Traduction des noms de lieu

Salut, je me rappelle plus si on en a parlé : il faut traduire ou ne pas traduire les noms des sommets ? Genre las cuernos del diablo …

Je vois mal remplacer Breithorn par large corne … il faut sauf exception donner le nom local non ?

Ouaip, t’as raison, je vais revoir ma copie et traduire éventuellement dans le résumé.

Perso je traduit les punta, rocca, cima, mount, etc. Mais pas le reste, sauf si c’est sur la frontière.
Il fait juste laisser la traduction originale en ajouitant une version linguistique au sommet (ne pas mettre kes 2 traductions dans la version FR, sauf si la langue n’existe pas sur c2c).

Du coup, là, je vais pas : Camptocamp.org

Si tu enlèves Pico Penis, tu perds le jeu de mot !

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Cervin Camptocamp.org
Matterhorn Camptocamp.org
Cervino Camptocamp.org

S’il n’y a pas de noms en français, on remet le nom local.
Les noms hybrides, en plusieurs langues, compliquent les choses inutilement.

un exemple de ce qu’il ne faut pas faire

Je met la traduction si elle existe sur les CN. Pas mal de sommets ou WP sont dans ce cas sur les frontières linguistiques.

Un peu hors sujet mais perso je trouve ça nul aussi de foutre le nom en langue / graphie locale dans le titre (ex: Camptocamp.org)

Ca a son sens comme info dans la description, mais dans le titre, c’est lourd et de toute manière personne (ou presque) ne lit le sanskrit et autres alphabets exotiques

(d’ailleurs je m’en vais de ce pas simplifier en Everest, donc regardez plutôt Camptocamp.org)

Il n’y a pas de règle il faut s’adapter à la région, et je pense aussi à la coutume.
En ce qui me concerne je traduis presque tout les noms de sommet et autre point de passage de la Vallée d’Aoste. Suivant les sommets c’est le nom en français qui sera le plus usité même pour des italiens ex Pointe de la Pierre http://www.gulliver.it/itinerario/53149/.
Quelquefois c’est le nom en valdôtain qui primera Tête des Fra pour la testa d’Eiffra en italien et en français il n’y a pas de traduction si ce n’est des frères mais c’est à vérifier au même titre que le bec de la None qui voudrait dire en italien traduit le bec de la neuvième et en valdôtain tout le monde comprend la none comme la religieuse.
Plus rarement c’est la traduction du nom italien en français qui sera repris en vallée d’Aoste Le Grand Paradis et le Mont Blanc sont les exemples types.
Je ne parle pas de la vallée de Gressoney avec le nom en Walser, en italien ignoré par les autochtones, en valdôtain à consonance française. [quote=« AntoineM, post:2, topic:209293 »]
il faut sauf exception donner le nom local non ?
[/quote]
Je suis pour suivre cette règle mais ce n’est pas toujours facile puisque la carte italienne indique le nom italien qui n’est pas toujours accepté, la carte plus régionale indique le nom en français ou en italien ou en valdôtain avec une orthographe écorchée par rapport aux panneaux indicateurs qui eux mêmes ne sont pas toujours d’accord entre eux. col de Nanaz ou col de Nannaz par exemple.

Pour le reste je ne traduis pas le nom du point de passage par contre je fais comme [quote=« Bubu, post:4, topic:209293 »]
Perso je traduit les punta, rocca, cima, mount, etc
[/quote]
Mais cette façon de faire n’est pas applicable pour la Suisse, Autriche… en ce qui concerne les sommets je rejoins [quote=« AntoineM, post:2, topic:209293 »]
Je vois mal remplacer Breithorn par large corne
[/quote] ou Aletschhorn par la corne d’Aletsch par contre traduire Aletschgletscher par glacier d’Aletsch est compréhensible, Après c’est vrai que cela devient plus compliqué pour Mittlealesctchgletscherbivouak Bivouac du Mittlealetschglescher reste acceptable mais le bivouac du glacier du Milieu d’Aletsch ce ne l’est plus, il me semble.

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Tout dépend si Frodon a rentré ou non une sortie.

+1 il faut utiliser le principe de moindre surprise : un lecteur de la langue X doit trouver facilement un article dans sa langue, ie, l’article doit porter dans la langue X le titre correspondant à la dénomination la plus courante de la langue X.

Il arrive que cette dénomination n’existe pas, ou soit très peu connue. Dans ce cas, il existe des règles de transcription et translittération assez efficace.

Pour info, les gars de wikipédia adorent s’entre-déchirer pour le nommage des articles (je vous conseille la lecture de la page de discussion de Tokyo Tôkyô Tōkyō, on se marre bien).

