Posté en tant qu’invité par ZZ Zymondyy:
Les premiers escaladeurs partaient à l’assaut des dévers avec force pédales. Pourquoi cette partie pourtant majeure de l’escalade Trad a disparu ?
Qui grimpe encore en artif aujourd’hui ?
Question subsidiaire :
Pourquoi ne garde-t-on que les coinceurs et pas les espadrilles ?
Un trad un peu fantasmé quoi.
Vous en pensez quoi ?
Posté en tant qu’invité par GC:
l’évolution de l’artif physique ( pitons…)… a évoluée vers l’artif psychologique ( nombreux spits que l’on ne touche pas … quoique…)
Ainsi va l’évolution.une artif en chasse une autre.
Ceci dit attaquer des dévers avec force pédales … impose d’avoir un bon physique , mais surtout un savoir faire non négligeable ( mais en disparition).
Allez défoulez vous
GC
Il y quand même une réponse assez évidente. La place de l’artif s’est réduite car beaucoup de passages se font maintenant en libre.
L’artif relevait autrefois souvent d’une nécessité, pas d’une philosophie de grimpe.
Aujourd’hui toutefois certains grimpent en artif dans une perspective trad, pour l’aventure différente que ça représente, ou pour certains projets bien précis. Mais ils sont naturellement moins nombreux.
Quand aux espadrilles, ahem… pourquoi pas les cordes en chanvre et les chaussures à clous tant qu’on y est.
Je sens légèrement poindre l’idée que la pureté consisterait à utiliser les methodes trad « à l’ancienne ». Mais si c’est juste un trip nostalgique pour le fun, chacun fait ce qu’il veut.
Cette partie n’a pas disparu. Personnellement je en dépasse guère le 6b, ca ne m’empeche d’aller faire régulièrement de vieilles classiques, où je tire abondamment aux clous et je sors même les pédales ! Cet automne le grand Manti, en chartreuse, je me souviens d’un gros toit en 7a/7b, pas grand monde doit passer en libre…