Pour te dire la première fois que j’avais eu des tendinites, j’avais arrêté 3 mois. Le jour même de ma reprise, j’avais a nouveau les tendinites, et pendant 3 mois j’avais vraiment rien fait. Bref s’arrêter ne sert à rien au contraire.
Par contre j’étais étudiant, et faute de trop de sous, je mangeais quasi que des pâtes et des steaks hachés… bref une catastrophe au niveau inflammatoire.
J’ai aussi une maladie inflammatoire ce qui me vaut des problèmes d’arthrose a un âge où on ne devrait pas en avoir. Mes potes se foutent de ma gueule car je suis même plus capable de faire un vrai doigt d’honneur (je peux plus vraiment tendre le majeur). En période de crise je peux plus rien faire mais j’ai appris à les limiter et surtout a les sentir venir et corriger le tir a temps.
Chez moi les tendinites réagissent comme ma maladie inflammatoire : ça va ensemble car l’origine est la même. Dans mon cas l’ordre est le suivant du plus important au plus faible :
- Le sommeil (c’est bien 60%)
- Le stress (c’est un bon 20%)
- L’alimentation (c’est un petit 20%)
En gros j’ai appris à dormir mieux, éviter les écrans ou le sport le soir, me coucher et me lever à des heures régulières. J’ai aussi appris à ne plus forcer sur le corps quand je suis crevé, a m’écouter (pas simple quand on est passionnés. Éviter la fatigue donc, mais aussi le stress, que ce soit au boulot ou dans un bricolage où il faudrait être deux et où je suis seul et qui va m’énerver. Pour l’alimentation j’adore le fromage et les pizzas, je ne les ai pas supprimé, mais j’ai appris à limiter, a équilibrer. Il me semble aussi important de manger plein de graisses (mais des bonnes : avocat, huile d’olive, de lin, saumon, etc…) car cela joue sur le système nerveux et la fatigue.
Bon je vais pas trop digresser, et faire un énorme pavé mais si tu veux en parler davantage tu peux me MP, ça sera avec plaisir.
Deux dernières choses qui me semble très importante : la première ne jamais arrêter le sport, grimper du 4b ou du 5a c’est beaucoup mieux que de ne rien faire (et c’est bon pour le moral). La deuxieme c’est d’éviter les anti-inflammatoires. Ça peut être bien de les prendre en phase de crise, mais ça ne doit surtout pas devenir une habitude car on ne règle ni l’origine du problème, ni sa correction sur le long terme. Du coup c’est facile de renforcer ce qui est a l’origine du problème et de tomber dans un cercle vicieux.
Bonne grimpe du coup