Tendinopathie du supra épineux

J’ai fait une recherche sur ce sujet dans le forum, mais ça ne me donne aucun résultat …

Je traîne une tendinopathie du supra épineux depuis plusieurs mois (confirmée par échographie), avec douleurs sur les 2 épaules. Je ne grimpe plus dans l’espoir d’une amélioration, mais elle n’arrive pas. J’ai fait quelques séances de kiné, sans résultat. Ca reste bien douloureux sur certains mouvements.

Quelqu’un aurait des conseils là-dessus ? Faut-il attendre dans l’espoir d’une amélioration ? Reprendre la grimpe malgré tout ? Je suis un peu perdu là …

Merci de vos conseils

J’en suis au même point ( sur une épaule). Pas de skating cette année.
Mésothérapie, infiltration en dernier recourt , la dernière fois c’était une saison sans grimpe .

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De tout cœur avec vous c’est douloureux et bien gênant.
Pour soulager le tendon du sous épineux lorsque vous levez le bras, même pour des gestes simples, j’espère que l’on vous a montré comment faire, en commençant par abaisser le bras le long du corps.
Après je ne sais plus s’il vaut mieux élever le bras par le côté.

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Salut Knulp.

D’abord bon courage, c’est toujours chiant les tendinites. Après quelques conseils corroborés par un ami prof de sport, la copine en médecine, un ami grimpeur kiné, et qui dans mon cas ont fonctionné (moi c’était les coudes).

Déja Il ne faut pas arrêter le sport (grimper dans ton cas). C’est ce qui se disait avant mais aujourd’hui la plupart des soignants reviennent dessus. Il faut continuer à pratiquer pour que les tendons restent habitués aux sollicitations, par contre il faut les ménager, donc ne pas forcément grimper comme avant. Grimper plus cool, ne pas chercher ses limites (c’est temporaire). D’autre part un exercice physique activerait la libération naturelle d’anti-inflammatoires, propices à la récupération.

Néanmoins quelques règles de conduite à changer, dans ta grimpe :

  • L’échauffement est très important (footing, mouvements d’échauffement), et ne pas grimper « à froid ».
  • Éviter absolument les mouvements statiques, surtout avant d’être chaud car ils sont très contraignants mécaniquement sur les tendons, beaucoup plus que les mouvements dynamiques.
  • Privilégier la voie et pour le bloc, s’échauffer sans parcimonie.

Dans des habitudes quotidiennes ou ton hygiène de vie :

  • Beaucoup boire (élimination des toxines)
  • privilégier une alimentation anti-inflammatoire, (réduire les céréales, les produits laitiers, la charcuterie, les sucres et favoriser les légumes, les bonnes graisses végétales, les poissons gras).

L’alimentation à un rôle primordial sur l’inflammation, les omégas-3 sont par exemple excellents contre l’inflammation. Pas besoin de se casser la tête dans les menus, juste réduire les pires aliments et augmenter les apports de légumes et bonnes graisses végétales.

Favoriser la récupération :

  • Massage
  • Sauna, ou à défaut, des douches où tu alterne chaud et froid.

Les deux permettent d’augmenter la circulation sanguine au niveau des tendons, ce qui favorise la récupération et la cicatrisation.

Dernière chose à savoir sur les tendinites, elles sont auto-inflammatoires, c’est à dire qu’elles s’entretiennent. Donc plus on a la tendinite, plus on s’enfonce dedans, plus c’est difficile d’en sortir. Ces réajustements permettent normalement d’en ressortir. Dans tous les cas ne pas arrêter l’activité mais continuer en s’écoutant et sans forcer sur la machine. Il te faudra un peu de patience, mais généralement quand ça va mieux, la récupération va de plus en plus vite.

Bonne chance

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Merci à vous 3 ! Et notamment à Martin pour ses conseils.
Le kiné m’a effectivement conseillé de reprendre l’escalade, en m’échauffant beaucoup et en changeant dans la mesure du possible ma façon de grimper (comme bcp de grimpeurs moyens, j’utilise trop mes bras et pas assez mes pieds). Je vais donc reprendre doucement la grimpe.

