Syndrome du baudrier

Posté en tant qu’invité par gege:

de plus en plus de connerie sur ce forum
mais très peu de technique
cordialement

Posté en tant qu’invité par Paul G:

gege dénonce : « de plus en plus de connerie sur ce forum, mais très peu de technique »

Qu’est ce que tu veux dire par « de + en + de connerie » ?
Que le sujet est débile ?

Posté en tant qu’invité par Fred:

Gege est un impatient qui veut du tout cuit.
Il veut tout maintenant, incapable de patienter…
Et en plus, il se permet de qualifier dans des termes qui lui sont propres ce forum et en particulier cette discussion…
Votre participation m’est en tout cas bien utile et je vous promets de vous adresser un lien une fois mes recherches terminées.

Amicalement,

Fred

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Le sujet est passionnant mais les réponses sont consternantes.

Posté en tant qu’invité par le_sherpa:

gege a écrit:

de plus en plus de connerie sur ce forum
mais très peu de technique
cordialement

Bha alors gégé, que passa?
Je ne vois pas trop de conneries, à peine qq posts humoristiques mais tous parlent à peu près de la chose à savoir le Compresion Avascularization / Reperfusion Syndrom (terme anglo-saxons), ou appelé, « pathologie induite par un harnais », « choc orthostatique par suspension », « syndrome du baudrier ».
Je ne pense pas que les forumeurs de « discussion » sont des experts médicaux, ils vont pas parler de techniques médicales

Bonne journée

Posté en tant qu’invité par ourblancdescarpates:

Réctifions : ce ne sont pas les réponses qui sont consternantes* (tout au plus ignorantes du phénomène) mais c’est toi qui te consterne tout seul avec ce que nous répondons (avec notre bonne volonté).
Au lieu de mépriser plus ignorant que toi (on est tous l’ignorant de quelqu’un dans un domaine !!), éclaire-nous plutôt sur ce qui t’afflige. Merci.

  • qui font se consterner tout le monde sans exception.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Pierre a écrit:

Le sujet est passionnant mais les réponses sont consternantes.

qu’est-ce qui te consterne ?
et toi, Pierre, je ne te vois pas dans la liste des gens qui ont répondu !
je trouve d’ailleurs que très peu de monde a répondu…
ce qui te chagrine, ce sont les réponses au sujet de l’écrasement des testicules (problème réel j’imagine) ?
ces genres de réponses ont leur intérêt : je pense que ceux qui ont répondu ça ne connaissent pas le « syndrôme du baudrier ».

ce qui est plus inquiétant, c’est le fait que les pratiquants ne soient pas suffisament sensibilisés à ce problème de compression vasculaire… et moi-même je pensais que ce risque était fortement diminué avec l’évolution des baudriers, mais je réalise que ça ne doit pas être vraiment le cas…

d’ou l’intérêt du questionnaire ici même, et surtout des actions d’informations qui seront mises en place suite à l’étude de Fred !

Posté en tant qu’invité par frisette:

Moi, je ne connaissais pas… Hormis le symdrôme de la couille coincée!

Mais si tu peux nous livrer les fruits de ta reflexion, ce serait pas mal…

Posté en tant qu’invité par Fred:

Vous êtes extraordinaire.
La question était simple et pour vous faciliter la tâche, je vous avais proposé une grille de réponse.
Sur les 24 personnes qui ont répondu sur ce forum, seules 10 réponses sont exploitables…Le reste ce n’est que du vent et de la pollution intellectuelle.

Je remercie vivement celles et ceux qui ont accepté simplement de jouer le jeu.

A bientôt

Fred

Posté en tant qu’invité par diablotin:

  1. Non, connais pas (mais j’ai hate de découvrir)
  2. … (j’espère pouvoir dire: j’ai découvert par un forum :wink: )

Bonne recherche et bon courage!

Posté en tant qu’invité par Saïmon:

pas la peine de monter sur tes grand chevaux ! tu n’avais qu’a préciser de quoi il s’agit: je ne connais pas ce terme mais comme d’autres j’imagine que ça désigne ce qui se passe quand tu restes pendu inconscient dans ton baudard. Mais si tu ne veux pas préciser ou que tu estimes qu’on est trop con pour remplir ta grille a 2 cases, tant pis pour toi …

Posté en tant qu’invité par Fred:

Saïmon,

Puisque la question n’était pas suffisamment claire, je te la reformule : connais tu les risques que tu encoures lorsque tu es suspendu, inerte à un baudrier. Pour répondre, pourrais tu utiliser ma grille de réponse ?

