Tracer en ski de rando

OK, je lorgne plutôt côté Ariège et PO, mais c’est vrai qu’on a eu avant fin décembre un enneigement de misère justifiant de faire usage du bas de l’échelle

[quote=« hopeùla, id: 1700254, post:35, topic:150178 »]

Merci Jean Claude Vandame! :cool:[/quote]
Si le zéro était un chiffre « normal », on aurait du risque zéro :rolleyes:

[quote=« Aimery, id: 1700288, post:39, topic:150178 »]Le risque 1 existe en théorie, mais dans la pratique, je ne me souviens pas avoir vu un bulletin avec risque 1 (pour la zone qui m’intéresse dans les Pyrénées)
J’aimerais bien avoir des statistiques là dessus, à défaut je dirais qu’une fois sur 2 on est en risque 3, et le reste du temps 2 ou 4.[/quote]

OK, c’est donc bien là qu’il faut chercher le problème.
Il y a sans doute surévaluation systématique du risque dans certaines régions. Du coup les gens interprètent le bulletin à la baisse. Car à force de crier « au loup », des agneaux se font bouffer par une méchante avalanche.
Pourquoi ne pas respecter l’échelle quand on écrit un bulletin ? Cela aurait l’avantage d’être fiable et utilisable partout.

En Suisse, la moyenne globale des bulletins qui annoncent un risque 1, c’est 17 % (moyenne globale, évidemment, ça n’est pas précis pour une région donnée). La preuve au lien suivant (figure 2) :
http://www.slf.ch/schneeinfo/zusatzinfos/interpretationshilfe/einzelne_gefahrenstufen/index_FR

S’il faut changer de lunettes pour lire le bulletin chaque fois que tu voyages, ça complique la rando !
Bref, le risque 3, c’est un risque MARQUÉ. C’est écrit dans la donnée. Il y a déjà plein de randonnées auxquelles il faudrait renoncer par risque 2 ! Si on respecte la donnée.

Ceci dit, je veux bien que la neige soit plus traitresse dans les Pyrénées, ou que sais-je… mais j’ai l’impression que c’est plus global, comme problème, puisque la région de Chamonix a aussi tendance à surévaluer le risque par rapport à ses voisins directs.

Pourquoi ne pas utiliser l’échelle comme elle est faite et respecter la terminologie? Cela serait vachement plus simple et on se perdrait moins dans des suppositions et des interprétations, il me semble!
Je dis ça parce que j’ai fréquemment lu des messages tels « étonnant, une grosse avalanche est partie alors que nous n’étions qu’en risque 3 ». C’est n’importe quoi, une grosse avalanche peut partir en risque 2. Simplement pas partout ou tout le temps. Puisque le risque est LIMITÉ à certaines situations, ce qui ne veut pas dire que le risque est faible si tu te trouves dans une situation critique exposée par le bulletin… ou parfois même totalement imprévue par les meilleurs spécialistes. Mais ça, c’est un autre problème.
Le français est peut-être simplement une langue trop tordue pour faire un bulletin d’avalanches…

[quote=« POG’, id: 1700309, post:43, topic:150178 »]

[quote=« Aimery, id: 1700288, post:39, topic:150178 »]

Le risque 1 existe en théorie, mais dans la pratique, je ne me souviens pas avoir vu un bulletin avec risque 1 (pour la zone qui m’intéresse dans les Pyrénées)
J’aimerais bien avoir des statistiques là dessus, à défaut je dirais qu’une fois sur 2 on est en risque 3, et le reste du temps 2 ou 4.[/quote]

OK, c’est donc bien là qu’il faut chercher le problème.
Il y a surévaluation systématique du risque dans certaines régions. Du coup les gens interprètent le bulletin à la baisse. Car à force de crier « au loup », des agneaux se font bouffer par une méchante avalanche.
Pourquoi ne pas respecter l’échelle quand on écrit un bulletin ? Cela aurait l’avantage d’être fiable et utilisable partout.

En Suisse, la moyenne globale des bulletins qui annoncent un risque 1, c’est 17 % (moyenne globale, évidemment, ça n’est pas précis pour une région donnée). La preuve au lien suivant (figure 2) :
http://www.slf.ch/schneeinfo/zusatzinfos/interpretationshilfe/einzelne_gefahrenstufen/index_FR

S’il faut changer de lunettes pour lire le bulletin chaque fois que tu voyages, ça complique la rando !
Bref, le risque 3, c’est un risque MARQUÉ. C’est écrit dans la donnée.
il y a déjà plein de randonnées auxquelles il faudrait renoncer par risque 2 ! Si on respecte la donnée.

Ceci dit, je veux bien que la neige soit plus traitresse dans les Pyrénées, ou que sais-je… mais j’ai l’impression que c’est plus global, comme problème, puisque la région de Chamonix a aussi tendance à surévaluer le risque par rapport à ses voisins directs.

