Je suis assez d’accord. Ceci dit qu’est ce qu’on attend une fois qu’on a intégré les limites nécessaires aux rêves/désirs qu’on nous vend depuis 50 ans et permis par une débauche d’énergie ? Qu’on nous donne de façon prémâchée d’autres rêves/désirs plus sobres ? Ou alors il y’a nécessité de se construire ses propres rêves dans un nouveau cadre ?
Sur ce dernier point, et puisqu’on est sur un site de montagne, on trouve des « réponses » (en tout cas des questionnements) dans le docu sur le projet de Paul Bonhomme. Dans la construction de nos projets en montagne, nous sommes capables de refuser l’utilisation de transport non musculaire au moins à partir du parking ou du haut du téléphérique ? Pourquoi ne sommes nous pas capable de refuser l’avion (où un kilométrage trop important) dans la construction de nos projets de voyage ?
Transports : Dans combien de pays êtes vous allés ?
Mouais, tu n’es jamais allé au Pays Basque je pense, le vrai, pas l’assimilé de la côte.
Bon il y aussi St Moritz (1750m), Davos (1560m), ou encore Arosa (1700m) ou la neige au bord des rails résistera un peu plus longtemps, en tous cas espérons le…
Oui et non, c’est compliqué.
Tu est partie prenante de l’action globale.
C’est comme pour le vote, tu peux dire : à quoi ça sers que je vote, ma voix c’est seulement 1/48 Millions donc ça ne pèse rien. Sauf qu’au global c’est bien le total des vote qui définit le PR et les députés.
Et c’est en plus ce gouvernement issu des élections qui va décider ou non des mesures contraignantes pour réduire les émissions. Tout est lié…
Ok ok… faut admettre…
Alors combien de raisons morales ou existentielles, voire ontologiques, voire même oncologiques (!), d’arguments de mauvaise foi, ou même de bonne foi (mais faux), ou juste d’excuses vaseuses et désinvoltes, …
Bonjour,
Sauf que quand il n’y a vraiment plus assez de quidams, la compagnie trouver que la ligne n’est pas rentable, elle commence par supprimer les vols des jours les moins fréquentés, et si ça ne suffit pas elle ferme la ligne.
Bernard
Tout à fait, c’est comme la vente de fraise en hiver. Si personne n’en achète, ça ne s’en vendra plus!
Un peu comme à la sncf. On en a de plus en plus besoin mais finalement on ferme de plus en plus de lignes et de gares. Ah non, attends …!
Mais oui mon baloo
Oui, c’est à peu près ça, la SNCF.
Alors là, j’en tombe sur le cul. Quand je vois QUI me traite de Baloo !
C’est sûr que Lena est plus Baloo que toi
C’est assez ahurissant de lire ceci, ça me fait penser aux personnes qui signent des pétitions, qui croient en un dieu ou qui s’en remettent à une autorité supérieure pour régler leurs problèmes, sans rien changer à leur confortable mode de vie ni questionner ce dernier.
Le début du changement commence d’abord par l’action et l’attitude personnelles.
Comme ne pas regarder un match de foot télévisé.
pour ne rappeler que le dernier exemple en date
C’est assez ahurissant de lire ceci,
+1
Ce qui me choque, ca n’est pas « l’inefficacité de l’action individuelle », c’est plutôt « l’hypocrisie du militant qui n’essaye pas de donner l’exemple ». L’action individuelle sur son propre comportement me semble la 1ère étape indispensable pour toute suite dans le même sens.
C’est assez ahurissant de lire ceci
C’est pourtant une lapalissade !
Les actions individuelles et isolées n’ont aucune portée et comme l’écrivait @Gros, le changement ne passera que par l’action des gouvernements et j’ajouterai sous la contrainte.
A ton avis, sur 7,8 milliards d’individus, combien se soucient de leur bilan carbone ?
