Il faut aussi comparer les 60M€ par an de secours en montagne… au nombre de touristes qui viennent car il y a la montagne.
Cout du secours en montagne sur toute la France :60M€
Nombre de nuitées touristiques (alpines) uniquement sur la Haute Savoie :30 Millions…
60M€ pour 800 secours, ca fait 7.500€ par secours.
Le coût des SDIS et de l’ordre de 4 milliards
Pour 4.5 millions d’interventions, ca fait à la louche 1000€ par intervention.
Ma conclusion : par personne secourue, les secours en montagne sont 7 fois plus chersque les classiques secours SDIS
Je suis pour la solidarité entre usagers, mais ce ne me semblerait pas idiot qu’elle se fasse entre pratiquants montagnards plutôt que sur l’ensemble de la population.
Ceci dit, je ne suis pas contre non plus que les collectivités qui ont des retombées touristiques en prennent une partie à leur charge.
Planté sur la première phrase : 8000 secours. ;)… La cours des comptes estime à 8600 euro par secours.
Attention… on parle de moyenne!!! c’est délicat de conclure .
Un rapport 7 est complètement légitime… au vu de l’économie d’échelle. (facteur 5 du nombre de secours)…
Ma conclusion, le secours en montagne ne coute absolument rien dans le budget de l’état. … et entièrement d’accord avec toi: « les collectivités qui ont des retombées touristiques en prennent une partie à leur charge. »
2 € par nuitée touristique en HS financerait le secours en montagne sur toute la France
On en parle à Mr peillex? 
On peut aussi en parler à la compagnie du Mont Blanc qui bénéficie également de l’attrait du Mont Blanc? Elle pourrait reverser aux secours en montagne un pourcentage sur ses bénéfices.
Ca me semble un drôle de raisonnement.
Sous prétexte que ca coûte peu à l’état, un petit nombre d’individus pourrait ponctionner plus que les autres ?
Tu irais dire au SDF en bas de chez mois que c’est normal que le secours en montagne coûte 7.500€ par secours, et que la solidarité doit faire qu’il reste gratuit ?
Je raisonne en responsabilité individuelle, mais si des collectivités montagnardes (Chamonix, le dépt de la Hte Savoie…) estiment qu’elles doivent participer, ca me va très bien. Ce qui me gêne plus (ds nu contexte de réduction de dépenses de l’Etat), c’est que des gens qui ne vont pas en montagne assument financièrement les risques de mes loisirs…
Et bim, il en remet une couche ! Alors oui, mais à condition que la solidarité des personnes âgées se fasse entre personnes âgées, les dépendants entre dépendants, les parents entre parents, les séro-positifs entre-eux, et ainsi de suite. Il faudrait relire de temps en temps la constitution et DDHC ! Utilisateurs de topos papiers entre-eux 
usagers de voies TA entre-eux et idem pour les voies sportives. Bref, au final tout finira entre les mains du privé dont les assureurs, parce que sans la solidarité nationale, personne n’y arrivera au même coût.
Et moi qui roule 15000km / an en voiture assume financièrement les risques de ceux qui roulent 100 000 km/an…
Et moi qui ne fait pas de moto assume financièrement les risques de ceux qui en font.
Et moi qui ne fume pas assume financièrement le risque de ceux qui fument.
Etc…
A ce compte là on privatise tout: secours, santé et chacun paye selon son utilisation.
Pas certain qu’on soit gagnant au final.
Tu connais des gens qui n’envisagent pas de devenir une personne âgée ?
Des gens qui ont choisi de devenir dépendant ?
Des gens qui n’ont été ni parent, ni enfant ?
Des séro positifs qui ont choisi de le devenir ?
Alors que l’alpinisme relève totalement d’un choix individuel.
Je suis pour la solidarité à l’échelle de la population, pour le fait de prendre en charge ds une certaine mesure les chômeurs, les malades, les personnes âgées, et même les accidents de la route parce que je nous considère tous concernés.
Mais il me semble que les parachutistes, les plongeurs sous-marin, les passionnés de sports automobile, ou les alpinistes font des choix de pratique à risque et ont des responsabilités particulières : mettre en place un système interne, tout faire pour minimiser les risques de leur passion.
A mon sens certaines pratiques comme le trail en haute montagne ne vont pas dans ce sens.
comme conduire bourré… On met ou la limite?
Qui contrôle? Comment? financé par qui?
Pour rappel, on parle de 60 M€ par ans… nada (désolé pour les sdf en bas de chez toi… mais un problème après l’autre )
Ps: dans les morts du mont blanc cette année… qui était « alpiniste?? »
Pour moi, tous.
Parce que je considère que tout être humain qui se promène en hte montagne comme un alpiniste.
Et j’aimerai bien qu’il se forme, qu’il ait un matériel et un comportement adapté.
Autant il me semble important de tenir un horaire, autant les exploits chronométrés dans ce genre de milieu me semblent à risque - et pourraient tout aussi bien se faire sur des sentiers de moyenne montagne.