En parallèle, j’ai d’autres soucis de santé dont il faut que je m’occupe, et ce n’est pas facile de gérer plusieurs problèmes à la fois. J’ai été amené très récemment à changer mon alimentation (pourtant végétarienne) afin le limiter le terrain inflammatoire, présent chez moi de façon chronique. Je m’y attaque, avec espoir que la situation s’améliore. Suppression des produits laitiers (difficile) et limitation du gluten. Suppression au max des sucres raffinés et produits transformés, limitation au max des aliments acidifiants. Tout cela ne se fait pas sur un claquement de doigts, et tenir dans la durée est un objectif ambitieux.
Je fais également très attention à boire beaucoup (d’eau), et c’est un problème chez moi, car je n’ai que rarement la sensation de soif, même à l’effort. Cette déshydratation chronique dont je souffrais sans le savoir a eu des répercutions sur mon état général…
Le sommeil est également très important, ainsi que … un bon moral/équilibre psychologique général. Etre positif dans la vie est source de bonne santé. Ca semble un lapalissade de le dire, mais s’attaquer à la seule alimentation n’est pas suffisant.

donc j’espère tenir le bon bout …

Encore merci

Pour te dire la première fois que j’avais eu des tendinites, j’avais arrêté 3 mois. Le jour même de ma reprise, j’avais a nouveau les tendinites, et pendant 3 mois j’avais vraiment rien fait. Bref s’arrêter ne sert à rien au contraire.
Par contre j’étais étudiant, et faute de trop de sous, je mangeais quasi que des pâtes et des steaks hachés… bref une catastrophe au niveau inflammatoire.

J’ai aussi une maladie inflammatoire ce qui me vaut des problèmes d’arthrose a un âge où on ne devrait pas en avoir. Mes potes se foutent de ma gueule car je suis même plus capable de faire un vrai doigt d’honneur (je peux plus vraiment tendre le majeur). En période de crise je peux plus rien faire mais j’ai appris à les limiter et surtout a les sentir venir et corriger le tir a temps.

Chez moi les tendinites réagissent comme ma maladie inflammatoire : ça va ensemble car l’origine est la même. Dans mon cas l’ordre est le suivant du plus important au plus faible :

  • Le sommeil (c’est bien 60%)
  • Le stress (c’est un bon 20%)
  • L’alimentation (c’est un petit 20%)

En gros j’ai appris à dormir mieux, éviter les écrans ou le sport le soir, me coucher et me lever à des heures régulières. J’ai aussi appris à ne plus forcer sur le corps quand je suis crevé, a m’écouter (pas simple quand on est passionnés. Éviter la fatigue donc, mais aussi le stress, que ce soit au boulot ou dans un bricolage où il faudrait être deux et où je suis seul et qui va m’énerver. Pour l’alimentation j’adore le fromage et les pizzas, je ne les ai pas supprimé, mais j’ai appris à limiter, a équilibrer. Il me semble aussi important de manger plein de graisses (mais des bonnes : avocat, huile d’olive, de lin, saumon, etc…) car cela joue sur le système nerveux et la fatigue.

Bon je vais pas trop digresser, et faire un énorme pavé mais si tu veux en parler davantage tu peux me MP, ça sera avec plaisir.

Deux dernières choses qui me semble très importante : la première ne jamais arrêter le sport, grimper du 4b ou du 5a c’est beaucoup mieux que de ne rien faire (et c’est bon pour le moral). La deuxieme c’est d’éviter les anti-inflammatoires. Ça peut être bien de les prendre en phase de crise, mais ça ne doit surtout pas devenir une habitude car on ne règle ni l’origine du problème, ni sa correction sur le long terme. Du coup c’est facile de renforcer ce qui est a l’origine du problème et de tomber dans un cercle vicieux.

Bonne grimpe du coup :slight_smile:

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Merci Martin pour ton témoignage. Je vais te contacter en MP pour ne pas trop digresser sur ce sujet.
Mais quelques remarques générales cependant : Je te rejoins sur l’importance du sommeil ( et pas seulement dans les pathologies inflammatoires). Importance également de la gestion du stress, et de la santé psychologique en général… passé un certain âge, le corps commence à crier sa peine, lancer des alertes, somatiser. Ca peut devenir dangereux si on fait fi de ces signaux…
Difficile parfois de savoir par quel bout prendre le(s) problème(s). Difficile d’isoler un symptôme sans s’occuper du contexte, du reste. Difficile de savoir à quelle porte frapper dans le domaine de la santé. Il y a tout et son contraire. On est bien obligé de se faire sa petite idée, à force de tâtonnements, de regroupements, d’écoute de soi. Tiens, par exemple, jamais un médecin ne m’a parlé de l’équilibre acido-basique avant que j’en découvre par moi-même l’importance, au hasard de mes recherches… C’est fou …

