TA question bête?

Posté en tant qu’invité par Bgé:

Bonjour,

Juste une petite question qui me turlupine concernant le TA. Si j’ai bien compris (je ne pratique pas du tout), le principe est de poser soi-même ses points d’ancrage (bloqueurs…). Alors, une fois la voie sortie, lorsque l’on redescend en rappel sur quoi l’installe t’on?
Merci de satisfaire ma curiosité.

Bgé.

on ne redescend pas nécéssairement d’une voie en rappel , loin de là

Posté en tant qu’invité par Bgé:

Oui pas de doute à ce sujet, mais lorsque c’est le cas?

Mais si c’est le cas, on pose son relais à l’aide de piton(s), sangles sur bec, gendarme ect, cordelette ou sangle dans une lunulle … et à partir de ce relais (point de rappel) tu tire ta longeur de rappel et ainsi de suite !

Lorsque c’est le cas, soit tu es sur un itinéraire fréquemment parcouru, et il y a de fortes chances pour qu’il y ait des choses en place. Soit tu ouvres un nouvel itinéraire et c’est toi qui laisse du matos. Evidemment pas tes beaux friends à 100 euros pièce, plutôt des pitons, des sangles sur becquets (avec maillon pour pas bouffer la sangle en rappelant la corde, même si tu la récupères pas, ça sera là pour les suivants… si je précise pas je sens qu’il va encore y en avoir pour faire des remarques… ah oui, j’ai pas précisé aussi qu’il faut bien faire le retour de sangle sur ton baudrier… :rolleyes: désolé, fin de l’aparté)

Mais bon, des itinéraires vierges, c’est pas bien courant, même dans les longueurs des voies classée dans la catégorie « TA », tu as souvent des points qui traînent… Donc a fortiori, aux relais, c’est fréquent.

modif : grillé par tom2vache, à force de digresser… :wink:

Posté en tant qu’invité par Bgé:

[quote=« lutin de la forêt, id: 825089, post:5, topic:82513 »]Lorsque c’est le cas, soit tu es sur un itinéraire fréquemment parcouru, et il y a de fortes chances pour qu’il y ait des choses en place. Soit tu ouvres un nouvel itinéraire et c’est toi qui laisse du matos. Evidemment pas tes beaux friends à 100 euros pièce, plutôt des pitons, des sangles sur becquets (avec maillon pour pas bouffer la sangle en rappelant la corde, même si tu la récupères pas, ça sera là pour les suivants… si je précise pas je sens qu’il va encore y en avoir pour faire des remarques… ah oui, j’ai pas précisé aussi qu’il faut bien faire le retour de sangle sur ton baudrier… :rolleyes: désolé, fin de l’aparté)

Mais bon, des itinéraires vierges, c’est pas bien courant, même dans les longueurs des voies classée dans la catégorie « TA », tu as souvent des points qui traînent… Donc a fortiori, aux relais, c’est fréquent.

modif : grillé par tom2vache, à force de digresser… :wink: [/quote]
Bien!

Même sur itinéraire « à priori » fréquenté, comme le dit lutin de la forêt, il arrive souvent que le point en place (qui traîne) soit light pour un rappel présentant un peu de boulot, d’ou la nécéssité de laisser des clous et ce plus souvent qu’on le souhaiterait !
Mais pour du rappel cet équipement n’est pas considéré comme totalement perdu car utilisable par d’autre .

:lol: Comme quoi, j’ai pas encore pris assez de précautions dans ma réponse… :rolleyes:

Meuh non ! :wink:

Il n’y a pas des questions bêtes, sinon des réponses bêtes! :wink:

Dans les massifs français des préalpes, une très grande majorité des itinéraires TA se redescendent à pied. En dehors du Mont Aiguille, je ne connais guère de sommets nécessitant obligatoirement des rappels. Même pour le Mont Aiguille, il est plus rapide de redescendre à pied (sans rappels) par la voie normal. On descend par les tubulaires pour éviter les problèmes avec les personnes montant par la voie normale.

C’est différents pour les Calanques où bien des accès peuvent nécessiter des rappels.

L’usage actuel de privilégier systématiquement les accès/retour en rappel n’a de sens qu’avec un équipement à demeure de qualité (goujons de 10mm, scellements etc), des parois raides et relativement purgées de tout ce qui peut tomber.