Posté en tant qu’invité par ViRouF:
Salut,
Que pensez-vous de cet article sur le syndrome du harnais, comme quoi on peut mourir en rester suspendu 15 minutes ? vous connaissiez ? Ca me semble bien bisarre, 15 minutes c’est peu je trouve et on l’a tous déjà fait pour le peu que l’on équipe à l’occasion …
http://www.e-monsite.com/photochik/rubrique-997046.html
Votre avis m’intéresse !
ViRouF
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par B.N.S.M.:
le numéro de ce mois-ci de montagnes magazines a un article la-dessus.
c’est bien expliqué.
Posté en tant qu’invité par Doc:
Attention: le SDH c’est rester suspendu dans un harnais associé à une totale absence de mouvements. Effectivement, ca entraine très rapidement une perte de connaissance (accumulation de sang dans les jambes, le cerveau est sous-irrigué). C’est aussi bien connu chez les gardes de la Reine en Angleterre qui restent debout sans bouger pendant des heures: ils tombent dans les pommes comme des mouches. Mais du coup, une fois allongé, le cerveau est à nouveau irrigué, et tout va mieux immédiatement. Alors que si on continue à retser dans le harnais sans bouger après le malaise, ça peut conduire à un décès assez rapidement. On connait quelques exemples malheureusement.
En effet il arrive souvent qu’on reste plus de 15 minutes pendu dans un harnais, mais en général on est tellement mal qu’on bouge sans cesse les jambes pour se ré-installer. Et donc on évite les causes du malaise en favorisant la circulation du sang.
Posté en tant qu’invité par julien:
moi je suis pas medecin mais a mon avis, oui ca existe oui ca peux exister mais de la a generaliser j’ai des doutes, je pense surtout qu’il ne savent plus quoi mettre dans leur bouquins de merde.
je me demande comment certains alpiniste on fait pour ouvrir des voies dans les années 50 60 sans plate forme de bivouac et sans dormir!!! quand il n’y avait pas de vire !!! a mediter
Posté en tant qu’invité par Saïmon:
au lieu de t’en prendre aux bouquins de merde, fait l’effort de lire un peu des choses sur le sujet. Le problème est quand tu te retrouve pendu inerte / inconscient.
Pour les bivouac pendu sans dormir, ben justement tu dors pas et tu bouge toutes les 5min.
http://olivier.humbert1.free.fr/pathoharnais.html
http://dium.free.fr/joomla/index.php?option=com_content&task=category§ionid=8&id=33&Itemid=95
http://www.suspensiontrauma.info/
Posté en tant qu’invité par Stéphane:
Je suis allé voir le site en question et ai pu lire les syndrômes du harnais et les expériences avec ds volontaires.
Je pense que si cette équipe ( médicale du sport ) exprime de telles possibilités, c’est qu’elles existent; en lisant ces lignes, on prend un peu plus conscience comment le corps réagit lorsqu’il est en suspension avec des sangles de harnais qui coupent la circulation sanguine ( + ou - selon les modèles). Cela me paraît logique que le sang reste bloqué dans les jambes le temps de la suspension et que tout à coup, lorsqu’on repose les 2 pieds au sol, libérés de notre charge physique, le sang afflue d’un coup dans le corps et demande un gros travail du coeur qui, suivant les personnes ou plusieurs facteurs variables, pourraient poser de réels problèmes. Je ne pense pas que ce que cette équipe a expérimenté soit des bobards, sinon ce serait grave de leur part.
D’autre part, il serait intéressant, sur la base de ces rapports, de demander aux fabriquants de harnais de faire des tests de ce genre et pourquoi pas travailler à une nouvelle ligne de harnais ergonomiques en visant un meilleur confort, une répartition différente des charges qui serait moins basée essentiellement sur le tour des cuisses.
Personnellement, j’ai utilisé un modèle Petzl durant des années, assez comfort, avec des sangles larges tout le tour de la cuisse. Etant trop usé, je décide d’en racheter un neuf et ai choisi le dernier modèle de chez Mammut, joli design, belles couleurs, ultra léger…ok! A l’essai, et pour le libre je le trouve super, mais lorsque je l’ai utilisé pour de l’ouverture où tu es longtemps en suspension pour nettoyer et équiper, j’ai alors remarqué que le système de sangle du tour de cuisse ( large derrière et fin devant) me cisaillait l’intérieur des cuisses et souvent, je dois me poser un moment sur une prise ou plate-forme pour mettre mes jambes en repos; par deux fois, en début d’année, j’ai remarqué le soir à la maison que j’avais des gros bleus à l’intérieur des cuisses et me demandais d’où ça pouvait venir…et il se trouve que c’était la longue suspension en ouvrant dans un long dévers qui me faisait cela, plusieurs fois un après-midi entier. Sinon, je n’ai pas ressenti d’autres effets cardiaques, n’étant pas conscient de ce phénomène sur le moment, mais ayant lu cet article, je me souviens que souvent, j’ai le souffle pénible et le coeur qui tape fort, lorsque je remonte à pied après le temps passé en paroi???
Cependant, bien que l’article me semble plausible, la façon de le présenter est par trop alarmiste à mon goût; quand on le lit, si on considère tout ce qu’ils disent, on a plus qu’à réduire notre baudar au grenier et ne plus se pendre à un harnais parce qu’on va mourir sous peu…Quand je pense à toute l’histoire de l’alpinisme et de l’escalade, au nombre d’ouvreurs de grands itinéraires, big wall et autres, qui sont restés des jours entiers en supension dans leurs parois, ils ne sont pas morts d’infarctus pour autant; ceux que je connais sont en pleine forme, et certains ont pris de l’âge et pètent encore le feu.
