La première chose à faire est peut-être une radio, pour vérifier qu’il n’y a pas un déplacement ostéo-articulaire, le problème c’est que cette radio doit être bien réalisée pieds à plat. Le bassin est le siège de nombreux éfforts et tensions puisque de nombreux muscles puissants s’y rattachent et que plusieurs articulations s’y positionnent (coxo-femorale, sacro-illiaque, symphise). Certains mouvement d’escalade peuvent « blesser » comme par exemple un fort verouillage de talon pendu dans le vide avec un mouvement d’extention du buste (pour ceux qui font du devers). Un déséquilibre ostéo-articulaire sur le pieds (cuboïde-scaphoïde) peut entrainer une chaine montante créant des tensions et donc des déséquilibres du bassin, sacrum, vertèbres… il en est de même pour des tensions fortes (spasmes) de certains muscles (ischio jambier, pyramidal, psoas-illiaque, crural…). Beaucoup de facteurs différents peuvent engendrer une douleur locale, une limitation articulaire… le truc c’est d’avoir un bon diagnostic avant de partir sur un « remède de cheval » (cortisone en vois-tu en voilà…). Par exemple, les 2 muscles psoas +illiaque sont dit muscles « poubelles » car situés sur la face antérieure du bassin et en contact avec le gros intestins… il peuvent se charger de toxines et générer de fortes douleurs (spasmes) au pli inguinal (ex gastro).
L’ostéo sera le mieux placé pour savoir diagnostiquer le mal, il saura si vous avez un déplacement ostéo-articulaire et en quelques tests (les classiques ascension des pouces en 3 endrois EIPS, base sacré, L5, complété d’un Lassègue, et tests musculaires et d’un downing s’il y a lieu) il vera si il y a lésion ou pas et si oui de quelle nature est est et où elle se trouve… malheureusement pour avoir vu pas mal d’ostéo, aucun n’a fait de tests, tous se sont précipités sur la manipulation et correction (trés fort)… 5mn et 40 euro… je ne pense pas qu’on leur apprenne cela dans leurs écoles (ceci sans polémique).
Si celui-ci vous diagnostique une inflammation ou s’il a une suspicion de déchirure, il vous orientera vers un généraliste spécialiste du sport pour une presciption allopathique adaptée voire plus (kiné, IRM…), à moins que celui-ci soit aussi médecin. Mais il y a des solutions cutanées par massage à l’aide de crèmes et d’ouguent très éfficaces en ce qui concerne les plans superficiels musculaires et tendineux (mais le bassin a de nombreux muscles profonds).
J’ai tendance à penser qu’avant d’entamer les grands travaux d’Hercule, aller vers une thérapie douce est un bon sens (et pas un non sens), comme être patient dans sa guerison. Et trouver le bon thérapeuthe n’est pas toujours évident.
Les étirements de fin de séance (escalade, ski, running, etc…) sont bien éfficaces contres les contractures et spasmes musculaires dus à des éfforts intenses ou poussés dans les limites des capacités physique de la personne. Le stretching en douceur réalisé dans l’expir (amène le relachement musculaire) notamment des jambes, bassin et lombaires est vraiment très éfficaces (on peut même se faire passer des vertèbres seul :rolleyes: ). Ces exercices peuvent se faire au sol. On néglige souvent le tronc et son travail en torsion, mais avec les flexions du buste sur les jambes, il offre une bonne détente et souplesse des muscles du bassin et libère les articulations (coxo-femorale, sacro-illiaque et lombo-sacré) de toutes tensions. Mais grands faineant que nous sommes, on préfère se jeter dans le canapé avec une bonne bierre!