Si tu as d’autres question, n’hésite surtout pas.

Reçois mes sincères remerciements pour ta participation.

Fred

Posté en tant qu’invité par Saïmon:

Fred a écrit:

Puisque la question n’était pas suffisamment claire, je te la
reformule : connais tu les risques que tu encoures lorsque tu
es suspendu, inerte à un baudrier. Pour répondre, pourrais tu
utiliser ma grille de réponse ?

maintenant oui, je peux
désolé d’avoir été un peu sec, mais il me semble que je n’étais pas le seul à espérer cette précision :wink:

donc:
1- oui
2- au cours de mon stage initiateur

Posté en tant qu’invité par Fred:

Saimon,

Pourrais tu préciser ton deuxieme point ?
Initiateur ?
As tu des documents ?
Peux tu me dire ce qui a été raconté.Connais tu les références ?

Merci

Fred

Posté en tant qu’invité par DaF:

Y’a pas mal d’infos sur le syndrome du harnais sur le site http://www.planetgrimpe.com/sante2.php

Syndrome du Harnais

La description de décès liés à une suspension prolongée dans un harnais est appelée Syndrome du Harnais ou S.d.H. Les anglo-saxons le décrivent sous le terme CARP, ou Compresion Avascularization / Reperfusion Syndrom. D’autres dénominations sont retrouvées, pathologie induite par un harnais, choc orthostatique par suspension, syndrome du baudrier.

Suspecté initialement par les spéléologues français Amphoux, Bariold et Théry dans les années 1980, son existence a été confirmé suite à des expériences sur volontaires sains. Les études n’ont pas permis de mettre en évidence une cause claire et admise par tous, expliquant les décès constatés. Ce que l’ensemble des gens travaillant en suspension reconnaissent c’est son caractère d’urgence absolue.

Le SdH comprend une première période d’installation des lésions, liée à baisse du taux d’oxygène dans les cellules, puis une seconde période en relation avec un afflux du sang au niveau du coeur après la désuspension, entrainant un dysfonctionnement généralisé de l’organisme. Les décès constatés sont tous en rapport avec une défaillance de nombreux viscères. Des études autopsiques ont ainsi mis en évidence une mort des cellules du foie, du coeur (infarctus), du cerveau chez les patients retrouvés non blessés, décédés, en suspension. Dans un second temps, après installation des troubles d’oxygénation, la desuspension peut ne pas suffire à sauver la victime. En phase immédiate de sauvetage, une attention particulière semble devoir être accordée aux modifications de tension artérielle brutale due à une remise en circulation massive du sang stagnant dans les membres inférieures. Cette augmentation de travail du coeur pourrait être responsable d’un arrêt brutal de fonctionnement de celui ci.

L’ensemble des études retrouve des délais de suspension très variables, selon le type de harnais, complet ou non, et le mode de suspension, ventral ou dorsal : - Amphoux, 6’ (2 patients) - Schauer, de 5’ et 9’ (2 patients) - Brinkley de 5’ à 30’, moyenne 14’ (30 volontaires) - Laboratoires de Physiologie sportive de Besançon (3 patients),10’, 12’ et 30’ - Bariod, 7’ et 30’ (2 patients) Il peut être retenue que le risque de décès existe dés les 5 premières minutes et qu’au-delà de la 15 minute, théroriquement, 50 % des personnes suspendues seront décédés, faisant du S.d.H une URGENCE ABSOLUE, ou chaque minute compte.

Toute personne suspendue dans un baudrier et qui brutalement présente une sensation de malaise imminent, des nausées, un voile noir, des troubles de la vue, des sueurs, une pâleur, une accélération du pouls, des frissons est à risque.

Le traitement passe par une désuspension la plus précoce dès qu’il existe des facteurs de risques faisant craindre une évolution péjorative. Elles comprend 3 phases distinctes au cours du temps. Une première phase, dite de sauvetage, une seconde de secours-sauvetage et une troisième de soins de réanimation spécialisés. La phase la plus importante est la première car elle permet de prévenir l’évolution vers un SdH. Les phases secondaires et tertiaires sont celles initiés par les secouristes professionnels.

Afin de faciliter la désuspension, les techniques de désuspension devraient avoir préalablement été mises en œuvre ou pensées, corde débrayables, sécurisation des fractionnements en spéléo, utilisation de couteau afin de pouvoir évacuer vers le haut ou le bas toute personne suspendue, par un tiers, etc.

