L’étude sur les bouquetins
Disturbance by massive sporting events in mountain areas: When and where matters for the protected Alpine ibex
Trail et faune sauvage
L’article scientifique semble parler d’une compétition de trail. alors que l’article du daubé parle du trail en général.
Ça me semble un peu étrange comme généralisation.
C’est la différence entre le daubé et une publication scientifique 
Pourtant, le Daubé cite le titre de l’article, qui est assez claire. Mais oui, il vaudrait mieux être précis.
Oui j’ai vu l’article du Daubé, et d’autres dans d’autres feuilles de choux, qui ont tous fait l’amalgame.
Je me demandais pourquoi le trail était spécifiquement plus problématique que la randonnée, la marche d’approche escalade/alpi, ou le vtt, mais maintenant que j’ai vu l’article scientifique je vois que c’est juste une mauvaise retranscription (volontaire j’imagine).
La vulgarisation scientifique n’est pas donnée à tout le monde.
C’est souvent très frustrant.
On peut critiquer sans fin la rigueur journalistique et scientifique du daubé.
Reste qu’un paragraphe de l’article est édifiant:
" However, the number of such MSE(1) has recently exploded: trail running events in mainland France increased from only 5 in 1995 to 2240 in 2016 (×448; Buron, 2020) and the world participation in ultra-trail running events increased by 1676% between 1996 and 2018 (The State of Ultra Running 2020 | RunRepeat)."
en google trad:
Cependant, le nombre de ces MSE a récemment explosé : les événements de trail running en France métropolitaine sont passés de seulement 5 en 1995 à 2240 en 2016 (×448 ; Buron, 2020) et la participation mondiale aux événements d’ultra-trail running a augmenté de 1676 % entre 1996 et 2018 (The State of Ultra Running 2020 | RunRepeat).
(1) massive sporting event = grand événement sportif
A partir de là, on se cache derrière notre petit doigt et on dit "ouais mais moi je participe pas aux compèts?
Ou on accepte et on essaye de trouver des solutions pour limiter l’impact?
On imagine aisément que si les compèts explose, le nombre de pratiquants explose.
Peut être le nombre de pratiquants?
Oui mais au moins ça ouvre le débat.
Je pense que ce que rajoute le D.L. mérite réflexion car il y a certainement des dérangements en-dehors des grands rassemblements via les entraînements des uns et des autres. Même quelques trailers passant chaque jour et parfois la nuit sur des trajets strava hyper connus vont déranger.
Les randonneurs restent de loin majoritaire en montagne, malgré la croissance du trail.
Limiter le nombre de compèts serait une solution, non? D’ailleurs, l’étude compare des jours avec compète avec les jours sans compète. Et les jours sans compète, on peut imaginer qu’il a aussi des traileurs.
Ne pas oublier, sans nier l’explosion de la pratique (impossible de s’inscrire sur une course à saucissons locale le jour du départ), le biais marketing qui fait que sur cette période le nombre de courses qui se sont appelées trail du jour au lendemain est énorme. Les courses hors stade qui sont devenues « trail de ceci » ou 'trail de celà" est assez énorme.
Un des points qui pourrait être légitime serait qu’on arrive plus vite (comme en vélo) et donc qu’on surprend plus les animaux. D’autre part je pense qu’il y a une plus grosse plage horaire occupée par les traileurs (du fait que tu peux partir plus tard si tu fais en 2h un trajet rando de 6).
Après le biais de négativité sur le trail dans certaines prises de position est indéniable, entre autre à cause de l’existence de gros événements liés à cette pratique.
Oui c’est sûr, si je regarde ma pratique je cours principalement entre 20 et 23h.
Je croise beaucoup d’animaux que j’ai plaisir à voir mais que visiblement je dérange (renard, belette, sanglier ca fait peur, crapauds, blaireau), et, plus étrange, parfois d’autres saucissons comme moi.
Clairement. Alors qu’il n’y a pas de biais de négativité par exemple sur les routes, on trouve normal qu’elles soient là.
Dans l’article scientifique, ils disent que les événements sportifs sur route (genre tdf) semblent poser moins de problème, les animaux évitant de base de s’approcher des routes 
Perso c’est plutôt ski de fond à ces heures là.
Je croise parfois des dameuse, je ne sais pas si je les dérange.
Dans l’abstract (je n’ai pas lu l’article), j’ai cru comprendre que l’impact négatif sur les bouquetins est surtout lié à la période à laquelle se tient la compétition (printemps et début d’été).
While cycling events occurred primarily during summer when most of the ibex were already far from the roads, trail running events occurred at the beginning of the birth period and crossed the seasonal range of ibex, raising questions about the consequences for reproductive outputs.
la différence entre un traileur et un randonneur, par rapport à la faune ?
Et bien moi quand je vois arrivé dans ma direction un « patou » en courant je n’ai pas le même sentiment que quand je le vois arriver en marchant tranquille. 
Ouais… pour un bouquetin, la difference de vitesse entre un traileur et un marcheur doit être anecdotique, les deux étants bien plus lent que lui.
Il me semble que l’activité pratiquée est anecdotique en comparaison du critère « évènement d’ampleur » et par ailleurs, l’envie d’une pratique de pleine nature ne me semble pas à décourager et la réflexion mériterait à s’élever au dessus de ce qu’on peut lire ici (je généralise, dsl).
On se rappellera :
- du bivouac à la Muzelle de cet été pour ce qui est des problématiques de surfréquentation liées à la randonnée
- que l’escalade fait également face à ce type de « conflit d’usage » avec la faune
C’est un peu ce que j’en retiens, et là dessus effectivement le trail ne peut pas éluder la question. Pour autant il serait honnête (et scientifiquement intéressant à mon avis) que les mêmes travaux soit réalisés concernant les zones de très grosse fréquentation randonneur. Ça pourrait donner une idée de l’impact de la vitesse sur le dérangement (effet de surprise, déclenchement du reflex de fuite, etc…)
Franchement je pense pas qu’il y ait de grosse différence d’impact sur la faune entre un trailer ou deux et un randonneur ou deux. Surtout qu’un randonneur peut courir en descente et un trailer marcher en montée, la différence entre les deux catégories est floue. Ça me paraît évident que c’est les gros trails organisés qui peuvent poser problème.
C’est scientifiquement impossible: le randonneur n’a ni les dernières crossmoux fluo, ni de montre connectée, ni de gilet saucisson. C’est impossible et très dangereux de courir sans ça!
Personnellement je ne pense pas, car à regarder les chiffres sur des rapports de sorties, j’ai l’impression qu’un traileur lambda va grosso-modo deux fois plus vite (voir plus) qu’un randonneur lambda (heureusemant pourt le traileur) ; suffisant je pense pour surprendre et déclencher la fuite d’un animal et non son simple déplacement