Pas grave, on pourra voyager dans l’espace
Transports : Dans combien de pays êtes vous allés ?
absolument pas, j’ai choisi le 26 soit le jour après Noël, le jour où les gens (moi y compris) partent en vacances entre Noël et jour de l’an.
Et le 26 c’est un lundi, pas un week-end
pff, suffit de partir à Zermatt, pas de soucis pour le dernier km
Ou encore, combien de calculs, de chiffres, de pourcentages avez-vous en réserve pour justifier de continuer à prendre l’avion comme avant.
Je ne sais plus qui a dit récemment dans un autre sujet que ça manquait de philosophie sur C2C. Mais plus ça va, plus je me sens déconnectée de tous les matheux-scientifiques-ingénieurs-statisticiens de ce site.
Ca, ça compte peu je trouve (à partir d’un certain montant pour vivre un minimum évidemment, mais ça ne concerne pas les participants de ce forum) tout dépend de ton modèle de vie : avec 3000 €/mois, on peut être riche comme pauvre. L’indicateur n’est pas valable.
Si tu as choisi de vivre un pavillon mal isolé loin de ton lieu de travail et pas desservi par des transport en commun, ton budget énergie explose. Si tu choisi de tondre une pelouse plutôt que d’en faire un jardin potager et d’acheter de la nourriture transformée plutôt que d’aller chercher de quoi faire des conserves ou d’user de ton droit de glane, ou de cuisiner des produits de base, ton budget bouffe risque d’exploser. Même pour la viande : un cochon sur patte, c’est entre 2 et 3€ du kilo … Le type de loisir pratiqué aussi, ça compte. Aller à la pêche ou faire du rallye. Aller à Waliby ou au musée (surtout en Isère).
Et oui, ça reste des choix faits à une époque ou maintenant. Vous inquiétez pas, je subis aussi un paquet de mes mauvais choix en matière de modèle de vie …
Pas que Zermatt, il y a pas mal de destinations en Suisse où tu peux chausser les skis de rando en sortant de la gare ! (testé l’an dernier dans les préalpes Fribourgeoises)
Pour la France et l’Italie par contre…
J’ai une proche qui a choisi le jardin potager, c’est son budget « eau » qui a explosé.
Ds le sud, il faut bcp arroser, et vu la production finale ca ne m’a pas semblé très rentable. Si on habite sur une bonne terre naturellement arrosée, tt va bien. Si on habite sur un bout de garrigue au soleil, c’est moins évident de produire soit même (ou alors par pur loisir), à moins de récupérer l’eau de pluie et d’avoir un système de goutte à goutte très étudié.
oui le pays d’en Haut c’est top en train.
Toutefois en ce moment c’est plutôt ski nautique que ski de rando…
Effectivement.
Un jour, je ferai ça moi aussi. Pour l’instant, comme dans de nombreux villages du Dauphiné, nous avons un réseau d’eau privatif en plus du réseau d’eau potable standard. Bon, maintenant, on a eu trois mois de coupure cette année, mais on a des travaux sur ce réseau antique à faire et on pourrait stocker. Comme pour tout, faudra s’adapter. Et se satisfaire (d’un peu) moins avec (beaucoup) moins.
Bah le train roule de toutes façons avec ou sans toi .
Si on veut aller au bout du raisonnement c’est le nombre global de véhicules en circulation qu’il faut diminuer , avec :
- Moins de voitures
- Moins d’avions
- Des transports co plus remplis
En dernier ressort , qu’un quidam prenne ou pas un avion qui de toutes façons fera le trajet ne change absolument rien au bilan carbone global .
La vraie visée c’est faire baisser la propension à prendre l’avion pour à terme faire baisser le nombre de vols . Même raisonnement pour les autres moyens de transport , idem pour le transport de marchandises via porte containers etc .
Le calcul individuel du bilan carbone trouve sa limite en élargissant la focale .
il arrive que les avions fassent le trajet vide, mais souvent ils sont annulés
oui, mais dans ce cas, il faut jouer sur les prix.
Soit augmenter celui de l’avion, soit baisser celui du train.
Un Genève-Nice, c’est 150 euros (pp-aller), donc avec ma femme 600 euros aller/retour
C’est évident que je vais pas y aller en train.
Oui. Et même plus loin : l’action individuelle sur les sujets environnementaux trouve sa limite en élargissant la focale. Et le changement effectif ne passera que par l’action des gouvernements, nous, on (le peuple) suivra/s’adaptera.
Ou pas. Ce ne sont pas les prix qui me sont proposés par SNCF avec une carte Liberté (largement amortie avec la quantité de train dans lesquels je monte). 110 € l’AR pendant les vacances de février.
Mais c’est évident que c’est un trajet entre 7h30 et 8h. Moyen pour le WE. Bah tu peux bosser ou dormir.
Ou jouer sur la quantité de voyages/km. Si t’en fais moins, ça te coute moins cher.
j’ai pas de carte liberté. J’ai le demi tarif Suisse, plus rentable pour moi.
Et pour les vacances de Noël c’est un peu tard…
En février je vais pas à Nice, y’a de la neige chez moi
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Tout à fait mais tous les gouvernements en même temps à l’échelle mondiale.
Il est évident que les actions individuelles n’ont comme effet que de pénaliser ceux qui les réalisent.
Ou pas. J’ai fait pas mal de changement/adaptation ces dernières années. Je suis bien conscient d’être encore à des années lumières d’un objectif d’équité planétaire de bilan équivalent carbone, et que les étapes encore à parcourir me foutent la trouille mais nous (oui, parcequ’en famille, on ne fait rien seul) avons (un peu) amélioré la chose. J’en fais moins, tout me prends plus de temps, mais bizarrement, je ne constate pas de diminution de mon bonheur … Je ne vois pas bien en quoi suis-je pénalisé.
Et nous, on constate bien qu’on pourrait aller bien plus loin sans être aucunement pénalisé …
C’est déjà une satisfaction intellectuelle, je ne trouve pas ça pénalisant.
Qu’est ce que le bonheur ?
A quoi on rêve ?
Qu’est ce qu’on veut ?
…
Voire mieux, être indépendant affectivement de certains biais de consommation, c’est aussi ne pas ressentir de frustration/manque lorsqu’on supprime volontairement ou non certains de nos hochets énergivores … Je reconnais néanmoins qu’être indépendant des standards présentés comme étant le graal à atteindre de la culture mainstream de nos sociétés de consommation est assez difficile. Et que comme tout le système est tourné de manière à générer de la frustration qui est un puissant moteur de consommation, c’est évident qu’être heureux n’est pas si facile. Néanmoins, certains y arrivent avec tellement moins que moi, que je pense qu’étant pas plus con que la moyenne, ça ne devrait pas me poser trop de problème.
Je rêve à ce qu’on ne brûle pas le fond des casseroles.
J’ai écouté jusqu’au bout. A part se gargariser de mots savants pour décrire l’état du monde, il ne propose pas grand chose.