Oui, tu as raison, il faut faire du sport, bouger son corps et ses articulations, lubrifier son cartilage par le mouvement pour éviter ou ralentir sa dégradation. Je fais du sport chaque jour, à ma mesure et en faisant en sorte que ça reste un plaisir. Quelque part, c’est aussi un exutoire, un besoin quasi vital. Tu as raison, je vais grimper à nouveau, ne serait-ce que dans le 4 ou le 5 …

Oui essentiel même si ça n’évite évidemment pas toutes les maladies qui peuvent te tomber dessus sans crier gare. Mais avec un bon moral on y fera aussi face plus facilement.
Facile à dire tu me diras.
Bon courage à toi en tout cas. Bois de l’eau, mange bien , fais un peu de sport, fais-toi aussi et peut-être surtout plaisir. Et ça devrait aller

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Important cette notion de plaisir… et si là aussi ça ne résout pas tout, ça contribue au bien-être, et pourquoi pas au bonheur.
Et le plaisir est aussi dans ce qu’on mange et qu’on boit. Aïe … ça se complique …car il y a comme une once d’incompatibilité (parfois on va dire) entre le manger sainement et le se faire plaisir (mais tout le monde ne sera pas d’accord là-dessus). Plus le régime est stricte, plus il est difficile d’accéder au plaisir .

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Pour la boisson, il y a de très bonnes tisanes, des thés parfumés… :wink:

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Oui je n’en doute pas ! J’aime bien les infusions de thym, plante médicinale de premier ordre, et très goûteuse … Je ne suis pas grand amateur de thé, mais un bon earl grey, ça me réjouit. Par contre j’aime le café. Et je privilégie la qualité à la quantité

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Très bon le café (pas trop tard si tu veux dormir la nuit)
Mais de l’eau aussi. Du robinet. C’est simple comme bonjour.
Après si tu as un PB de moral faut aller voir le médecin adéquat donc un psychiatre. ( Et pas un rebouteux une voyante ou un psychologue…)

Le psychologue est un professionnel diplômé d’état, donc en principe compétent dans son domaine, comme l’est le psychiatre dans le sien

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Mouais…
Si ça t’amuse de parler…
Psycho et psychiatre c’est le le même domaine sauf que le second peut te prescrire des médocs.
Qui peut le plus peut le moins

Mais le psychiatre te fait parler aussi, inévitablement. Certains ont d’ailleurs la double casquette : médecin et psychotérapeuthe.
Mais on sort du sujet…

Je ne vois pas le rapport avec les psychologues. Qui ne sont justement pas des médecins il me semble. Après si t’as aucun souci psy je suis hors sujet effectivement.

Mais c’est toi qui a mis en balance les psychologues et les psychiatres…
L’un et l’autre n’interviennent pas forcément sur des problématiques similaires. Ils ne sont pas « concurrents ». Le domaine privilégié de la psychiatrie, c’est la maladie mentale, la dépression nerveuse. Celui du psychologue, c’est plutôt les difficultés au quotidien, situations de crise, anxiété ponctuelle, etc
Enfin bref (comme dirait pépin)

Mais non. La psychiatrie traite les maladies mentales mais aussi les dépressions et autres coups de mous.
Ça fait peur le mot psychiatre et c’est dommage. C’est pas réservé aux « fous ». Si tu relèves d’un psychologue tu releves d’un psychiatre.
T’inquiète l’internement n’est pas immédiat :slight_smile:
On parle juste d’un médecin spécialisé dans la psychologie.

Etrange cette dépréciation des psychologues …
Je connais un psychiatre qui me semble bien plus taré que ma fille (psychologue) et je n’en tire pas de généralités pour autant …

Tu aurais une raison (ou plusieurs) pour expliquer ces commentaires ?

En tout cas, quand ma fille me cause de son taf, je ne la range pas dans la catégorie « magiciennes » …

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Le suffixe « atre « est généralement dépréciatif. Verdâtre, idolâtre, bellâtre etc.)

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