Posté en tant qu’invité par queyrie:
Comme le maire de Saint-Gervais a probablement déjà vendu son eau et celle de ses administrés à la SAUR, la Lyonnaise des Eaux ou à la CGE, je ne comprend pas pourquoi il ne vend pas le Mont-Blanc à une entreprise sérieuse, ayant pignon sur rue, comme le Club-Med, Kuoni ou FRAM.
Ces entreprises qui seraient délégataires de service public, seraient tenues d’entretenir les différents itinéraires en bon état de marche en veillant à maintenir la neige en bon état, c’est-à-dire agréablement cramponnable et en la nettoyant, si besoin est, afin que le Mont-Blanc continue à justifier son nom. Elles pourraient installer le long de l’itinéraire les sanisettes déjà évoquées par Mat74 , éventuellement rentabilisées par de la publicité confiée à JC Decaux.
Il ne saurait être question de limiter cette gestion moderne et innovante de la montagne à la voie normale. Il en résulterait deux conséquences :
1 Si la voie empruntée n’est pas intégralement située sur la commune de Saint-Gervais, un péagiste installé au sommet percevrait le montant des droits et un système de péréquation avec les autres communes riveraines permettrait à chacun de bénéficier de ce qui lui revient.
2 le coût du ticket serait modulé en fonction des difficultés de la voie envisagée par le client. En effet, les voies inhabituelles (pour ne pas dire a-normales), bien que moins fréquentées et donc moins salies et usées, demandent un entretien au moins aussi coûteux que la voie normale, en raison de leur accessibilité moindre et, pour la plupart, de leur exposition. En contre partie de quoi, l’entreprise concessionnaire s’engerait à les sécuriser ( les chutes de pierres et/ou de séracs pendant les heures d’ouverture seront absolument proscrites sous peine de résiliation de la concession), à vider les crevasses de leurs cadavres, même anciens, etc ….
En outre, chaque voie répertoriée devant générer à peu près le même revenu, on voit que si on limite la voie normale à 200 individus/jour, et à, par exemple, 2 modestes euros par tête, elle rapportera 400 euros par jour. Pour une voie comme la Sentinelle rouge qui en pleine saison ne reçoit guère qu’une ou deux cordées par semaine soit 4/7 = 0,57 individu/jour, pour que son rapport soit équivalent, le prix du ticket devra être fixé à 400/0,57=701,75 euros par tête. Accessoirement, il y aura lieu de fournir le guichetier du sommet en petite monnaie.
Faute de temps, j’en resterai là de mon exposé en précisant qu’il ne comporte aucune publicité rétribuée.
[%sig%]