Technique de relais ENSA

Oui pareil, sauf que quand tu assures au Pontet tu es obligé de mettre le point de renvoi et de créer une poulie sur ton relais. En assurant au relais correctement tu t’en passes et tu gagnes en sécu👌

Sauf quand tu oublies, ou que tu dis « ça ira bien comme ça » :wink:

Ça a l’air bien l’assurage au relais… Vais tester ça les prochaines fois (avec un vertaco).

Un très fort grimpeur qui a connu son heure de gloire dans les années 80 me disait qu’il pratiquait ce système selon la configuration du terrain. Ce fut la façon unique d assurer jusqu’à l’apparition du premier descendeur inventé après la guerre par Pierre Allain, sauf erreur.
Les fortes grimpeuses de jadis comme Loulou Boulas assuraient le 1er à l’épaule. Elle a fait notamment la seconde ou l’une des toutes premières de la face nord des Drus après Allain.

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C’est encore ainsi que même de jeunes guides procèdent. Il n’y a pas de vérité absolue en escalade et nbre de guides de méfient des dernières techniques inventées à l Ensa et qui dans cinq ans seront remplacées par d’autres. J’ai arrêté un certain nombre de vols en 35 ans et ai été.arrete par des partenaires plus légers. Si les précautions ont été prises pour se positionner au relais, l’on n’est nullement projeté contre la paroi. Je n’ai jamais connu cela ni entendu rapporter cela par les grimpeurs que j’ai connus.
Ce qui est sur est qu’il est toujours préférable de conserver une méthode qu on connaît parfaitement plutôt que de prendre le risque de mal s y prendre avec une méthode qui serait pourtant théoriquement plus fiable.
Par exemple après une mauvaise manip du grigri à ses tous débuts, j’ai décidé de ne plus l’utiliser.

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Oui, clairement, quand on avance sur une arête rocheuse en corde tendue/anneaux à la main pour tenir un horaire sur une course longue, et qu’il y a un pas un poil plus difficile le leader peut s’arrêter au dessus, se vacher éventuellement sur un bequet et assurer son second à l’épaule.
Je me vois pas faire ça en grande voie ou en cascade.

Oui, à l’époque on grimpait avec des grosses chaussures en cuir, on clippait un seul mousqueton acier sur un piton et la chute était interdite parce qu’il y en avait un tous les 10 mètres (au mieux).

l’ENSA n’a rien inventé. Ils ont décidé de comparer ce qu’on faisait en France et ce qu’on faisait en Allemagne/Suisse/Autriche/Pays de l’est.
Ils ont vu que notre technique était moins bien et on diffusé l’info.

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Attention l’ENSA ce sont quelques profs et guidos a qui le Père Noel a apporté une boite de découverte de la physique et qui se prennent pour Newton :rofl:


Ce n’est pas moi qui le dit mais certains guides/BE/ouvreurs renommés qui ont relevé de nombreuses hérésies dans les videos de l’ENSA.
Moralité quand l’ENSA décrète un truc: MEFIANCE !!! Ceci dit ca reste une bonne école de formation même si elle est devenue très dogmatique.

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C’est dans l’air du temps. Comme toute institution ou entreprise qui se respecte, l’ENSA a besoin de nouveautés pour s’afficher. Maintenant on appelle ça « communiquer ». Elle ne fait que suivre le mouvement.
Mais tout n’est pas à jeter, il faut seulement garder le sens critique.

Dogmatiques l’ENSA ? ou simplement préfèrent-ils aborder les choses sous un autre angle que « j’ai toujours fait comme ça et j’en suis pas mort donc c’est la meilleure méthode possible au monde » ?

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Concernant le relais point fixe et l’assurage au relais, on attend toujours un retour contradictoire, argumenté et venant d’une personne compétente et ayant pratiqué la méthode :wink: Ça sera intéressant et ça changera des aprioris assennés jusqu’ici :sunglasses:

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on peut toujours fort bien grimper en grosses chaussures et d’ailleurs le cuir a fait sa réapparition depuis un bon moment ; sans compter que depuis le début du XXe siècle, l’espadrille remplaçait la grosse sur les surfaces lisses (P. Allain sur la fissure clé de la face nord des Drus) et que des grimpeurs de pointe comme Preuss utilisaient des bottines en cuir souples très ajustées qui étaient un avant-goût du chausson. Quant aux chutes il y en a eu des tonnes durant la grande époque et heureusement la plupart ont été retenues.
Quant aux points espacés de dix m ou plus, c’est encore monnaie courante dans les voies TA ou courses de montagne.