Pourquoi ne pas utiliser l’échelle comme elle est faite? Cela serait vachement plus simple et on se perdrait moins dans des suppositions et des interprétations, il me semble!
Je dis ça parce que j’ai fréquemment lu des messages tels « étonnant, une grosse avalanche est partie alors que nous n’étions qu’en risque 3 ». C’est n’importe quoi, une grosse avalanche peut partir en risque 2. Simplement pas partout. Puisque c’est LIMITE à certaines situations, ce qui ne veut pas dire que le risque est faible.
Le français est peut-être simplement une langue trop tordue pour faire un bulletin d’avalanches…[/quote]

Le BRA, c’est un élément d’appréciation parmi d’autres, il donne des infos par massif mais ne te renseigne pas du tout sur des conditions plus locales (par exemple, vallon ou versant connu pour être statistiquement avalancheux). Les prévisionnistes se basent sur des infos forcément parcellaires, et de toute façon, cela peut évoluer beaucoup en peu de temps.

L’observation sur site et l’expérience qu’on en retire est pour moi primordiale (présence ou non de coulées, stabilité de la neige dans les zones traversées, exposition au soleil ou au vent des pentes, etc…).

Comme rien ne te donne une garantie infaillible, il faut se construire sa propre expérience, et faire varier si possible l’itinéraire en fonction des conditions rencontrées (donc ne pas s’obstiner sur un passage obligatoire qu’on juge risqué).

[quote=« Aimery, id: 1700328, post:44, topic:150178 »]Le BRA, c’est un élément d’appréciation parmi d’autres, il donne des infos par massif mais ne te renseigne pas du tout sur des conditions plus locales (par exemple, vallon ou versant connu pour être statistiquement avalancheux). Les prévisionnistes se basent sur des infos forcément parcellaires, et de toute façon, cela peut évoluer beaucoup en peu de temps.

L’observation sur site et l’expérience qu’on en retire est pour moi primordiale (présence ou non de coulées, stabilité de la neige dans les zones traversées, exposition au soleil ou au vent des pentes, etc…).

Comme rien ne te donne une garantie infaillible, il faut se construire sa propre expérience, et faire varier si possible l’itinéraire en fonction des conditions rencontrées (donc ne pas s’obstiner sur un passage obligatoire qu’on juge risqué).[/quote]

Oui, évidemment, je suis entièrement d’accord, et j’irai plus loin : deux avis expérimentés valent mieux qu’un, donc j’espère te croiser à l’occasion :slight_smile: . Mais il n’en demeure pas moins que le BRA est un excellent outil. Sauf s’il n’est pas fiable ou d’une fiabilité variable.
C’est pour ça que je me dis que l’échelle et la terminologie devraient être mieux respectées par ceux qui le rédigent.

[quote=« POG’, id: 1700331, post:45, topic:150178 »]

[quote=« Aimery, id: 1700328, post:44, topic:150178 »]Le BRA, c’est un élément d’appréciation parmi d’autres, il donne des infos par massif mais ne te renseigne pas du tout sur des conditions plus locales (par exemple, vallon ou versant connu pour être statistiquement avalancheux). Les prévisionnistes se basent sur des infos forcément parcellaires, et de toute façon, cela peut évoluer beaucoup en peu de temps.

L’observation sur site et l’expérience qu’on en retire est pour moi primordiale (présence ou non de coulées, stabilité de la neige dans les zones traversées, exposition au soleil ou au vent des pentes, etc…).

Comme rien ne te donne une garantie infaillible, il faut se construire sa propre expérience, et faire varier si possible l’itinéraire en fonction des conditions rencontrées (donc ne pas s’obstiner sur un passage obligatoire qu’on juge risqué).[/quote]

Oui, évidemment, je suis entièrement d’accord, et j’irai plus loin : deux avis expérimentés valent mieux qu’un, donc j’espère te croiser à l’occasion :slight_smile: . Mais il n’en demeure pas moins que le BRA est un excellent outil. Sauf s’il n’est pas fiable ou d’une fiabilité variable.
C’est pour ça que je me dis que l’échelle et la terminologie devraient être mieux respectées par ceux qui le rédigent.[/quote]

Pourquoi pas, mais peu de chance qu’on se croise sauf si tu viens skier dans les Pyrénées !

Néanmoins, je suis très réservé et prudent sur le partage d’expérience : quelques soient les avis, que j’écoute lorsque j’en ai l’occasion avec grande attention, je m’astreins toujours à me faire ma propre opinion en matière de nivologie ou de prise de risque, puisque c’est ma propre sécurité qui est en jeu (ou pire, celle du groupe avec lequel j’évolue). C’est aussi pour cela que j’assortis toujours les infos que je donne parfois avec les plus grandes réserves.