Perso je l’ai faite.
Je choppe entre 5 et 10 tiques par an.
L’encéphalite est une saloperie, c’est rarement mortel par contre ça laisse souvent des séquelles neurologiques.
Tiques
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x3 car il faut 3 injections.
Bon ça reste une broutille.
Prochaine injection dans 5 ans - car je fais ça régulièrement.
Mais le prix risque d’augmenter, oui.
Ah, ça doit pas être le même vaccin que moi alors. Perso c’était 1ère injection, 2è injection 1 mois après et 3è injection 6 à 12 mois après.
Je pense que c’est le même vaccin.
Les trois premières injections, je les ai fait faire il y a plus que 20 ans. Pour les follow-up, les intervalles sont plus longs (5 ans, 10 ans).
On va commencer à se dire, pour la France, que ça vaut le coup, d’autant plus si on est susceptibles d’aller se balader en Suisse ou dans les Alpes du Nord et qu’on campe.
A Fontainebleau, l’encéphalite n’est pas encore là mais il y a Lyme pour le tiers à la moitié d’entre elles. Même en appliquant les consignes et en faisant gaffe à ne pas aller dans les fougères et les herbes hautes, j’en choppe une de temps en temps.
En septembre, j’en ai même trouvé une sur le sac que j’avais posé au sol, contre un rocher… le temps de grimper un bloc dans un coin où il y avait un peu de végétation.
Un petit rappel des consignes ne ferait sans doute pas de mal. À vous l’honneur !
Donc :
- Porter des pantalons et des manches longues (en été, les manches longues, bof…),
- Porter des chaussures fermées,
- Eviter les zones d’herbes hautes, de fougères,
- Marcher au milieu des sentiers et éviter d’en sortir,
- Préférer s’asseoir sur un siège, un caillou, son crash-pad, une couverture, plutôt qu’à même le sol,
- Utiliser des répulsifs adaptés (certains sont naturels),
- Se munir d’un tire-tique (dispo en pharmacie) pour retirer rapidement la tique sans risque dès qu’on l’a repérée (en plus, l’outil ne pèse rien) et d’une lingette pour désinfecter,
- Porter un chapeau, une casquette, bref un couvre-chef quand on va dans les sous-bois,
Et surtout, en fin de journée, inspecter son corps minutieusement afin de repérer les passagères clandestines et le cas échéant, les retirer avec le tire-tique. On peut même jeter un œil aussi le lendemain, au cas où une tique minuscule passée inaperçue se ferait remarquer au moment de la digestion.
J’ai tout bon ?
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Beau spécimen, en effet !
Se laver tous les soirs et bien vérifier (faire vérifier par sa femme/son mari) les zones habituelles (genoux, aisselles, entrejambe…).
Perso 80 % des tiques que je retire sont entre mi-cuisse et le nombril.
Mais les petits sont bien plus chiants, beaucoup plus difficile à distinguer.
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… Peut-être une tique géante (Hyalomma marginatum), observée fréquemment sur le pourtour méditerranéen depuis quelques années, et sans doute présente également ailleurs…
Cette jolie bébête a la faculté de poursuivre sa proie sur une centaine de mètres au besoin… et peut éventuellement (incidence ?) être vectrice de la Fièvre hémorragique de Crimée-Congo…
Programme sympathique pour les prochaines décennies, avec un climat de plus en plus favorable au développement de l’espèce dans nos contrées !
Je pensais que les tiques de cette taille (3-4 mm) étaient des adultes, et les tiques de 1 mm étaient des jeunes.
L’avantage avec les grosses tiques est qu’on a plus de chance de les sentir quand elles courent sur la jambe, mais elles vont plus vite.
Et ne pas oublier d’éclater la tique, en l’écrasant avec les ongles ou autre ustensile. Le mieux pour s’assurer qu’elle est bien morte est d’en faire plusieurs morceaux. Parce que j’ai déjà écrasé une tique entre les ongles, pensant la tuer, mais elle était toujours en 1 morceau. Je la garde dans la main pour la regarder de près… et elle se remet à courir. Donc désormais je les réduis en poudre.
Le mieux c’est de les brûler. Un briquet bic tout con suffit.
Je ne sais pas si c’est la même espèce mais dans les Alpes dès février on trouve des machins de cette taille. Je ne sais pas si elles sont vraiment dangereuses comparées aux petites par contre elles sont super rapides (quasiment 2 cm par seconde).
Une autre chose intéressante c’est que certaines utilisent les branches pour tomber sur leur proie, j’en ai déjà vu tomber une sur une tête.
Le lin fait l’affaire. Très léger, laisse passer l’air, et souvent c’est une fabrication responsable voire locale. De toute façon il faut s’habituer à vivre dans le chaud.
… oui, par exemple un briquet Bic.
Mais attention à ne pas mettre le feu à la forêt.
On fait ça à la maison (ou au refuge), après la cueillette.
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Ou sur une pierre.
Pas forcément.
Je m’inspecte rapidement après chaque traversée de zone à risque, et j’en trouve en train de monter sur la jambe. Pour éviter de la refiler à qqun d’autre je ne me contente pas de l’enlever, mais je la tue. Difficile de la bruler, j’ai de la sueur partout, il faudrait la poser sur une pierre pour ne pas se bruler soi-même, mais elle risque de se barrer ! Donc je l’écrase entre les ongles.