Y en a même qui grimpaient pieds nus quand c’était trop difficile avec des godasses

En tout cas, pour rendre le débat plus objectif, il serait bon de se référer à des cas réels d’accidents et c’est un point faible de C2C, de l’ENSA et des Fédérations que de ne pas communiquer davantage sur les accidents. C’est Rebuffat qui encourageait à échanger sur galères et accidents car c’est par l’analyse d’une erreur ou d’un concours de circonstances qu’on développe sa connaissance de l’activité périlleuse que nous pratiquons. Le grand Gaston disait que le plus expérimenté des guides aurait besoin de plusieurs vies pour disposer d’un savoir suffisant alimenté par sa seule expérience. Parler et parler des accidents n’a rien de morbide, c’est le seul moyen de confronter la théorie de tout système de sécurité à la réalité. L’on retrouve ce déficit en matière routière où la presse ne donne que des bribes d’infos, parfois fausses qui plus est et où le Comité national pour la sécurité routière ne fait rien alors qu’il pourrait centraliser, classifier, recouper et analyser des milliers de cas d’accidents pour en faire une base pédagogique autrement plus utile que des slogans épars sans lien avec du concret.
Et confronter des méthodes ne devrait jamais aboutir à s’affronter par la moquerie, le sarcasme ou la condescendance. La montagne est une école d’humilité où le pragmatisme, la capacité à s’adapter et la compréhension d’une situation l’emporteront toujours sur la croyance en telle ou telle théorie supposée être la meilleure qui soit.

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Mais chute interdite ou déconseillée quand on est 10m au-dessus du point ! Sauf paroi bien verticale ou déversante.
Quand je met un point tous les 10-15m, c’est pour profiter de la protection sur les 3-4m suivant le point, mais au-delà et jusqu’au point suivant, je considère que la chute est interdite (si je ne veux pas me blesser, car la mort est peu probable mais la moindre foulure me ferais chier au plus haut point, déjà que c’est la fin du monde à la moindre égratignure…).
Ca fait 4m protégé sur 10m. 40% de la longueur qui est protégée, c’est mieux que 0%. Surtout si les 60% qui restent sont plus faciles.

Exemples où l’assureuse est projetée contre la paroi, avec pourtant une chute après le 1er point : https://youtu.be/knxL3pPf1Gs?t=2771 (début à 46’15"). Je te laisse expliquer à l’assureuse qu’elle assure mal et qu’elle devrait assurer à l’épaule :slight_smile:

Normal, c’est aux grimpeuses qu’il faut demander :wink:: ça m’est arrivé plusieurs fois et je refuse d’assurer en tête au dessus d’un certain poids (75kg, et même en moulinette, je n’assure pas au dessus de 90kg).

P’tit’ étoile.

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Oui l’assurance laisse à désirer comme le brelage du relais ( triangulation ) et de l’assureuse sur celui-ci ( deux longes longue donc une sur une statique ( ?) ) .
Elle lâche les deux mains pour se protéger du choc . L’appareil d’assurance ( gri-gri?) joue son rôle de bloquer la corde automatiquement fort heureusement .
Ce sont des technique de parcours de haut niveau moderne qui ne peuvent être comparé avec le même haut niveau d’époque plus ancienne .

Exactement, les école de guides Suisse Autriche utilise le demi cab. J’ai encore croisé un expert aux exam de guides ce weekend et il assure (et se fait assuré) au demi cab.
Petite variante cependant, il ajoute un ficellou en panier au mousqueton. Cela permet au mousqueton d’être plus libre. J’ajouterai une photo à l’occas.
L’assurage à l’épaule fonctionnait bien. Maintenant il y a mieux…

Et donc où est le problème ?
Si elle est projetée, c’est que le grigri a bloqué, donc on peut lacher les mains sans risque à partir de ce moment, il ne va pas se debloquer tout seul.

Sinon on a dérivé non ? @Compte.Moderation.Forum @Modo_Forum_FR tu scindés ?

Le problème ? C’est que je n’ai pas de grigri :sunglasses:.
Et que me mettant à la place de l’assureuse je n’aurai pas apprécié de lâcher la corde aval qui aurait expédié le premier de cordée 40 m plus bas en quelques seconde .
Je pense et j’espère que l’assureuse en a tiré les conclusions au moins pour s’éviter un futur vol plané sur relais .
PS Je pense que N.C. se sert parfaitement du grigri : elle lâche la corde et se protège ( et se stabilise très rapidement ) avec les deux mains ce qui protège aussi le grigri d’une contrainte ( choc ou autre ) qui pourrait altérer son fonctionnement de blocage de la corde .
Donc

  • système « grigri » corde à simple.
  • système « Reverso » corde à double .

Essaie le smart…