Quand il s’agit de nom de lieu, d’autant plus de lieux non habités, la notion de « dénomination la plus courante » est assez fluctuante.
On sait que les noms de lieu sur la carte IGN ne sont pas exempts d’erreurs, et il y a des changements d’une édition à l’autre (donc il était inutile de s’engueuler en indiquant que la carte est la référence si 2 ans plus tard la référence a changé).
Par ailleurs, dès lors qu’on crée une page décrivant un lieu, sur internet ou dans un livre, si elle est bien référencée et utilisée, elle devient une source de dénomination courante.
Ce qui signifie qu’on peut faire une erreur, qui entre dans les habitudes de ceux qui utilisent ce nom de lieu (ceux qui fréquentent ou sont intéressés par ce lieu, qui sont aussi ceux qui diffusent le plus ce nom), et ensuite il est difficile d’en changer (on y arrive, mais ça peut prendre plus de temps que ça a pris pour que l’erreur se diffuse).

Dans un certain nombre de cas il vaut mieux mettre des noms multiples (dont les noms locaux dans alphabet local) pour les raisons suivantes

  1. pouvoir identifier directement un lieu (waypoint) sur les cartes dont on peut disposer, en ligne ou pas, ou pour des recherches complémentaires sur internet.
  2. éviter bêtement la création d’un doublon par une personne locale qui passerait à côté du nom choisi sur c2c
  3. permettre aux locaux de tomber sur la page c2c en passant par un moteur de recherche. Ainsi faire un peu d’ audience internationale sur internet. Si quelques Russes, Caucasiens, Géorgiens, Yougoslaves, Norvégiens etc, tombent sur des pages de leurs montagnes, il est possible qu’ils aient envie d’y mettre des infos en Anglais et des photos (ce qui est le premier réflexe) ou pourquoi pas dans une langue plus locale, ce qui est mieux que rien, on peut toujours l’exploiter avec google traduction.
  4. A terme, c’est tellement facile de changer un nom de lieu (waypoint), qu’il ne faut pas se priver de mettre un nom multiple au début. Par exemple en attendant qu’un local ou un expert tranche plus tard.

Sinon, j’ai remarqué que le terme utilisé dans le titre du fil pour « waypoint » est « lieu » ce qui est une traduction excellente et courte.

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De nos jours il y a plutôt peu de gens qui se disent Yougoslaves, mais on avait compris, c’est un raccourci géographique. Pour les langues par contre…

Je suis entièrement d’accord avec @oma. J’avais raté la suite de cette discussion, mais

Je suis plutôt partisan de remettre les noms …

le nom est dans la description, pas de problème pour le trouver avec une recherche. Honnêtement c’était illisible…

Et je ne parle pas d’un sommet obscur et mal connu au fin fond d’un massif lointain sans nom européen français / européen couramment utilisé / accepté, mais de l’Everest là

+1

Sur c2c, un document peut exister sous 7 versions de langues différentes : français, italien, allemand, anglais, espagnol, catalan, basque.
Je comprends bien le problème avec les documents dans des régions parlant d’autres langues. L’idéal serait peut être de rajouter une nouvelle version en langue « locale », permettant de mettre du russe en Russie, du chinois en Chine, du népalais au Népal.
Mais à ce jour et compte tenu qu’il n’y a pas de solutions propres, ça me semble plus judicieux de mettre tous ces noms dans la description.

J’espère bien sûr ne blesser personne en parlant de Yougoslaves, l’histoire est ce qu’elle est. Si l’histoire est compliquée sur le terrain des rivalités entre populations, il n’en reste pas moins que l’espace géographique de la Yougoslavie (et ses espaces naturels) est regretté par beaucoup de monde. J’en ai discuté cette semaine avec un jeune Monténégrin qui aurait préféré être Yougoslave dans un pays de taille convenable plutôt que du Monténégro, qui est trop petit pour exister me disait il.
L’Europe aurait dû être le lieu des indépendances politiques et culturelles, en même temps que le lieu de l’unité géographique. Mais l’Europe actuelle, cette technostructure qui sert les intérêts des uns ou des autres, n’a pas pour l’instant la capacité de pourvoir à une vision globale.
Ceci dit, l’histoire n’est pas finie. Il y a eu l’histoire des peuples en mouvement, le temps de la création des nations, le temps des Empires, le temps de la Yougoslavie, le temps des indépendances puis de la course à l’Europe. Et quoi après ?

Je viens de tester en mode anonyme une recherche sur le terme tibétain ཇོ་མོ་གླིང་མ
C’est étonnant mais la page de comparaison de version c2c Camptocamp.org sort dans la 1ère page google

Pour सगरमाथा, c2c sort à la 3ème page de google.

C’est probablement parce que le Tibétain n’est pas encore bien implanté sur web.