Il y a au des projets de compétitions spéléos, la FFS a heureusement donné un avis négatif. Les secours spéléos sont organisés par des bénévoles, il n’est pas question de faire la promotion de parcours chronométrés où on diminue la sécurité pour gagner qqs secondes.
A mon sens, on devrait faire la même chose en Hte montagne.
C’est sur… l’ensemble des accidents sur le mont blanc sont provoqués par le chrono…
Alors selon toi, parce qu’une pratique de loisir serait librement choisie, elle devrait se situer hors du champ de la solidarité ? Alors que cette même pratique contribue largement à l’épanouissement des individus ; pour les plus jeunes en particuliers. Un fait de société n’est-il pas que la somme des comportements individuels ?
Quel est ce sentiment de culpabilité parce qu’il y a plaisir à consacrer du temps à la récréation. Notre société n’est-elle donc pas assez prospère pour cela, quand elle prend les moyens de mutualiser les pertes colossales dûes aux pratiques risquées du sysème bancaire ?
Bravo
Tu devrais passer 24h dans une caserne, ou interroger des pompiers pro et tu verrais en quoi consiste la majorité des interventions, tu comprendrais leur nombre et leur coût. Si on enlève toutes les interventions « sociales » (je reprends volontairement le terme employé entre pompiers pour les qualifier) le nombre total va chuter, et le coût moyen exploser. Ben oui, un gros accident de la route ou un feu de local, ça coûte plus cher qu’une visite à une personne alcoolisée…
Même ceux qui roulent bourrés, sans permis, sans assurance ?
Ce n’est pas ce que je voulais dire, j’ai dérivé du sujet.
Ce qui me choque, c’est la mise en avant de performance de vitesse - sans qu’on reconnaisse qu’elles sont au détriment de la sécurité.
Berhaut est mort parce qu’il ne s’est pas encordé sur une corniche.
Je pense que KJ n’aurait pas eu besoin d’être secouru s’il avait eu des crampons - me trompe-je ?
Sauf que si on a 500gr de plus ou si on prend le temps de s’encorder, on perd qqs secondes, ca va être moins bon pour communiquer…
Le trailer du MB a glissé alors qu’il n’avait pas de crampons.
Plusieurs via ferratistes sont morts parce qu’ils ne se sont pas longés (via ferrata de la cascade à St Hilaire) - à une époque où on voyait des concours de temps sur les forums de VF.
Et j’ai l’impression d’entendre autour de moi de + en + d’histoire d’incident de trailers ou collants pipettes qui me semblent avant tout lié au fait qu’ils sont légers et veulent aller vite.
Perso, je ne cautionne pas, je trouve que c’est une dérive dangereuse.
Je n’aime pas trop Peillex, je le soupçonne d’envies mercantiles, mais vouloir crampons piolets pour les zones glaciaires me semblent plutôt du bon sens.
Oui car il avait des crampons…
C’est sa coéquipière qui était au taquet, en plus ils n’avaient rien de chaud en 3eme couche
Des crampons à mettre sur des baskets ?
Tous les articles que je retrouve parle de baskets…
Tu crois que s’ils aveint eu un équipement classique, ils auraient eu besoin d’un secours ?
Je reste persuadé que la recherche d’une performance de vitesse se fait au détriment de la sécurité.
Désolé, mais moi, ca me choque.
Sinon, on parlait de qq chose important… plus que Jornet se faisant héliporté…
Pour Paul G;… on va pas faire le débat sur un truc d’il y a qq années…
"Le post de Kilian Jornet sur son blog :
Le 8 septembre j’étais en train faire une course a la face Nord de l’Aiguille de Midi. On était dans un bon horaire pour sortir largement avant le mauvais temps et avec l’équipement d’escalade (glace et rocher) nécessaire. J’ai été peu prévoyant à penser qu’il y aurait des températures plus chaudes et à ne pas prendre plus de vestes. Dans le dernier ressaut rocheux on a perdu beaucoup du temps en prenant un mauvais itinéraire et en revenant par le bon.
À 50 mètres du sommet de l’Aiguille de Midi, mon accompagnant a eu un petit problème et en voyant que la météo dégénérait et que continuer pouvait nous mettre, on a décidé d’appeler le PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne). C’est eux qui nous ont sorti jusqu’au sommet de l’Aiguille, sans plus de soucis qu’un peu de froid. Je veux profiter de l’occasion pour remercier le travail toujours très professionnel et efficace des secouristes en montagne.
C’est une alerte. La montagne est dure et même si l’on est méticuleux elle est dangereuse. Il faut être humble face à elle car nos fautes, surtout quand on est léger, se payent cher. On doit donc accepter et être conscient des risques que l’on veut prendre individuellement et avec les personnes qu’on accompagne, en fonction de nos capacités personnelles physiques, techniques ainsi que de notre expérience."