On peut bien ressortir le couplet que ce n’est pas une raison pour ne rien faire et la satisfaction personnelle de faire plus d’efforts est louable mais espérer changer le monde est une vision utopiste.
Notre société ira à sa perte, la question est de savoir à quelle vitesse !
A ton avis, sur 7,8 milliards d’individus, combien se soucient de leur bilan carbone ?
Très bonne question que la réponse elle est pas si vite trouvée que tu sembles l’insinuer.
A mon (humble) avis une très grande majorité de la population mondiale est consciente du pb.
C’est au doigt mouillé j’ai pas de source.
pour moi ce n’est pas clair du tout justement dans ton article
C’est simple tu as un graphe qui te montre des comparaison entre effets CO2 et non CO2 avec différentes métriques :
Tu vois que le résultat peut varier fortement en fonction de la métrique utilisée. Laquelle choisis-tu, RFI, PRG ou PGT, et pourquoi?
Forçage cause de tous nos malheurs, qui est une valeur ~ instantanée à mesurer en W.m⁻², et sur lequel on peut espérer influer par bien des voies et, surtout, à différentes échéances (d’où la critique, àmha justifiée, de vouloir tout ramener à une « équivalence CO₂ » à échéance arbitraire de 50 ou 100 ans - ce que pointe l’article de vulgarisation en question)
Dois je en conclure que tu considères pertinent de se baser sur le forçage radiatif pour faire une comparaison?
soit dit en passant, ça rejoint l’astuce employée p.ex. par des agriculteurs soucieux de minimiser le rôle de CH₄ ou NOₓ, arguant d’une courte résidence
Nox? Tu veux dire protoxyde d’azote lié aux engrais. C’est le contraire c’est un GES a demi-vie longue et même très longue
Se baser sur le forçage radiatif n’a de sens que si tu regardes les choses à l’instant t, sans projection dans le futur donc sans objectifs de seuil de température à ne pas dépasser.
Il m’avait semblé que c’était important ce seuil de température
Et si on se fixe un objectif en terme de température, que ce soit 1.5 ou 2 degrés max, la seule métrique pertinente est le pouvoir de changement de température globale (PGT), ni le forcage radiatif ni le pouvoir de réchauffement global n’ont d’intérêt.
L’action individuelle sur son propre comportement me semble la 1ère étape indispensable pour toute suite dans le même sens.
Sauf que traînant dans des milieux écolos depuis 1988, je suis forcé de constater que
- c’est loin d’être suffisant et hors une poignée d’individus au comportement vertueux mais au mode de vie très décalé, le reste tente d’avoir à la fois un comportement compatible avec les attendus de l’utralibéralisme pour s’insérer dans la société et à la fois des objectifs de reduction d’impacts avec comportement finalement pas si vertueux qui plus est incomplet car le système n’est pas dimensionné pour les objectifs qu’on s’est assigné : en matière de transport, de tri des déchets, de consommation, et j’en passe.
- que cette poignée de guignols passe pour des hallucinés et que les autres n’y arrivent pas bien, c’est finalement une justification facile pour l’inaction des pouvoirs publics.
- ces idiots utiles sont aussi une justification à l’inaction pour la majorité d’indécis à qui ça permet surtout de ne pas faire de choix,
- ça offre un boulevard aux anti qui ne veulent rien faire par confort, trouille ou je ne sais quoi pour dénigrer comme vous le faites.
Et tout roule depuis avec la bonne morale dans la poche.
Le changement de nos sociétés ne peut pas que passer par l’action volontaire individuelle. De toute façon, on sera rattrapé par la réalité, sauf qu’on ne l’aura pas préparé. Et là, il y aura effectivement des pénalisés qui n’auront plus de choix.
L’action individuelle c’est aussi ettr consomm’acteur.
Des liaisons aériennes ferment car les gens prennent moins l’avion, par choix écologique, ou car ils regardent à deux fois avant de partir en week-end de l’autre côté de la Méditerranée ou de l’Europe