si en plus on le caresse dans le sens du poil…
Est ce que tu t’es demandé…
Pour commencer ce n’est pas le sujet: on parle du rapport du dirigeant à l’intérêt du pays… pas de celui de son électorat.
Ensuite, la SNCF a été créée sur un principe d’intégration des territoire et d’accès égal pour tous au transport ferroviaire… pas sur l’enclavement progressif de tout ce qui n’est pas métropole…
Une illustration concrète sur ce sujet de la casse des territoires. Suppression de l’arrêt à Argenton sur une grande ligne Nord Sud : pour gagner 2mn d’arrêt plus le ralentissement et l’accélération on isole encore plus un bassin de population. Étape suivante, on supprimera la ligne sous prétexte qu’elle ne sert à rien. Là on ne parle pas de classes moyennes qui préfèrent prendre leur grosse bagnole.
Alors effectivement, l’électorat de Macron n’est pas en jeu, et en dessous (député ou sénateur) ça ne pèse pas lourd non plus.
Pourtant l’électeur local et même le petit élu local sont clairs sur le sujet, avec des sit-ins sur les voies organisés dans l’indifférence nationale.
Ton argument revient à ne faire de toute décision que le résultat du clientélisme et des rapports de force… on pourrait encore espérer qu’il reste un zeste de sens du service public, mais c’est sans doute se faire des idées.
Bonjour,
gagner 2mn d’arrêt plus le ralentissement et l’accélération
Le plus souvent, quand on supprime un tel arrêt, c’est parce que la dépense d’énergie pour relancer le train à cet endroit est supérieure à ce que consommeraient les rares usagers du dit endroit en utilisant un autre moyen de transport, y compris leur voiture individuelle.
Parfois, on pourrait raisonner autrement : train plus léger, à récupérateur d’énergie au freinage… Mais ce n’est pas toujours possible.
Bernard
Ton argument revient à ne faire de toute décision que le résultat du clientélisme et des rapports de force… on pourrait encore espérer qu’il reste un zeste de sens du service public, mais c’est sans doute se faire des idées.
Non. Mon argument est que c’est l’électeur qui décide, ou qui décide de ne pas décider. Le fait que localement quelques personnes manifestent ne veut pas dire que la volonté du peuple est là.
Tu continues à raisonner comme si nous étions encore sous l’ancien régime. Un élu ne décide rien sans l’accord de ses électeurs.
Je ne sais pas si tu rends compte de ce que tu dis. Le transport ferroviaire a vocation à transporter des gens, et au passage à leur assurer un accès égal à leurs droits.
Alors faire une réponse “intelligente” qui montre qu’on a compris l’angle économico ingénieux des choses c’est juste hors sujet.
Désolé d’insister les services publics ont été bâtis sur un principe fort d’accès égal. Ce qui implique une mutualisation des coûts. L’exact inverse de cette logique d’entreprise selon laquelle non seulement on supprimerait les arrêts de train, mais aussi (par exemple) tout service postal dans certaines zone sur des arguments similaires, les centres de soin, la présence administrative, etc.
Désolé de réagir un peu brusquement mais cette réponse que tu fais ne démontre pas que tu comprends les ressorts de la chose… elle démontre plutôt la facilité avec laquelle on perd le sens de la question, et comment on peut se perdre dans une logique technocratique en se focalisant sur des “solutions” à des problèmes qui ne sont pas posés.