Méthode d’évacuation par transfert de suspension sur le harnais du sauveteur Petzl®

Au sol des soins comprenant mise en PLS, MCE, etc, seront commencés si les témoins sont rompus aux gestes élémentaires de secourisme.

Le SdH est une urgence absolue. Les modifications aiguës et rapide pouvant conduire à un arrêt cardiaque imposent une connaissance de cette « maladie » par les pratiquants de sports à risques utilisant un harnais comme outils de protection des chutes. Le traitement passe par une désuspension la plus précoce dès qu’il existe des facteurs de risques faisant craindre une évolution péjorative. Si il existe le moindre doute un appel auprès d’un organisme de secours N° Montagne, PGHM et CRS, pompiers ou SAMU doit être initié.

( article de Dr Querellou et Chikli Baptiste sur http://www.Planetgrimpe.com)

Posté en tant qu’invité par Loïc:

C’est le problème du garot : quand j’ai fait mon AFPS on m’a expliqué que la pose d’un garot ne doit se faire qu’en cas d’extrême urgence et sous contrôle médical, car les tissus isolés par le garot ne sont plus nourris correctement et peuvent donc « mourir », et la libération ultérieure du garot remet en circulation tous les déchets toxiques accumulés (si j’ai bien compris).

Posté en tant qu’invité par frisette:

… à la fin de ton enquète, si tu veux.

Je commence, notamment grâce à DaF à cerner le problème du syndrôme du baudard. C’est vraiment dingue ce truc. Ca veut dire que quand tu travailles une voie, que tu restes un moment sur un pas, ben, hop, tu peux passer l’arme à gauche… Faut pas non plus dramatiser, j’imagine…

Bon, enfin, ma question: comment expliques-tu que des Bonatti ou autre passent des nuits entières suspendus à leur baudrier sans ressentir le moindre problème? Je ne me compare pas à ces « surhommes », mais je ne comprends pas que qqn de normal puisse ressentir les premiers symptômes au bout de 5 min et que d’autre restent une nuit entière voire plus (cf Desmaison dans les grandes jorasses, je ne connais pas l’histoire dans les détails, mais il semble qu’il soit resté quelques jours à sécher…). Alors, c’est juste de l’entraînement?
Si oui, alors cela veut dire aussi que les durées d’apparition des premiers symptômes dépendent de la quantité de pratique que tu fais, donc sont à relativiser. Sinon, se peut-il que ce ne soit dû qu’à la constitution physique de la personne? Je serais très étonné d’un tel écart…

En tout cas merci pour tes réponses.
Ciao

Posté en tant qu’invité par Tintin:

frisette a écrit:

Je commence, notamment grâce à DaF à cerner le problème du
syndrôme du baudard. C’est vraiment dingue ce truc. Ca veut
dire que quand tu travailles une voie, que tu restes un moment
sur un pas, ben, hop, tu peux passer l’arme à gauche… Faut
pas non plus dramatiser, j’imagine…

C’est juste quand tu es inconscient et que tu n’as plus de tonus musculaire que tu risques quelque chose rapidement (il me semble ;o)

Posté en tant qu’invité par catherine:

frisette a écrit:

[i]> C’est vraiment dingue ce truc. Ca veut

dire que quand tu travailles une voie, que tu restes un moment
sur un pas, ben, hop, tu peux passer l’arme à gauche… Faut
pas non plus dramatiser, j’imagine…
[…]
Bon, enfin, ma question: comment expliques-tu que des Bonatti
ou autre passent des nuits entières suspendus à leur baudrier
sans ressentir le moindre problème? [/i]

Les spécialistes répondront mieux que moi, mais ce problème est surtout lorsque tu es inconscient ou que tu ne peux pas bouger : dans ce cas, la circulation sanguine est bloquée et s’ensuit les problèmes décrits dans l’article cité par DaF.
Si l’on peut bouger convenablement (c’est à dire pouvoir alléger de temps à autre les appuis), on permet à la circulation sanguine de s’effectuer.
Peut-être que l’on devrait avoir une petite sellette incorporée au baudrier ?

Posté en tant qu’invité par Fred:

Pour te rassurer Catherine, c’est l’association suspension dans un baudrier ET absence de mouvement qui est mortelle.

D’ici un mois, vous aurez articles et vidéo disponible sur le web.

A bientôt

Fred