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C’est bien connu, c’était mieux avant
(moi je peux pas dire, j’étais pas là pour le voir…)
L’auteur écrit
Pourtant, est-ce qu’il n’aurait pas pû écrire exactement la même critique il y a 20 ans en voyant les descentes de Tardivel ?
Posté en tant qu’invité par skieur 126:
MW fait maintenant dans la psychanalyse et dans les lieux communs. Pourquoi pas.
Ce type de blabla doit pouvoir se trouver, en mieux, sur la plupart des forums de France et de Navarre.
Notons que le même texte avait été publié dans Montagne Mag. :lol:
merci Ray pour ce lien intéressant!
Pierre décrit bien, dans son texte, ce qui fait que le cadre a explosé, que les limites en quelque sorte n’existent plus… chacun devenant (de façon + ou - inconsciente )prisonnier de cette course à la performance qui, si elle semble virtuelle face à nos écrans, peut se révéler cruellement réelle.
A méditer effectivement.
PS: Un questionnement que j’essaie le plus souvent d’avoir: pourquoi est-ce que je vais faire cette course?
Posté en tant qu’invité par mat69:
[quote=« Mehdi ©, id: 1144946, post:2, topic:108709 »]
C’est bien connu, c’était mieux avant
(moi je peux pas dire, j’étais pas là pour le voir…)
L’auteur écrit
Pourtant, est-ce qu’il n’aurait pas pû écrire exactement la même critique il y a 20 ans en voyant les descentes de Tardivel ?[/quote]
Il me semble que chaque génération a titillé les limites, c’est peut-être dans la nature humaine. Il me semble aussi qu’une société trop normée rend certaines personnes encore plus avides de liberté et pousse donc à aller « titiller », car cela procure procure un grand sentiment de liberté !
[quote]MW fait maintenant dans la psychanalyse et dans les lieux communs. Pourquoi pas.
Ce type de blabla doit pouvoir se trouver, en mieux, sur la plupart des forums de France et de Navarre.
Notons que le même texte avait été publié dans Montagne Mag. :lol:[/quote]
comment on fait déjà ?
x : Tiens, salut Lemming
y : J’allais le dire. Dis « gazier » pour voir?
z : :lol: Enorme !
pour les copyrights…
Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:
c’est sans doute pour ça que la première phrase sur cette page de MW est: « Publié dans le courrier des lecteurs du Montagnes Mag de Février, un texte de Pierre Clerc nous a interpellé sur les dérives possibles du ski de randonnée. »
« Où va le ski de rando ? »
En général, à un sommet ou à un col.
En ce qui concerne le texte lui-même, il n’y a rien de bien nouveau.
Posté en tant qu’invité par contratto jean pierre:
il est désolant de lire , à la suite de ce témoignage plein d’humanité et qui nous interroge sur notre comportement d’adeptes du ski de randonnée , des remarques « dignes » de celles que l’on rencontre dans la plupart des forums ( et dans le confort de l’anonymat ) - étonnant d’ailleurs de les trouver sur le site C2C où la philosophie des compte rendus de course est plutôt de parler de soi façon " ce n’est pas le tout d’être heureux , encore faut-il que les autres le sache " . jpc
j’ai beau chercher ni je vois ni je comprends…je n’y vois que le témoignage d’une personne témoin d’évolutions qui ne correspondent sans doute pas à ses idées et opinions et qui nous dit « attendez, ou allez vous? c’était mieux avant » vieux discours éternellement ressassé par des aigris
son interprétation des blogs est des plus tendancieuses, plein des gens ont des blogs pour leurs amis ou leurs famille, pas pour se la péter sur telle ou telle chose qui de toutes façons ramenées au perfs des meilleurs ne peuvent faire que sourire.
Enfin je suis en total désaccord avec la citation de l’écrivain dont j’ai déjà oublié le nom, qui oppose l’être et le faire, il me semblait qu’on est ce qu’on fait, non?bref pas une analyse des plus pertinentes sur les évolutions du ski de rando , désolé!!
bruno
Posté en tant qu’invité par skieur 126:
[quote=« Francois, id: 1144994, post:8, topic:108709 »]« Où va le ski de rando ? »
En général, à un sommet ou à un col.[/quote]
Une remarque pleine de bon sens.