En conclusion, sans renier ou dénigrer ces expériences médicales, je pense qu’il ne faut pas s’alarmer à l’excès; car dès qu’on lit ce genre d’articles, il y a une bataille psychologique qui commence en nous, une phobie, une peur de mourir demain (p.ex), si je vais grimper et reste trop longtemps en suspension. Il faut relativiser, Si, jusqu’à aujourd’hui, il ne m’est rien arrivé à ce propos, il n’y a pas de raison que ça m’arrive demain. En même temps, il est vrai je crois, que ce n’est pas sain de rester trop longtemps en suspension, car c’est dans la logique des choses que le sang se bloque dans les jambes, nos artères passant à l’intérieur des cuisses, juste là où les sangles souvent pas très larges appuyent un max par le poids de notre corps.
Petzl fabrique des harnais de travail pour travaux accrobatiques; c’est sûr que ça va pas pour grimper (trop larges), mais ils sont super confort pour travailler à l’ouverture dans les longues voies, de longues heures sans aucune douleur. Je pense que je vais m’en procurer un pour l’ouverture.
Voilà!..Il y a sûrement bien d’autres personnes qui pourraient apporter un éclairage là-dessus…Tiens! et pourquoi pas demander des renseignements supplément sur le forum médical? Il serait intéressant d’avoir plusieurs avis de spécialistes…
A+ et merci pour ce partage.
Posté en tant qu’invité par jumbojet:
ok, moi je me met au bloc des demain!!!1
Posté en tant qu’invité par pol:
Attention , les risques ne concernent que les cas de suspension inconscientes, le problème est connu depuis longtemps , Toni Kurz dans les années 30 par exemple.
Ce genre d’accident connu , est rare chez les grimpeurs , le port du casque est une parade éfficace .
Je pense que ce problème concerne plus les spéléos , en situation de fatigue extrème lors de remonter au jumar.
Posté en tant qu’invité par Stéphane:
T’as raison…moi aussi
Posté en tant qu’invité par davidB:
Il y a eu récemment une discussion et des liens ici, dans le fil « Syndrôme du baudrier »
Posté en tant qu’invité par Fred B.:
Bonjour,
Je suis l’auteur de l’article dans montagne mag et webmaster d’un des sites cités dans ce topic.
Mon objectif était d’informer un maximum de pratiquants sur ce sujet. Je me suis placé dans une optique de PREVENTION.
Je n’ai absolument pas voulu être alarmiste et tiens à rapeller qu’il s’agit là d’une pathologie très rares proportionnellement aux nombres d’heures pratiquées. (d’escalade, de spéléo…)
J’espère en tout cas que vous avez trouvé des éléments d’information utiles à votre pratique et que je ne vous ai pas trop inquiété !
Je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires sur le sujet.
Amicalement.
Fred B.
http://dium.free.fr
Pour ceux qui préfèrent les vidéos :
Ça date des années 80. L’image et le son sont pourris, mais sur le fond, tout est dit sur ce Syndrome du harnais
C’est vrai que le baudard, c’était courant dans les années 60 
Mais sinon, ça m’étonne pas tellement, car comme le dit Doc, quand on équipe ou reste longtemps dans un harnais/baudrier, on bouge sans cesse, il est extrêmement rare que quelqu’un se retrouve immobile dans son harnais donc je ne pense pas que ce syndrome soit une grande source d’inquiétude pour les grimpeurs.
ça c’est du déterrage de topic!!!
c’est vrai qu’un gars qui se prend une pierre sur le coin du nez alors qu’il descend en rappel autoassuré au machard, c’est pas courant…
Tiens ça faisait longtemps que les grimpeurs ne s’étaient pas inquiétés de leurs santé… :lol:
Je pensais plus revoir cet écrit… comme quoi sur internet tous ce garde et ce recycle…
Juste une précision, en fait j’avais mal écrit ce papier à l’époque. Le SdH, est un suspension PASSIVE et « Prolongée ». Alors c’est sur que, comme le précise juju les " …j’ai des doutes, je pense surtout qu’il ne savent plus quoi mettre dans leur bouquins de merde…", résume bien le problème 
.
C’est bien connu, les grimpeurs pratiquent un sport ou le risque de perdre connaissance est peu élevé, bien moindre que les spéléo (qui d’ailleurs ont été les premiers a décrire le problème). Mais… le jour ou ya une pierre, un chat, un chien, le voisin qui te tombe sur le tête ( sans casque bien évidemment), alors la , dans notre jargon ce sera delta…
Pour info en 10 ans de secours, j’ai déjà réalisé une réa sur un homme de 45 ans, victime d’un SdH en 15 mn, durée d’arrivée du D38. Alors certes c’est rare, mais le simple fait de savoir et de descendre, même en vrac un « suspendu passif » avant l’arrivée des secours, et ben, c’est parfois la différence entre…plus prés de toi mon dieu, et retour à la maison.
Pour ceux qui doute encore, le problème est connu, reconnu de tous les fabricants, mais ne les concernent pas, puisque le casque est aussi vendu dans le rayon d’à coté.
Tiens, cela m’étonne que tant de gens ne connaissaient pas encore le problème. C’est une des premières choses qu’on m’a dit lorsque j’ai commencé les grandes voies. D’ailleurs, quinze minutes pour sortir quelqu’un pendu inconscient dans le baudard pour peu qu’il soit à 40 m, il y a intérêt à être clair et efficace dans les manips. Ne vous êtes-vous jamais dit ça ?
Le syndrome du harnais, moi je l’ai quand je reste trop longtemps sur le trône :lol: