Je répond à sa place, car pour ma part j ai testé,
Oui au moins à 2 reprises pleine tempête en haute montagne. J avoue que les exemples sont rares car en général on évite de se mettre dans des bourbiers pareil, mais le raid à ski impose parfois le tempo (réservations de refuge, nécessite de boucler).
Pour ma part en situations analogues. Tempête plus téléphone, J en ai 2 pour les 2 dernières années.
un passage de col foireux à 3000m massif de la silvretta, en conditions apocalypse. 1m de poudreuse, vent à 100km/h, glace au col. Visibilité quasi nulle sur les 200 derniers m de dénivelé. Température moins 10. Femme et enfants embarqués dans la galère.
Une vallée blanche visibilité 2m, plus vent et moins 20. Avec des copains, volontaires pour la galère.
Pour illustrer mon idée et développer ca se joue aux petits détails (emplacement exact du téléphone, taille de la poche du téléphone, donc choix de la veste qui va bien. coque de surprotection (qui isole), sensibilité du tél, batteries), mais en étant rigoureux sur tout les points, je suis arrivé à qq chose de fiable.
I phone pour ma part mais autre tels récents doivent marcher qui tient encore bien la batterie (quasi 2j en temps normal)
Coque type rinochild et verre trempé. Qui isolent sans gêner le tactile.
Téléphone chargé à bloc le matin.
Accu de secours et câble préparé dans une seconde poche revolver.
Balayage des cartes avec du réseau préalable pour bien charger les zones de carte même si « hors réseau «
Tél dans la poche revolver sur la poitrine, couche la plus proche de la peau.
Veston en plume dessus.
Départ.
Tél normal pour se positionner au refuge et vérifier le système, le réseau, la position sur la carte.
Téléphone en mode avion tant qu on est pas dans le dur (pour eux avant la serpentine, pour moi 1h avant le col), pour faire le radin sur la batterie. Car attention pour moi en mode « normal »les applications de carto plus gps pompent sacrément sur la batterie façon « waze », et mon anus ne fait pas allume cigare pour assurer la recharge continue comme en voiture.
Désactivation du mode avion un peu avant l apocalypse pour ultime vérification que ça va fonctionner.
Sortie du tél en enlevant le gant droit préalablement.
Je met le gant sous les plumes, coincé.
Très important cette position pour qu il reste chaud et ne s envole pas
Et contrôle position qd nécessaires, dans la réalité les contrôles positions ne sont pas trop fréquents car fiables disons : tout les 10 minutes à la montée et 5 à la descente.
En sortant le tél a minima, il reste quasi dans la poche.
Re fermeture de la poche et des 2 couches au dessus (plume et gore tex).
Reprise du gant
Le téléphone sort 10 ou 15 fois de ta poche. A chaque fois moins d une minute. Probablement 10 secondes à chaque contrôle. Il reste chaud et peut faire la journée.
Voilà mon idée et mon expérience. C est de dire que maintenant, en détaillant bien ce type ce protocole, en s y entraînant un peu. On fiabilise bien nos positions.
Et le tél devient une arme redoutablement efficace.
Avec la redondance si groupe de 4. 4 téléphones. On arrive sur qq chose de très fiable. Alors que gps, 4 personnes souvent un seul gps. Pareil carte boussole, souvent une pour 4.
Au plaisir d échanger avec ceux qui ont essayé d autres stratégies et/ou d autres protocoles.