Comme l’avait écrit un autre teuton « aux fesses élégamment moulées dans sa combi TNF » (voir MM Mars 2011) : Im Westen nichts Neues
Posté en tant qu’invité par Hugues725:
[quote=« bruno74, id: 1145006, post:10, topic:108709 »]
j’ai beau chercher ni je vois ni je comprends…je n’y vois que le témoignage d’une personne témoin d’évolutions qui ne correspondent sans doute pas à ses idées et opinions et qui nous dit « attendez, ou allez vous? c’était mieux avant » vieux discours éternellement ressassé par des aigris
son interprétation des blogs est des plus tendancieuses, plein des gens ont des blogs pour leurs amis ou leurs famille, pas pour se la péter sur telle ou telle chose qui de toutes façons ramenées au perfs des meilleurs ne peuvent faire que sourire.
Enfin je suis en total désaccord avec la citation de l’écrivain dont j’ai déjà oublié le nom, qui oppose l’être et le faire, il me semblait qu’on est ce qu’on fait, non?bref pas une analyse des plus pertinentes sur les évolutions du ski de rando , désolé!!
bruno[/quote]
+1
C’est dur de perdre un ami qui prenait des risques à skis et l’a payé de sa vie. Mais je suppose qu’il savait ce qu’il faisait.
Les décès en ski de rando résultent essentiellement des avalanches et non de la pratique d’itinéraires audacieux qui n’est pas un fait nouveau (déjà Saudan, Vallençant et autres dans le passé) lié à une évolution des pratiques, même si les pratiquants sont effectivement plus nombreux maintenant (et pourtant les accidents restent marginaux).
Posté en tant qu’invité par Michel 38:
Je n’ai jamais entendu dire par Tardivel ,Saudan ou Vallençant qu’ils pratiquaient le ski de randonnée,mais le ski de pente raide ou de l’extrême.
Posté en tant qu’invité par Mid:
Ce qui se passe maintenant n’a rien à voir avec l’évolution de l’activité skirando/alpi/pente raide induite par Les Vallençants, Tardivel et consorts à la fin du siècle passé. A ce moment-là, il s’agissait de quelques initiés qui faisaient preuve d’audace en défrichant un territoire mal connu dans le cadre d’une pratique marginale.
Aujourd’hui, en caricaturant, on peut dire que « à peu près tout le monde va à peu près partout/n’importe où, dans à peu près n’importe quelle conditions et à peu près tout le monde le sait ».
Je ne suis peut-être qu’un vieil aigri qui trouve que c’était mieux avant, comme quelqu’un l’a dit plus haut, mais à mon goût ça a enlevé une part de charme, de mystère et de rêve à l’activité. C’est clair que si sur les sites idoines, je constate que M. Bidochon XY et ses potes de pétanque ont réalisé les doigts dans le nez (il paraît) l’itinéraire xy qui m’imposait du respect, me faisait rêver jusqu’à maintenant et que j’avais découvert dans un reportage sur un pionnier de l’activité, et bien le truc perd largement de son côté mythique. Surtout si je constate que celà arrive w-e après w-e et pas seulement avec M. Bidochon, mais également avec M. Tartanpion ou Mme Lambda.
Je n’en veux pas à M. Bidochon et ses amis ;-), il s’agit là d’une évolution de l’activité qui va de paire avec l’évolution de notre société. Je ne me sens pas le droit de juger si c’est un bien ou un mal, mais j’ai quand même le droit de trouver que ça faisait plus rêver avant. « Avant » on mijotait longtemps à l’avance les quelques courses majeures (à son niveau) qu’on allait faire dans la saison, et c’était des moments de fête. Aujourd’hui, on a l’impression que si dans chaque w-e il n’y a pas au moins une sortie « un peu hors du commun », et bien le w-e est considéré comme raté par beaucoup de monde…
C’est un peu comme dans notre société, on perd le goût des joies simples… et ça, par contre, je me permets de dire que je trouve que c’est un peu triste…
Posté en tant qu’invité par Jack 39:
Où va le ski de rando ? Où on veut bien le mener!!! Et effectivement, généralement en haut d’un sommet … Mais le sommet en question, chacun peut l’atteindre comme il veut. On est libre ! Certains iront a fond la caisse en collant pipette, d’autres tout tranquillou, d’autres encore en famille, pour emmener ses enfants et leur faire découvrir cette activité (Aie !!!, j’hésite a mettre le mot « activité », pas assez « puriste » sans doute pour certains), d’autres en fumant une clope à chaque pause …
Y a de la place pour tout le monde et je pense que ça a été de tout temps comme cela. Rappelons nous des Escoffier, Profit et autre Boivin.
De nos jours y a des sites communautaires pour faire partager notre expérience. Et j’ai l’impression que tous les genres s’expriment. De celui qui prend le temps pour de belles photos mais aussi celles et ceux qui veulent montrer qu’ils ont fait un super chrono ou dénivelé. Pour 1 compte rendu avec 2000 m de D+ avalé en 4 heures, il y a combien de randonneurs « moyens » qui sont rentrés chez eux en racontant avec des yeux radieux à leur proche leur si belle journée et qui ne post même pas leur sortie du jour sur skitour ou C2C ???
P.S : J’ai fumé mes « meilleures » clopes en haut d’un col en ski de rando, j’ai emmené mes enfants qui ont adoré, j’aime aussi aller vite à la montée, et descendre des couloirs raides. J’aime TOUT dans le ski de rando !!!
P.S 2 : Mais je viens de m’arrêter de fumer …
Il s’agit d’un article publié sur internet, mettant en avant les méfaits d’internet, pour être lu par le plus grand nombre, et critiquant l’effet de masse induit par internet.
Vouloir, c’est susciter les paradoxes [A. Camus]
Rien ne t’empêches de te faire plaisir avec une petite rando, le cadre n’en sera pas moins sublime.
C’est juste que comme dans beaucoup d’autres sports, le niveau des meilleures a beaucoup progressé, ce qui n’empêche pas de se faire plaisir à son niveau.
Certes ce qui pour toi relevait du mythe est aujourd’hui très fréquenté, et alors ?
On ne va pas empêcher les sports de montagne d’évoluer pour satisfaire une génération d’anciens qui n’arrive plus à suivre et qui surtout le prend mal.
Je vois pas où est le problème si le skieur de randonnée se fait plaisir quelle que soit la nature de sa pratique : cool, diesel, speed, …
Peut être que certain randonneurs veulent profiter au maximum de leur vie jusqu’à en être rassasié, mais peut on l’être un jour?
L’avantage d’internet est d’avoir une quantité considérable d’informations récentes sans lesquelles il serait impossible de savoir qui a fait quoi pour préparer sa course.
La fin de l’article avec les citations est intéressante. Cependant, je n’adhère pas tellement au point de vue. Pourquoi pas faire 3 fois le sommet si la neige est bonne, skier de nuit si c’est la pleine lune, après/avant le boulot pour voir un coucher/lever de soleil. Si le petit ravin là haut me fait triper, why not?! Pour ma part si je vais vite ou si je fais plus de dénivelée ou des trucs raides, c’est avant tout « pour le plaisir » et évidemment le plaisir premier d’être en montagne, mais aussi plus haut, plus loin, plus longtemps… Et à l’inverse si je vais dans une sur-classique fréquentée, c’est pour le plaisir de passer une petite journée détendue, avec plus de compagnie humaine que de chamois! Pourquoi vouloir toujours catégoriser les gens, en plus l’auteur nous décrit un vilain skieur qui a tous les torts : hyper rapide, prends des risques, ne mange pas avant la voiture, et enchaine les sorties sans relâche en plus!! Certes ça existe, en version stakhanoviste pur ou en version rocknroll assumé, mais ça ne court pas les pentes! On est tous un jour une chèvre au milieu d’un troupeau, un jour un super héros, l’important c’est en effet d’être là, en montagne! Pour le coté internet, c’est quand même pas mal le partage d’infos, n’en déplaise à certains. Le seul effet pervers c’est que quand tu as envie d’être seul dans un secteur normalement calme, il faut surveiller l’absence de sortie la veille au soir sur les sites… et ça, ça énerve! Mais à l’inverse, le contre effet internet : dans les courses d’une certaine difficulté très à la mode pendant une courte durée avec le net, tu ne croiseras plus un chat de tout l’hivers: ils l’auront tous faîte Ceci dit on est tous chèvre un jour, l’info existe, des randonneurs l’utilisent, mais pas tous!
Ouais, ouais, c’était mieux avant, quoi… les jeunes sont des p’tits cons qui n’y connaissent rien.